Artistes muralistes, artistes de rue : graffers (graphers).
| Lenormand |
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 Spécialiste Messages : 1935Depuis le 19 sep 2006 Normandie Basse  |
Belle prise Rive Gauche...
Dans le vieux Lyon. Des artistes champêtres... 
...partis sans nourrir les bêtes  |
| Jose Horna |
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 Régulier Messages : 135Depuis le 1 juin 2008 Bilbao / Pays Basque / Espagne |
Bonjour!
Cinq ans après, j'ai visité à nouveau "Les Usines Ephémères" (Quai de Valmy): 
Oui, je sais. On peut dire que c'est du graffitti "haut standing", juste à coté d'un centre artistique. Mais Zoo Project était là aussi! 
Je m'excuse si ça se fait un peu long... |
| Inthebox |
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✝ Messages : 600Depuis le 22 avr 2006 Paris |
De bien belles contributions, ces derniers temps (dont celles de Phil VDD, Luigi, paga, Robert, Rive Gauche, Lenormand, Jose Jorna et d'autres encore).
Pour ceux que cela intéresse, je joins à ce message un papier (origine inconnue) du 10 mars dernier, que Robert avait transmis à quelques uns d'entre nous. Edifiant : comme on pouvait s'y attendre, le "Street Art" est devenu à la mode et donne lieu, depuis déjà quelques années, à une récupération par les "marchands du Temple". Certains de ces artistes de l'éphémère (dont Zoo Project), des purs et durs, semblent, du moins dans l'immédiat, résister aux sirènes des dollars. "Pourvou qué ça doure !" Le Street Art est à la mode [mars 10] Nés dans les années 60 des rues de New York, portés par le goût du défi et une certaine marginalité, tags, graffitis et pochoirs ont fait entrer la culture urbaine dans les salles des ventes et sur les murs des collectionneurs. Le Street art est à la mode et a gagné ses lettres de noblesse via de multiples expositions dans de vénérables lieux à travers le monde tels la Tate Modern de Londres (Street art, 23 mai-25 août 2008) ou le Grand Palais de Paris (Tag au Grand Palais, 27 mars-26 avril 2009). Tant d’émulation a nourri une demande boulimique dans les années 2000 faisant exploser les prix de 195% en une décennie avec un pic atteint en janvier 2008, puis un essoufflement de la cote dû la crise. Depuis 2008, les prix sont retombés de près de 40%, renouant avec les niveaux de 2005. Londres : capitale du Street art Le centre de gravité de la culture Street art s’est déporté de New-York à Londres avec le nouveau millénaire, notamment sous l’impulsion du mystérieux anglais BANKSY <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQyNTU2OTc1MzA5LQ==> , artiste trentenaire qui serait né à Bristol en Grande-Bretagne en 1974 (mais le doute subsiste autant sur sa date de naissance que sur sa véritable identité). Ses tags sont apparus à Londres vers 2001. Depuis, il est une star anonyme continuant à investir de ses pochoirs des lieux publics à travers le monde (Londres, Barcelone, Paris, New York, la Palestine, etc.). Il est introduit aux enchères pour la première fois en novembre 2003. Son travail était alors accessible à pratiquement toutes les bourses. Son tableau Keep it real est alors adjugé 800 £. Le 18 mai 2005, il met un message sur son site annonçant l'exposition d'une gravure rupestre remarquable au British Museum. Une chasse au trésor est ouverte… et les médias du monde entier s’emparent du fait divers. Des stars comme Christina Aguilera ou Angelina Jolie le collectionnent. L’artiste est lancé. En octobre 2007, The Rude Lord, un travail récent de 2006 s’arrache 270 000 £ (550 000 $) chez Sotheby’s ! Cet élu a vu s’ajouter trois zéros de plus à sa cote en à peine deux ans. Puis Keep it spotless, un pochoir réalisé sur une toile à l’effigie des Spot paintings de l’autre star de l’art anglais Damien Hirst décroche 1,7 m$ le 14 février 2008. C’est la première fois - et la dernière jusqu’à présent - qu’il emporte une enchère millionnaire. Faisant partie des artistes les plus brûlants de la création actuelle, son marché s’est fortement contracté en 2009. Le nombre de ses toiles mises à l’encan était révisé au tiers par rapport à 2008. Le succès de Bansky porte toute une jeune génération d’artistes londoniens, défendus notamment par les ventes Urban Art de Bonhams et de Dreweatts à Londres. Les deux maisons de ventes ont lancé ces cessions thématiques en 2008, portée par l’impulsion de l’exposition de la Tate Modern. Elles offrent des pièces street art de Basquiat à la jeune génération dont font partie Nick WALKER <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ4MjIzNjAwODAzMS0=> , FAILE <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQyMDkxOTEzNjkyMS0=> , Adam NEATE <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ0Njk3MTExNDAzMS0=> , MAU MAU <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ0ODczMzIxNDM1MS0=> , CEPT <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ4NzkzMTkwNDM1MS0=> , BEEJOIR <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQwMDM1ODc5Mzc0MS0=> , CYCLOPS <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQyODg0ODEwMzM0MS0=> ou Guy DENNING <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQwNTk1NTIwMzM0MS0=> . Paris suit le mouvement Deux expositions parisiennes ont légitimé le Street Art auprès du grand public parisien en 2009 : Le Tag investissait le Grand Palais au printemps, suivie par Né dans la rue – Graffiti à la Fondation Cartier entre juillet et novembre. Dopées par tant d’actualité, les Maisons de ventes Artcurial, Cornette de Saint Cyr et Pierre Bergé & Associés sont entrées dans le créneau d’un art qui correspond bien à une nouvelle génération de collectionneurs en marche. D’autant que ces œuvres sont accessibles financièrement, que le marché est particulièrement dynamique et que les performances des pères du mouvement - Keith HARING <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQwNjQ5MDg0NDU=> ou Jean-Michel BASQUIAT <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ4MjMxNjgyNDk=> - laissent rêveur. De petits formats de MISSTIC <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ2MDU2MTQxOTI=> sont abordables à partir de 500 $, des œuvres originales de CRASH <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ0NTI4NTk2NjIzLQ==> , SPEEDY GRAPHITO <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ4MTY0MzQ0Mw==> , DAZE <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ4MzAwNTk1NTEzLQ==> , INVADER <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQyMjEzNzkyMjA3LQ==> , FUTURA 2000 <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ0NTU0Mzc2MzUyLQ==> , QUIK <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ2MDU3MTA1MzM0MS0=> ou Xavier Prou, alias BLEK LE RAT <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ0ODQxOTIwMzM0MS0=> , s’échangent dans une fourchette moyenne de 1 000 à 10 000 $. Un peu plus cotés, quelques grands formats de John PERELLO <http://web.artprice.com/artistdetails.aspx?L=fr&idarti=MzU1MzQ2NzU5NDkxNjA5LQ==> (Jonone) performent entre 10 000 et 40 000 $. |
| Jose Horna |
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Régulier Messages : 135Depuis le 1 juin 2008 Bilbao / Pays Basque / Espagne |
Zoo Pro parcourt la rue Julien Lacroix au XXème...
À coté de la Place Fréhel et la rue Belleville: 
Il a l'air un peu "désespéré", n'est-ce pas? Entre la rue Julien Lacroix et la rue du Liban: 
Difficile à faire la photo avec ces arbres. Ça doit être un Zoo Pro "in the Jungle". Mais on trouve là une autre association avec l'homme noir du chapeau et l'imperméable. On en reparlera... PS: juste derrière ce mur il y a un restaurant bien sympa, "Le petit village de Ménilmontant". À mon avis, une adresse à souligner et garder. |
| Jose Horna |
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Régulier Messages : 135Depuis le 1 juin 2008 Bilbao / Pays Basque / Espagne |
Le graffitti "en coopérative" de la rue de Ménilmontant au complet. Malhereusement quelqu'un avec un rouleau et de la peinture blanche a effacé le coté gauche où était une girafe de Mosko...
Mosko et associès, Mesnager, et l'homme au chapeau noir avec les chats, la vache et la mule, les ballons rouges... Inthebox, maintenant je me rends compte de la valise. Alors, c'est lui Nemo! Et oui, je crois qu'il s'agit du même homme noir de l'hamac. Collaboration, association... et des messages entre les artistes. Voyez cet homme blanc de Mesnager à coté du nº 389 de la rue des Pyrennés: 
Si on fait un peu de zoom: 
Les nouveaux mystères du graffitti parisien?  |
| Lenormand |
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Spécialiste Messages : 1935Depuis le 19 sep 2006 Normandie Basse |
Oui il s'en passe des choses dans l'Est parisien....
Le grand mur de Ménilmontant est saccagé et sans doute bientôt repeint. Me promenant un peu plus bas j'ai découvert une forme assez nouvelle (pour moi) d'expression murale sous forme de gravures. L'exercice est facilité par les murs tendres à sculpter et le résultat est assez agréable. Je ne sais pas si mes photos en rendront bien l'esprit. 
Poussant un peu plus la promenade j'ai aperçu au loin des petites silhouettes jusqu'alors inconnues. Je me suis approché afin de les immortaliser lorsqu'un jeune couple s'est approché. Je me suis écarté afin de les laisser entrer dans l'immeuble qui se trouvait sur ma droite. Mais ils ne bougeaient pas. "Continuez" m'a dit le gars "J'aime bien vous regarder photographier". C'était bien la première fois qu'on me faisait ce genre de remarque  "Est-ce ma posture élagante qui vous fascine ?" lui demandais-je. "Non" me répondit-il "Mais j'aime bien vous voir photographier mes oeuvres !"
Ainsi donc, et pour la première fois, étais-je en présence d'un artiste de rue ! Nous avons échangé quelques instants, avons parlé de Zoo P., de Mesnager, de Miss Tic et autres... je lui ai parlé de Summilux et lui ai dit ce que c'était pour répondre à son "C'est quoi ça ?". Comme j'étais content et qu'il faisait très beau, je lui ai acheté deux cartes et lui ai promis de mettre sur le site une photo et son lien vers son myspace... Voili-voilou : 
1 et 2 rue des Cascades - 3 rue de la Mare (Paris XX) Il s'appelle Olivier Tenedor et si j'ai tout compris c'est ici qu'on le retrouve www.myspace.com/olivier-tenedor |
| Inthebox |
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✝ Messages : 600Depuis le 22 avr 2006 Paris |
Excellentes, tes photos de sculptures d'Olivier Tenedor de la rue des Cascades que tu as mises en ligne, Lenormand. Et quelle rencontre enrichissante avec son auteur, due au simple hasard. Comme quoi, oui, l'est parisien nous réserve encore de bien sympathiques surprises !
Ci-dessous, quelques photos du mur d'enceinte du dépôt de bus du bas de la rue des Pyrénées (à 50 mètres du cours de Vincennes), voué à la destruction, que la RATP a mis à la disposition des graffers de tout poil. Et ils en profitent, les bougres. Intéressant de les voir bosser en plein jour. En ce qui concerne leurs "oeuvres", ce sera à vous de juger. On entre plutôt là dans le domaine du graffiti "haut de gamme" - pour reprendre l'expression de Jose Horna - (ou carrément médiocre, voire n'importe quoi). Jeune graffeuse, en l'occurrence : 
Et les autres (dont des gamins), en plein boulot : 
Quelques unes de leurs productions : 
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| Inthebox |
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✝ Messages : 600Depuis le 22 avr 2006 Paris |
Bien, il est temps d'en revenir à nos "fondamentaux", comme on dit dans le domaine du rugby, et de retrouver un Zoo Project de la rue Saint-Blaise (XXe), dans un quartier à la réputation déplorable, assimilé à une sorte de cage aux fauves, d'où son titre, le "Saint-Blaiz zoo" vu par Zoo Project. S'il est aussi miraculeusement resté intact, c'est en grande partie dû aux jeunes de ce quartier, qui se le sont approprié et le protègent en conséquence de toute déprédation.
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| Nicolas BAL |
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 Spécialiste Messages : 1986Depuis le 13 jan 2008 Nantes (44) |
Lenormand a écrit :   Il s'appelle Olivier Tenedor et si j'ai tout compris c'est ici qu'on le retrouve www.myspace.com/olivier-tenedor Merci pour les explications, Lenormand. Il se trouve que j'étais "tombé sur" ce mur en février justement... 
C'est chouette de pouvoir mettre un nom sur cette œuvre. |
| Lenormand |
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Spécialiste Messages : 1935Depuis le 19 sep 2006 Normandie Basse |
Nicolas BAL a écrit : C'est chouette de pouvoir mettre un nom sur cette œuvre. J'ai pu mettre un nom sur les petites silhouettes découpées (photo 3) en revanche pour les gravures (photos 1 et 2) je mène l'enquête et vous tiendrai au courant. Quoiqu'il en soit Nicolas ton rendu noir et blanc est superbe et le reportage d'Inthebox est fort agréable. On peut ne pas aimer le résultat des bombistes mais il faut reconnaître un certain talent ! |
| Jose Horna |
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Régulier Messages : 135Depuis le 1 juin 2008 Bilbao / Pays Basque / Espagne |
Lenormand, les gravures m'ont fait penser à un nom très connu:
http://images.google.fr/images?hl=fr&gl=fr&q=brassai%20graffiti&um=1&ie=UTF-8&source=og&sa=N&tab=wi Eh oui, Brassai...! La liaison entre photographie, graffitti et gravures vient de loin. Belles photos et belle découverte! |
| Bresson |
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 Régulier Messages : 243Depuis le 1 juin 2008 Espagne / France (64) |
Leica M6 + Summilux 35 mm ASPH
Paris, Rue des Rosiers 
(Jerôme Mesnager) |
| fabrice deutscher |
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 Vieux briscard Messages : 5331Depuis le 2 juil 2009 Paris 3e |
Paris 19e M2 - 2.8/90 |
| Rive Gauche |
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 Spécialiste Messages : 1942Depuis le 2 juin 2008 Petit Montrouge |
Bresson a écrit : Paris, Rue des RosiersRue des Hospitalières Saint-Gervais. "Et demain matin, avec quelle facilité je me lèverai à cinq heures pour aller à ton enterrement. Je suis toujours si gentil aux enterrements." |
| Bresson |
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Régulier Messages : 243Depuis le 1 juin 2008 Espagne / France (64) |
Rive Gauche a écrit : Bresson a écrit : Paris, Rue des RosiersRue des Hospitalières Saint-Gervais. Ops, merci! |
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