Pèlerinage à Wetzlar / Visite de l'usine Leica à Solms

Laurent A
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Très classe la blouse blanche Leica, finement liserée de rouge :wink: J'en veux une :lol:
Je suis sûr que vous avez eu du mal à la rendre à la fin de la visite :wink:
Pythéas
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jasquesm : je trouve que vous vous complaisez à faire toute une histoire pour des broutilles et que vous avez bien du temps à perdre. Je vous suggère d'en rester là ou de passer votre chemin : si ce site ne vous convient pas et que vous le trouvez administré par des sectaires, il existe moult autres sites photo à votre disposition.
PAT
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SANARY 83
Dans le Hall d'entrée du LEICA CUSTOMER SERVICE A SOLMS
Avant la visite nous sommes élégamment habillés en tenue LEICA,
monsieur ELLERT de LEICA FRANCE nous a rejoints


:iboitier: Leica M8

PAT
arjouna
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Bonsoir,

Cette visite à Wetzlar puis à Solms a été l'occasion rêvée pour offrir un retour aux source à mon Leica I.

Voici d'abord 2 images prises avec cet appareil de 1930, il s'agit de la maison photgraphiée en 1924 par Oskar Barnack avec un Leica de présérie. Mais lui était un vrai photographe et n'a pas cherché à cadrer la maison en entier!


:iboitier: Nikon COOLSCAN V ED


:iboitier: Nikon COOLSCAN V ED

Cet appareil m'a aussi accompagné dans la visite à Solms, je mettrai bientôt des images du SAV prises par cet ancêtre.

Bonnes photos à tous,

Arjouna
Jean D.
    Neuf "Summiluxiens" à Wetzlar et Solms
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Bonjour ! Neuf "Summiluxiens" sont allés en Allemagne, à Wetzlar et à Solms, en fin de semaine dernière : Niklaus, Régis H., JFK, Alain-Claude, Lemax, Jean, Pat, Arjouna et votre serviteur qui relate ci-dessous ce nouveau pèlerinage (lire ici le compte rendu du précédent)…

Promenade à Wetzlar

Arrivés à Wetzlar dans l’après-midi de Jeudi, nous sommes descendus à l’Hôtel Bürgerhof comme le 16 Octobre dernier, puis nous nous sommes promenés dans la jolie petite ville ensoleillée. Nous avons admiré les maisons médiévales, dont bien sûr la plus imposante : place du "Marché du fer" (Eisenmarkt), celle que photographia Oskar Barnack avec son Ur-Leica en 1914 (voir les deux photos d’Arjouna). Ensuite, nous sommes allés jusqu’à l’ancienne usine de Leitz où actuellement sont fabriqués les microscopes, entre autres. Sur la haute passerelle enjambant la rue Ernst Leitz, reliant le hall d’accueil arrondi (maintenant Rathaus = Hôtel de ville) à l’usine elle-même, sont représentés de façon stylisée des objets symbolisant la production : on reconnaît certains organes de microscopes, comme un revolver d’objectifs.

Visite du service après-vente

Vendredi nous avions rendez-vous à 10 heures pour la visite du service après-vente de Leica Camera à Solms, à environ une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Wetzlar. Notre groupe fut chaleureusement accueilli par Sonja Becker et Florence Neumann, qui nous guidèrent toute la matinée dans les différentes parties de ce "Leica Customer Service". Tandis que l’une nous servait un café, l’autre emporta de bonne grâce les Leica M8 de deux "Summiluxiens" pour mettre à jour le firmware, puis rapporta ces appareils quelques minutes après !

Nos aimables hôtesses furent rejointes par Michel Ellert, qui dirigea Leica-France pendant 12 ans et est actuellement directeur des "ventes spéciales" sur l’Europe de l’Ouest (exemple : le Leica C-LUX 3 griffé par Zadig & Voltaire). Michel Ellert répondit à nos questions ayant principalement trait aux projets de Leica : la sortie du S2 est espérée vers Septembre ou Octobre, ce nouveau concept photographique - qui suscite beaucoup d’espoir - approche la fin de sa méticuleuse conception. D’énormes investissements devraient permettre d’aborder sereinement l’avenir… C’est certain : la priorité est au S2 et le Leica "M" sera développé « plus tard » ; d’un regard aussi mystérieux que malicieux, pesant ses mots, notre hôte nous confia qu’en ce qui concerne le "projet R" « de belles idées (nous) surprendront » sans toutefois les divulguer, ce qui est bien compréhensible et nous étions déjà heureux de recueillir quelques prudentes confidences…

Après une photo de groupe (dont chacun reçut un exemplaire) prise devant l’entrée du "Leica Customer Service", la visite des ateliers commença avec l’arrivée d’une quatrième personne : Gerald Wagner, responsable du Service International (12 ateliers répartis dans le Monde, comme par exemple celui de Procirep). Gerald Wagner nous apprit que le service après-vente de Solms compte 65 collaborateurs, dont 40 techniciens. Chacun de nous a revêtu une blouse blanche estampillée Leica (voir la photo de Pat), et s’est relié au sol par un système destiné à éliminer l’électricité statique, illustré ici par Pat : son troisième dessin atteste que Lemax est bien "à la masse", mais ce ne fut que l’espace d’une matinée ! :wink:

Dans le service "Expédition", de nombreux casiers contiennent le matériel révisé en partance… On lit les noms des destinataires sur plusieurs continents : Schmidt Malaysia, Leica Japan, Interfoto, Nordisk Foto Import… 20000 à 25000 interventions sont effectuées chaque année ; tradition oblige, les Leica anciens (télémétriques ou réflex) peuvent encore être réparés. Chaque appareil ou objectif est accompagné d’une fiche détaillée et, en cas de problème persistant, la patiente Sonja s’entretient avec le client par téléphone ! Toute réparation s’accompagne d’un contrôle complet ; Régis confirma : ayant envoyé un Summicron f:2/35 mm pré-asphérique afin qu’il soit codé et qu’un "point dur" soit éliminé, la rampe hélicoïdale de mise au point fut remise en état. Certaines interventions délicates (comme par exemple sur un Noctilux) ne sont pas effectuées par les ateliers agrées, mais uniquement à Solms. Affiché au mur, un tableau de statistiques indique le temps moyen de réparation selon le matériel ; le but recherché est de ne pas dépasser cinq jours. Un Leica "M" est réparé dans les dix jours suivant l’acceptation du devis, ce délai devient de 11 à 15 jours pour un M8 ; le coût horaire est de 130 € hors taxe. Le stock comprend 4000 références de pièces détachées. Sur une table sont présentés quelques exemples de gainages spéciaux, en cas de demande de changement de la vulcanite.

Nous avons alors pénétré dans l’atelier lui-même, où travaillent un petit nombre de techniciens dans une ambiance calme paraissant détendue.
Jurgend Kittel, responsable de la réparation des Leica "M", nous affirma que les appareils de contrôle sont assez souvent anciens, mais demeurent remarquablement exacts ; celui qui permet de contrôler l’obturateur et l’ajustage du capteur du M8 coûte 30000 €. Un M8 étant placé sur le banc de contrôle, ce technicien nous a expliqué le principe du réglage "trois points" du capteur, destiné à ajuster sa position (tirage optique et perpendicularité par rapport à l’axe optique) par intercalation de minuscules cales métalliques extrêmement minces, d’épaisseur soigneusement calibrée, classées dans une boîte : cette observation constitua pour nous une découverte ! Son collègue Alex Bietz, le poignet gauche relié à la table afin d’éliminer l’électricité statique, entreprit l’examen du capteur du Leica M8.2 de Régis et nous montra comment le nettoyer au moyen d’un papier spécial, non pelucheux, imprégné d’isopropanol (de préférence à l’éthanol) : un aller-et-retour et c’est parfait, sous des doigts experts ! Ensuite le capteur est contrôlé en "zoomant" pour balayer tout le champ et détecter d’éventuelles anomalies comme des "pixels morts". Un tuyau : pour les taches de graisse, utiliser "Screen 99"… Un conseil : à chacun son métier ! L’incroyable complexité des entrailles d’un Leica et la haute qualification requise pour les divers réglages confirment cet adage… Sur chaque plan de travail sont alignés une quantité de petits outils métalliques, voire en bois pour dévisser certaines bagues : l’adéquation de l’outillage est extrêmement importante.

C’est notre « Père Noël » assura affectueusement Sonja alors que nous rencontrions un technicien à la barbe chenue, prénommé Günther (illustré ci-dessus sur trois images) : ce spécialiste des Leica M5 et CL nous rassura : le posemètre de ces modèles demeure encore réparable… et il montra dans un grand tiroir des centaines de composants électroniques soigneusement rangés, parmi lesquels il désigna les "cellules" en question (quatrième dessin de Pat) ! Ce technicien forme le personnel des ateliers extérieurs venant en stage, Sylvain par exemple a suivi son enseignement.

Roland Mästenbruck vérifie les télémètres au moyen d’un appareil de collimatage bien connu de ceux qui possèdent la littérature sur le Leica car il est souvent illustré sur les photos de l’ancien atelier établi à Wetzlar, mais découvrir le système de près fut vraiment intéressant ! Ce technicien contrôle l’exactitude des cadres et peaufine le réglage de la mise au point sur cinq distances : 70 centimètres, 1, 10 et 15 mètres, puis l’infini.

Le technicien Daniel Bader travaille depuis 12 ans chez Leica, y compris son apprentissage pendant trois ans. Il étalonne la mise au point des objectifs et contrôle leur centrage au moyen d’une mire, sur une machine d’une extrême précision coûtant 50000 €. Mais l’argent ne permet pas tout : au dessus de son établi il a apposé une pancarte amusante sur laquelle on lit « This machine has no brain, use your own » (cette machine n’a pas de cerveau, utilisez le vôtre) !

La deuxième partie de l’atelier du "Leica Customer Service" concerne les jumelles, qui peuvent être réparées à partir des Trinovid des années soixante. Elles sont démontées sous une hotte équipée en flux laminaire afin d’éliminer les poussières, puis emplies d’azote lors du remontage pour éviter la condensation de buée. Nous avons révisé nos notions d’optique avec, par exemple, l’indice crépusculaire qui permet aux jumelles Leica de faire la différence : elles représentent 30 % du chiffre d’affaires en France, 50 % en Grande Bretagne et aux USA.

Cette visite fut très complète et passionnante ; nous avons librement parlé avec différents techniciens dont nous avons remarqué la vaste compétence ; nous avons grandement apprécié cette liberté qui nous fut offerte, jusqu’à l’autorisation de photographier à loisir… Michel Ellert nous rappela que Leica Camera demeure le « leader mondial de la qualité optique » : la haute technologie que nous avons constatée et l’évident savoir-faire du personnel nous en ont persuadés, si besoin était… Que Sonja et Florence soient remerciées pour leur gentillesse et leur disponibilité… et félicitées pour leur maîtrise de la langue française, ainsi que tous leurs collègues techniciens pour leur aimable accueil !

Visite du site de production

Cette matinée si intéressante a vite passé et nous avons rejoint… le restaurant d’entreprise où un déjeuner nous fut offert, dans un autre bâtiment assez éloigné qui abrite le site de production, déjà visité par une partie d’entre nous l’an dernier. Ce repas fut pris en compagnie de Michel Ellert et de Ralph Hagenhauer qu’il nous présenta, qui nous accompagna tout l’après-midi et fut prolixe en explications détaillées.

D’abord le polissage des lentilles, relaté dans le compte rendu précédent ; les lentilles sont maintenant polies à l’unité. Un champ magnétique appliqué au jet de boue abrasive qui s’écoule sur la lentille, animée d’une rotation rapide, permet d’homogénéiser parfaitement la répartition des particules. Après son polissage, chaque lentille est nettoyée dans un bain à ultra-sons. Le verre des lentilles n’est plus fabriqué par Leica comme naguère dans certains cas, mais acheté à différents verriers (Schott, Corning, O’Hara, Hoya et Sovirel) ; certains verres demeurent cependant "développés" par Leica pour quelques besoins spécifiques et fabriqués par l’une ou l’autre de ces entreprises. L’ancien "labo de verres" de Leitz pouvait concevoir 4000 verres aux compositions différentes !
Chaque lentille est contrôlée individuellement ; sa tranche est peinte manuellement d’un vernis noir destiné à éliminer les réflexions parasites. Nous avons vu des machines-test destinées aux lentilles de pré-série ; toutes les lentilles ultérieurement fabriquées devront posséder exactement les mêmes caractéristiques que la lentille-étalon. En raison d’une rigoureuse standardisation, il est possible de remplacer une lentille brisée d’un objectif. Nous avons observé un technicien assemblant les lentilles du fameux Noctilux f:0,95/50 mm, tout en consultant attentivement sa coupe optique affichée au mur.

Ralph Hagenhauer nous a expliqué que le traitement de surface d’une lentille (réalisé par ionisation) revêt une grande importance pour le contraste de l’image, le rendu chromatique et la transmission lumineuse. Un exemple de souci d’une qualité exceptionnelle : le miroir du Leica R9 reçoit un traitement constitué de 19 couches différentes, chacune étant liée à une longueur d’onde particulière, épaisse du quart de cette longueur ! Ceci confère à la visée du R9 un contraste facilitant la visée en lumière faible.

Michel Ellert, soulignant que « l’optique n’est rien sans la mécanique qui va avec », rappela la volonté de réalisation d’Ernst Leitz II « aux confins du techniquement réalisable » afin d’assurer la pérennité des performances. Nous avons admiré un exemple de précision et de complexité mécanique : une rampe hélicoïdale en laiton dont l’hélice multiple comporte de nombreuses entrées (jusqu’à 32 pour certaines rampes) afin de réduire le jeu et d’optimiser le coulissement…

Nous avons observé le banc optique permettant de contrôler la mise au point des Leica "M" venant d’être assemblés : une rigueur extrême est de mise, notamment pour pallier le problème du backfocus en photographie numérique…

Michel Ellert a aussi évoqué le laboratoire de tests des matériaux bruts destiné à satisfaire aux normes environnementales, rappelant l’anecdote d’un emballage qui corrodait l’anodisation…

L’avenir est donc résolument confié au Leica S2, nouveau concept de moyen format nourrissant tous les espoirs avec son capteur de 30x45 mm alignant 37,5 mégapixels ! Cet appareil réflex sera autofocus avec certains objectifs : comme si Leica Camera renouait avec le système Correfot présenté par Leitz à la Photokina de 1976 (voir ici). Le S2 comportera deux obturateurs : à rideau et central. Privilège que nous avons hautement apprécié : Michel Ellert et Ralph Hagenhauer nous ont présenté un prototype, chacun a pu le manipuler et observer à travers son viseur ; nous avons unanimement remarqué l’excellente ergonomie du S2, offrant une agréable prise en mains. Sur le dessus de l’appareil, un bel affichage présente les principales informations ; seulement quatre boutons sont présents sur l’arrière, ce qui lui confère une sobriété de bon aloi.

La visite de l’après-midi s’acheva devant la haute vitrine du célèbre arbre généalogique du Leica, Ralph Hagenhauer nous montrant l’agrandissement d’une photographie prise par Oskar Barnack en 1920 avec son Ur-Leica (une rue de Wetzlar inondée par la crue de la Lahn).
Nos chaleureux remerciements à Michel Ellert et Ralph Hagenhauer pour nous avoir si bien reçus ! Nous conserverons un souvenir inoubliable de notre découverte des ateliers de Solms, en compagnie de guides si cordiaux et compétents…

Le souvenir de l’ancienne usine Leitz à Wetzlar

Quittant le site de production de Solms, nous sommes retournés à Wetzlar afin d’explorer l’arrière de l’ancienne usine de Leitz, à la recherche de la "maison jaune" où fut décidé en 1924 la fabrication de « l'appareil photographique de Barnack ». Tout est transformé et nous avons hésité quelque peu, contournant un immeuble, puis trouvé cette maison sur laquelle la plaque de bronze est toujours apposée, portant l’inscription suivante : « Hier entschied 1924 Ernst Leitz II, die von Oskar Barnack erfundene Leica zu fertigen » (ici Ernst Leitz II a décidé en 1924 de lancer la fabrication du Leica inventé par Oskar Barnack).
Une maison voisine, appartenant également à l’ancienne usine, est ornée d’un imposant bas-relief en bronze : cette œuvre de Hermann Lickfeld (1936) illustre magnifiquement les perfectionnements de la métrologie mise en œuvre dans l’entreprise… Ce bas-relief est partagé en quatre secteurs, dans chacun desquels un homme au travail symbolise l’avancée de la science (géométrie, astronomie et microscopie) et le talent de l’artisan (la forge) ; cette phrase de Goethe, qui vécut quelque temps à Wetzlar, souligne ces superbes allégories : « Bewährt den Forscher der Natur ein frei und ruhig Schauen, so folge Messkunst seiner Spur mit Vorsicht und Vertrauen » (offrez son dû à celui qui explore la nature, laissez-le observer librement et tranquillement, ensuite l’art de mesurer pourra suivre sa voie avec prudence et confiance).

Etape à Cologne

Sur la route du retour, nous avons fait une longue étape à Cologne, couchant au Novotel. Nous avons visité la ville sous la houlette de Niklaus et nous nous sommes aventurés dans l’équivalent du "Boulevard du Crime" : Foto Lambertin, Foto Brell (étonnamment adossé à la vaste cathédrale) et Foto Gregor. Dans le premier de ces lieux de perdition, l’un de nous a réalisé une bonne affaire en s’offrant un beau Leica M5 chromé, et dans le troisième un commando de "Summiluxiens" déterminés a fait main basse sur trois calibres ABLON (destinés à découper l’amorce du film) en bon état ; il faut reconnaître que cet accessoire tombe rarement en panne… Pat pourrait croquer nos amis ravis de lots de Cologne ! :wink:

Un grand merci aux deux organisateurs, Philippe et Francis (alias Niklaus et JFK) et à l’appui de Sylvain et de Bokhe, dont nous avons regretté l’absence ! Merci à Francis et Alain-Claude qui nous ont conduits à bord de leurs voitures !

Je rappelle qu’un "Summiluxien" sera à l’honneur dans la galerie du site de production de Solms en Août prochain : Eric Bascoul (alias Dido) exposera la continuation au Leica M8 de sa série "Flux dans le métro" (voir ici).

Jean D.
djidji1
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Marseille.
Bonjour

Merci Jean pour ce, comme toujours :wink:, minutieux et très détaillé compte rendu.

J'étais ce dimanche à Allauch dans une foire au matériel d'occasion et un des exposants m'a affirmé que les Leica étaient dorénavant fabriqués au Japon :?: :wink: :D
Dommage que je n'ai pas son adresse, je lui aurais envoyé ton récit :wink:

A part ça, Sonja Becker est elle sur la photo de groupe ? J'ai échangé quelques email avec elle à propos de mon M7, elle s'est montrée toute à fait charmante.

Cordialement

Jean Jacques
djidji1
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Marseille.
Salut

Beau temps dans "la Grosse Pomme" :?:

C'est vrai, je n'avais pas fait le lien.
Mais malgré le M8 j'ai du mal à associer Leica et numérique.

Vivement que le prix du M8 se démocratise pour que je répare cette erreur :wink: :)

Maintenant si je devais m'en servir comme de mon Pentax K10 pourtant fort bon, c'est à dire presque jamais, je ne suis pas sur qu'un M8 me servirait à grand chose :oops:

Cordialement

Jean Jacques
Coignet
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75001
Il y a eu aussi de nombreuses optiques Leica R fabriquées au Japon.
Remarquez que la fabrication en Allemagne est gravée en blanc un peu gras, et au Japon en très fin et noir.

Concernant les D-Lux et autres, on ne parlerait pas vraiment de partenariat avec Pana, mais de rebadgeage de matériel Pana, pratique à la limite de l'escroquerie.

Le récit du lutinage à Solms est égal aux contributions habituelles de l'auteur : on peine à discerner où s'arrête le vrai sérieux et ou commence l'humour potache.
scordatura
    Visite du "Leica Customer Service".
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Banlieue Parisienne
Bonjour,
à la demande de Niklaus, ses photos du périple :


JFK et Sonja Becker.


Régis H. vu de dos ; Arjouna en plein travail et PAT en pleine contemplation.


Arjouna et JFK en pleine visée télémétrique.


Gerald Wagner et JFK.


Sonja Becker, Jean, Florence Neumann, Jean D. et Lemax.


Jean D., Lemax et Michel Ellert.


A l'arrière-plan : Bacquel Alain-Claude, PAT et Florence Neumann.


Michel Ellert, PAT et Jean D.

:iboitier: SEIKO EPSON CORP. R-D1 :iobj: Summilux f:1,4/35 mm

Merci à Jean pour son excellent compte rendu, et à tous les participants qui nous font partager ces moments.
Robert
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Ile de France
Merci de ce reportage intéressant, et osons le dire, conforme aux lois du genre...

"L'art est difficile et la critique est facile !"

Merci, donc, d'entretenir notre "Solmsitude" inspirée !!! ':P'
BONIN
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Merci pour tous ces commentaires excellemment précis :wink:
instagram.com/bo.henri
Laurent A
    Re: Neuf "Summiluxiens" à Wetzlar et Solms
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Jean D. a écrit :
nos amis ravis de lots de Cologne !

C'est une honte !!!!! :langue:
Paradoxal
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Belgique
Merci Jean, pour ce compte-rendu précis et imagé.
Paradoxal
Sherlock
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Montluçon
Je m'associe à ce concert de remerciements. Merci pour ce compte-rendu passionnant.
PAT
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SANARY 83
Superbe compte rendu Jean D., joignant la compétence technique et la précision
la vivacité du style et l'humour :applaudir: :applaudir: :applaudir:

On croirait y avoir été :roll: :manif:

Pour suivre la série et, pour faire plaisir à Jean (C) auprès duquel je m'étais vanté après force bière et saucisses de pouvoir faire des alexandrins au mètre, un peu revenu à mon état normal , j'en ai à proposer quelques..... centimètres :

L’histoire qui va suivre, vous l’avez tous vécue
En visite, en voyage, matériel en batterie
Vous faites « DES » photos, ça mitraille en série
Ca dévisse, ça revisse, avec filtre, optique nue…
Puis survient un moment ! Il faut faire « LA » photo
L’histoire, la rencontre, souvenir, émotion .
De ce qui arriva, voici la relation :
C’est celle de Jean D., en premier plan, de dos
Perché sur un muret de moellons authentiques,
Le regard embué, la lèvre palpitante,
Et le Leica tremblant, sur un lieu historique
De la maison ou fut, décision importante
Entériné l’accord de créer le Leica !
Et trois Summiluxiens, ivres de cette image
N’ayant que vingt secondes pour en faire grand cas
Coup d’œil précipité… vite, un dernier réglage
On déclenche… mais …non… dans le champ de vision
Silhouette bonhomme, débarque un trublion !
Le torse avantageux, et les pieds bien à plat
C’est PAT, l’air béat, et heureux d’être là !
Leurs cerveaux, de leur sang, se vident soudainement
Mais dans un dernier souffle, ils peuvent murmurer
Une ultime requête, calmement, gentiment :
« Notre cher ami Pat, pourrais tu accepter
Quelques pas en arrière, de te véhiculer ? »

Pour mieux comprendre l'histoire voici quelques croquis et dessins :

8

La suite

JEAN D. VISE LA MAISON

9

PAT (votre serviteur ), bonnard, se pointe dans le champ de visée

10

Les 3 distingués Summiluxiens lui demandent aimablement de s'écarter un peu

11

voilà, histoire vraie sans aucune exagération

Autre petit souvenir du voyage

12

Donc il existe , je l'ai vu

PAT
:D
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