retour au labo

Ekreviss
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Tiens, c'est marrant, je m'y remets moi aussi ces jours après 15 ans d'abstinence labo.

Pour ma part, c'est cuve Paterson obligatoire.

Film, ça va, ça vient. Longtemps fan des Adox, 25, 50 et 100. Ils ne se font plus. Longtemps fan du Plus-X. Il ne se fait plus. Longtemps fan de l'Ilford Pan 100. Il ne se fait plus, c'est du Kentmere 100.
Donc je me suis rabattu sur le Ferrania P30, le Potsdam 100, le Berlin 400.

Révélateur: Rodinal pour les films de 25 à 100 ISO. Atomal 49 pour les plus de 100 ISO.

Et tout une science du retournement que j'avais mis au point afin d'obtenir des négatifs pas trop difficiles à tirer.

Normalement premier développement ce soir... je me réjouis.
Ekreviss
DanyPirard
    Re: retour au labo
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j'ai bien reçu votre mail, merci ;-)
Robert
    Bilan d'un retour au labo
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Bonjour à tous,

ces quelques réflexions peuvent tenir place ici, après réalisation de mes " devoirs de vacances ".

J'ai longtemps eu un labo "non fixe" avec divers matériels dont, pour finir un LPL, mais j'ai dû cesser faute de temps car installation/désinstallation finissent par lasser.
Passage par une location de labo à Paris, puis scan + impression, le plus souvent en piézographie sur Canson Arches 88 actuellement après un phase Awagami Bambou.
Et, est revenue l'envie de baryté vrai, envie irrépressible.

Si mon expérience peut servir, voici une chronique quasi psychanalytique !

Les films : après des phases " touche à tout ", je suis resté fidèle à l'Acros 100 V1 et j'ai récemment épuisé presque tout mon stock avec quelques déboires avec les derniers,
périmés depuis 2012. Je vais faire un bout d'essai avec la Delta 100.
Moralité, n'achetez pas trop à la fois :lol:, congélateur ou pas. En 400, HP5 plus que Tri X. Même chose en 120, en 100 comme en 400..
En 4x5, je suis resté fidèle pendant des années au TXP 320, modèle de régularité sans surprise. Bien sûr, c'est devenu cher, mais je n'ai pas un gros débit.
Un essai récent de Bergger 400 Pancro m'a déçu, notamment par des défauts dans l'émulsion. La FP4 125 est entre les deux.

Développement des films

Il y a quelques années, j'ai fini par installer un labo à demeure dans une " maison de famille " à 450 km de Paris :lol: , ce qui veut dire accès intermittent.
Je suis passé par différentes phases, développement à Paris puis tirage là bas puis développement et tirages là bas voire développement en labo (cata, y compris en pro)
et je suis revenu aux développements de films dans les deux endroits, scan et impression à Paris, et tirages décentralisés...

Je reste fidèle à Paterson, à l'agitation initiale, en tapotant la cuve pour chasser les bulles, et une agitation toutes les 30 secondes.
Je n'ai que deux révélateurs, LC 29 à 1+19 ou 1+29, le plus souvent, ou HC 110, dilution B ou H, selon le type de photo et la recherche d'un étalement relatif du contraste.
Lavage méthode Ilford renforcée. Agent mouillant (5 ml/l, eau déminéralisée).
Et, point important (merci à Alesane du conseil), j'ai fini par acheter la trop chère armoire de séchage JOBO Mistral qui a résolu le problème des poussières
et supprimé la plus grande partie de la repique !

Le tirage

En vue de cette évolution, j'ai recherché des agrandisseurs et acheté au fil du temps, 1 Focomat 1 C et un Omega D3, sur summilux.net, qui étaient en piètre état, finalement,
et que j'ai fini par donner à des amateurs éclairés, puis un Kaiser VCP 6000 pour le 24x36 acheté à un juge d'instruction et j'ai bénéficié de dons, un Durst 659 et un Durst 800.
Je suis passé, comme autrefois, par toutes les discussions entre condenseur et diffuseur et j'en passe. Ne parlons pas des optiques et je n'utilise plus que deux Schneider (80 et 150) et un Rodenstock (50).
Aujourd'hui, je suis stabilisé avec un Durst 1205 Colidap dédié au noir et blanc du 24 x 36 au 4 x 5, le passe-vue du 4 x 5 amputant très légèrement les coins, ce qui n'est pas très grave,
n'ayant pas l'obsession du liséré noir en périphérie.
J'ai fini par opter pour des portes films sans verre dans le passe-vue du Durst, sauf pour le 4 x 5.

Après une phase de dispersion, je me suis fixé aux papiers Ilford, MG Classic (baryté) et Warmtone (baryté). Produits Ilford.
Rien à dire sinon ce que tout le monde connaît avec des variations entre les lots sans date de fabrication et des mésaventures aléatoires.
C'est d'ailleurs cela qui m'a poussé à essayer du FOMABROM Variant 111 MG et j'ai été surpris par la qualité, de belles tonalités et une bonne main, 280 grammes contre 255 à Ilford.

En pratique, étalonnage de chaque boîte, agitation et développement poussé à son terme (2 mn ou +), bain d'arêt (Tetenal), fixage (Ilford) et lavage en bacs successifs.

Pour les négatifs difficiles, j'utilise souvent le filtrage fractionné ("split grade") qui est assez fiable avec la tête du Durst 1205 qui est très stable.

Margeur 4 lames, c'est bien pratique !

Enfin, je me limite à deux formats, 24 x 30 pour un tirage 20 x 20 en 120/6x6 et 30 x 40 pour le reste, du 24 x 36 au 4 x 5
en passant par le 24 x 65 avec lequel je coupe la feuille de 30 x 40 en deux pour limiter le gaspillage avec 2 tirages sur une feuille en 15 x 40 fois 2.

Finition

Séchage sur clayettes puis compression à froid sous quelques dictionnaires encyclopédiques.
J'avais une presse à chaud rachetée à un pro qui fermait son labo, capricieuse au point de cramer ses résistances en fin de parcours.
Je m'en suis passé, mais je viens d'en racheter une sur Le Bon Coin, de bien meilleure qualité et les premières utilisations sont rassurantes.
Penser à mettre le papier à refroidir (pas trop chaud tout de même) émulsion vers le bas sur une surface froide.

Repique éventuelle (Pébéo et poil de martre).

Ne pas l'oublier que l'épreuve ne se juge qu'après toutes ces étapes, avec une bonne lumière, et qu'un peu de rigueur est nécessaire pour éviter trop de déboires.

Carnet de labo

J'ai gardé l'habitude de tout noter et c'est précieux pour comprendre les erreurs et refaire des tirages.

Donc, pour résumer : sauf envie particulière,

- éviter de varier les films,
- standardiser les développements,
- prendre le temps de choisir le bon agrandisseur, ce qui n'est pas facile en l'état du marché,
- rester fidèle à un papier,
- limiter les séances de tirages à quelques négatifs bien choisis,
- prendre des notes ! (la mémoire est parfois capricieuse).

La conclusion de tout cela est que, même si j'ai une petite production, une cinquantaine de tirage par an, je suis très heureux de garder une pratique argentique !!!
La solution scan + impression (piézo ou autre) est une bonne solution, notamment par le vaste choix des papiers, mais je continue de trouver qu'un tirage baryté prend la lumière autrement.
pemby
    Re: retour au labo
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languedoc
Grand , trés GRAND merci pour ces reflexions , expériences et autres récits trééééés interessants/passionnants !!!
Cordialement
Ekreviss
    Rep : Bilan d'un retour au labo
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Robert a écrit :

- éviter de varier les films,


C'est juste, mais je ne peux m'empêcher de tester ce qui sort ou ce qui ressort. :lol:

C'est comme cela que j'ai pu découvrir la P30 ou les Lomography. La FP4+ m'ennuie terriblement.

Cela dit je viens de développer les P30 dans du Rodinal 1+25; de toute beauté.

Bon labo,
Ekreviss
Alesane
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La synthèse de Robert est parfaite.

En ce qui concerne l'agrandisseur, le marché de la seconde main permet de trouver celui de son choix. Le choix doit tenir compte de l'environnement de travail. Si le tirage doit s'effectuer dans la salle de bains familiale avec montage avant et démontage après, on évitera de prendre un monstre comme un Beseler 23C ou Dichro ! Il doit tenir compte également des formats (du négatif et de l'agrandissement souhaité). Par contre, une des qualités essentielles d'un agrandisseur est sa stabilité. Et sur ce sujet les gammes semi-pro ou pro sont à privilégier par rapport aux gammes amateurs. Chez Durst par exemple, on privilégiera les gammes à partir de 800 (805, Laborator 1200 ou 900...). Les agrandisseurs américains sont excellents (Beseler, De Verre, Oméga) mais les pièces détachées et accessoires sont rares et onéreux. Idem pour les Focomat.

Un des inconvénients des gammes pro est qu'elles ont été utilisées par des... professionnels. D'où parfois des engins un peu fatigués (pour les agrandisseurs à crémaillère, l'état des pignons crantés est bien souvent éloquent). Autre point non négligeable : les ampoules. Pour comprendre le problème, voir le fil sur le V35 https://summilux.net/forums/viewtopic.php?f=16&t=110200. Et il n'y a pas que sur le V35 qu'on trouve ce problème !

Enfin, on trouve à des prix abordables des agrandisseurs équipées de têtes multigrades, Multigraph et autres. Ces têtes sont extrêmement pratiques car elles proposent une durée d'exposition et un grade et évitent une grande partie des tâtonnements propres au tirage. Par contre, comme les agrandisseurs qui les supportent elles ont de la bouteille (20, 30 ans voire plus) et quand l'électronique tombe en rade il est quasiment impossible de réparer. Dans ce cas, la seule solution est de changer la tête de l'agrandisseur.

Bref, on trouve toujours agrandisseur à son pied, quitte à faire de multiples essais comme Robert, mais des précautions sont à prendre. Bien évidemment on voit et, si possible on teste, avant d'acheter.
Clic
    Rep : Bilan d'un retour au labo
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Robert a écrit :
Bonjour à tous,

Après une phase de dispersion, je me suis fixé aux papiers Ilford, MG Classic (baryté) et Warmtone (baryté). Produits Ilford.

Idem pour moi avec margeur 40 x 50 4 lames
Robert a écrit :
Penser à mettre le papier à refroidir (pas trop chaud tout de même) émulsion vers le bas sur une surface froide.

A l'endroit ou à l'envers pas d'importance pour moi

Robert a écrit :
Repique éventuelle (Pébéo et poil de martre).


Les poussières viennent à 99% des condenseurs, pour cette raison il est préférable de choisir un agrandisseur type Leica à boîte à lumière, avec mon V35 les poussières connait pas mes négatifs sèchent à l'air libre sans précaution particulière, je n'aurais pas l'utilité d'une armoire à films.

Robert a écrit :


- rester fidèle à un papier,



Tout dépend du système, je l'ai déjà dit et je le redis avec l'analyseur Heiland Splitgrade les caractéristiques de tout les papiers du commerce sont dans le système il suffit de le choisir
Robert a écrit :

mais je continue de trouver qu'un tirage baryté prend la lumière autrement.

:content-anim:
"Lorsque vous photographiez des gens en couleur, vous photographiez leurs vêtements.
Mais quand vous photographiez des gens en noir et blanc, vous photographiez leurs âmes"
Ted Grant.
LE TALENT DU PHOTOGRAPHE EST A LA PRISE DE VUE.
Doc Henry
Vieux briscard
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Bonjour à Tous et bonjour Robert
"Donc, pour résumer : sauf envie particulière,
- éviter de varier les films,
- standardiser les développements,
- prendre le temps de choisir le bon agrandisseur, ce qui n'est pas facile en l'état du marché,
- rester fidèle à un papier,
- limiter les séances de tirages à quelques négatifs bien choisis,
- prendre des notes ! (la mémoire est parfois capricieuse)
"
Parfaite synthèse de la chose qu'est la photographie
Je suis resté Kodak TX et Kodak Portra depuis un bon moment maintenant malgré le prix qui grimpe et développement Kodak D76 en NB.
Tirage papier Ilford en NB avec mon vieux fidèle Focomat IC et optique Focotar et quel plaisir de développer soi même et tirer sur papier soi même dans un labo à sa disposition et disponible à tout moment.
Robert tu devrais aménager un petit coin labo pour un vieux routier comme toi.
Bonne journée à tous.
Robert
    Rep : Bilan d'un retour au labo
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Ekreviss a écrit :
Robert a écrit :

- éviter de varier les films,


C'est juste, mais je ne peux m'empêcher de tester ce qui sort ou ce qui ressort. :lol:

C'est comme cela que j'ai pu découvrir la P30 ou les Lomography. La FP4+ m'ennuie terriblement.

Cela dit je viens de développer les P30 dans du Rodinal 1+25; de toute beauté.

Bon labo,


Je comprends. Je vais essayer la Ferrania P30 :lol:

Quel Rodinal ???
Robert
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Alesane a écrit :
La synthèse de Robert est parfaite.

En ce qui concerne l'agrandisseur, le marché de la seconde main permet de trouver celui de son choix. Le choix doit tenir compte de l'environnement de travail. Si le tirage doit s'effectuer dans la salle de bains familiale avec montage avant et démontage après, on évitera de prendre un monstre comme un Beseler 23C ou Dichro ! Il doit tenir compte également des formats (du négatif et de l'agrandissement souhaité). Par contre, une des qualités essentielles d'un agrandisseur est sa stabilité. Et sur ce sujet les gammes semi-pro ou pro sont à privilégier par rapport aux gammes amateurs. Chez Durst par exemple, on privilégiera les gammes à partir de 800 (805, Laborator 1200 ou 900...). Les agrandisseurs américains sont excellents (Beseler, De Verre, Oméga) mais les pièces détachées et accessoires sont rares et onéreux. Idem pour les Focomat.

Un des inconvénients des gammes pro est qu'elles ont été utilisées par des... professionnels. D'où parfois des engins un peu fatigués (pour les agrandisseurs à crémaillère, l'état des pignons crantés est bien souvent éloquent). Autre point non négligeable : les ampoules. Pour comprendre le problème, voir le fil sur le V35 https://summilux.net/forums/viewtopic.php?f=16&t=110200. Et il n'y a pas que sur le V35 qu'on trouve ce problème !

Enfin, on trouve à des prix abordables des agrandisseurs équipées de têtes multigrades, Multigraph et autres. Ces têtes sont extrêmement pratiques car elles proposent une durée d'exposition et un grade et évitent une grande partie des tâtonnements propres au tirage. Par contre, comme les agrandisseurs qui les supportent elles ont de la bouteille (20, 30 ans voire plus) et quand l'électronique tombe en rade il est quasiment impossible de réparer. Dans ce cas, la seule solution est de changer la tête de l'agrandisseur.

Bref, on trouve toujours agrandisseur à son pied, quitte à faire de multiples essais comme Robert, mais des précautions sont à prendre. Bien évidemment on voit et, si possible on teste, avant d'acheter.


Merci, Alesane.
Les essais multiples sont la conséquence d'une idée préconçue de retourner au Focomat qui m'avait tant ému, mais... Même chose pour l'Omega.
Beaucoup de temps perdu en fait, même si cela a pu faire des heureux. L'étape intermédiaire a été un peu meilleur mais le Durst, j'ai oublié la référence exacte exact, était un modèle particulier et son filtrage (couleur) était très capricieux. Par le Durst à l'antique, très lourd, de Bolzano au Nord de l'Italie, était parfait pour le 24 x 36 et le 6 x 6 mais pas pour le 24 x 65. Enfin , restait le problème du 4 x 5.

On trouve des agrandisseurs "amateurs" pour pas cher et un bon agrandisseur coûte cher d'occasion car le bon matériel est encore recherché et reste rare.
Devere (UK) a refusé de m'en vendre un, refourbi ou neuf, sauf si j'allais le chercher en Angleterre... Kienzle (Allemagne) fait de bons produits, mais ils sont très chers et peu commerçants, même dans leur propre langue.
Odéon Photo a parfois des choses intéressantes et notamment des accessoires : https://www.summilux.net/ccl/fiche.php?id=29
Il n'en reste pas moins qu'il ne faut pas mégoter sur l'agrandisseur :idea:
Robert
    Rep : Bilan d'un retour au labo
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Clic a écrit :
Robert a écrit :
Bonjour à tous,

Après une phase de dispersion, je me suis fixé aux papiers Ilford, MG Classic (baryté) et Warmtone (baryté). Produits Ilford.

Idem pour moi avec margeur 40 x 50 4 lames
Robert a écrit :
Penser à mettre le papier à refroidir (pas trop chaud tout de même) émulsion vers le bas sur une surface froide.

A l'endroit ou à l'envers pas d'importance pour moi

Robert a écrit :
Repique éventuelle (Pébéo et poil de martre).


Les poussières viennent à 99% des condenseurs, pour cette raison il est préférable de choisir un agrandisseur type Leica à boîte à lumière, avec mon V35 les poussières connait pas mes négatifs sèchent à l'air libre sans précaution particulière, je n'aurais pas l'utilité d'une armoire à films.

Robert a écrit :


- rester fidèle à un papier,



Tout dépend du système, je l'ai déjà dit et je le redis avec l'analyseur Heiland Splitgrade les caractéristiques de tout les papiers du commerce sont dans le système il suffit de le choisir
Robert a écrit :

mais je continue de trouver qu'un tirage baryté prend la lumière autrement.

:content-anim:


Le Durst 1205 a un système à diffusion avec une boîte spécifique pour chaque format.
Les problèmes de poussières sont variables d'un endroit à un autre...

Est-ce de ce système là dont il est question : https://labo-argentique.com/656-heiland ... me-nu.html ???
J'avais calé devant les têtes...
D'autre part, les papiers ont des teintes de base différente, blanc plus ou pur ou plus ou moins chaud, sans parler d'épaisseur ou de teneur en argent ?
Robert
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Doc Henry a écrit :
Bonjour à Tous et bonjour Robert
"Donc, pour résumer : sauf envie particulière,
- éviter de varier les films,
- standardiser les développements,
- prendre le temps de choisir le bon agrandisseur, ce qui n'est pas facile en l'état du marché,
- rester fidèle à un papier,
- limiter les séances de tirages à quelques négatifs bien choisis,
- prendre des notes ! (la mémoire est parfois capricieuse)
"
Parfaite synthèse de la chose qu'est la photographie
Je suis resté Kodak TX et Kodak Portra depuis un bon moment maintenant malgré le prix qui grimpe et développement Kodak D76 en NB.
Tirage papier Ilford en NB avec mon vieux fidèle Focomat IC et optique Focotar et quel plaisir de développer soi même et tirer sur papier soi même dans un labo à sa disposition et disponible à tout moment.
Robert tu devrais aménager un petit coin labo pour un vieux routier comme toi.
Bonne journée à tous.


Merci, Doc.
Mais, j'ai un labo bien installé et très confortable, sauf qu'il est à distance, donc intermittent.
Je ne me vois avec deux labos :lol:
davidr
    Re: retour au labo
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Merci Robert pour cet excellent récit, où je me suis bien reconnu, et ses excellents conseils !

Mon conseil général maintenant à quelqu'un qui veut se mettre à l'argentique ou reprendre après une longue pause, est de prévoir un petit budget pour acheter du consommable (notamment des pellicules identiques) et de faire des séries de test, aussi bien pour les expositions que pour les développements. En format 135, c'est assez facile, si l'appareil le permet, en faisant par exemple une série de 10 photos et en rebobinant la pellicule pour découper les 10 vues (dans le noir) et remettre le reste de la pellicule dans l'appareil.

Je viens de voir que le Ferrania P30 n'est pas une ISO 30, mais une ISO 80... :lol: je testerai donc aussi à l'occasion.

David
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