"Pastille" noire dans le dos du Leica II

Zéphyr
    "Pastille" noire dans le dos du Leica II
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Bretagne gallo-romaine
Bonjour à tous,

Je me suis souvent posé la question et je n'ai pas trouvé de réponse dans les livres spécialisés: à quoi sert le bouchon, pastille ou plaque dans le dos du Leica II Couplex au milieu du gainage? Derrière le rideau, en déclenchant avec temps de pose Z on distingue une vis. Est ce un dispositif qui est utilisé lors de la fabrication de l'appareil ou autre? Les avis éclairés sont bienvenus.
Ne me dites pas que c'est pour vider l'eau de la baignoire :)



Geraud
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Vieux briscard
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Tu peux trouver la reponse sur le site-meme ;)

C'etait un dispositif permettant de verifier le bon reglage de l'appareil lors de sa fabrication.

Quelque chose d'extraordinaire que je remarque: personne ne s'est jamais plaint ici de problemes de "fuites" venant d'un eventuel vieillissement de sa fization pouvant laisser passer la lumiere. Pas mal apres 70 ans!

ps: peut-etre que les specialistes comme Jean ou Jean D. pourront nous dire si cette ouverture servait au reglage des vitesses, ou bien est reliee au reglade de la distance de fixation des objectifs interchangeables (voir la signification du "0" ici)

ps: si tu veux acheter une collerette pour le tiens... "Doug" en a pour pas cher!
Zéphyr
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Bretagne gallo-romaine
Je ne pense pas que cela serve pour régler l'objectif, car ce n'est pas au milieu. Mais je me trompe peut-être.
Dans le texte de présentation de Jean sur le Couplex je n'ai pas trouvé mention de ce détail.
J'ai regardé sur le site DAG, mais il me semble qu'ils n'ont plus de collerette en nickel, mais je vais leur écrire. Il m'en manque plusieurs et je n'ai que des chromées en réserve.
Bertrand S
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Il me semble que c'est pour vérifier le tirage optique du boitier à la construction. C'est à dire la distance entre le presse film et l'avant de la platine.
Ibergekumene tsores iz gut tsu dertseylin
(C'est un plaisir de raconter les ennuis passés)
Proverbe yiddish placé par Primo Levi en tête de Si c'est un Homme
Jean D.
    Un caractère archaïque des "Couplex" de 1932...
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Bonsoir ! Merci à Zéphyr pour ces illustrations. Effectivement, une "pastille" existe au milieu du dos des premiers Leica II (dit "modèle D" et en France "Couplex") et une assez grosse tête de vis en regard est visible par un orifice circulaire du presse-film.
Comme Géraud et Bertrand l’ont écrit, cela permettait de régler le tirage optique de l'appareil lors de sa fabrication : la distance entre le plan du film et la face avant de la platine (c’est-à-dire la face d’appui de l’objectif) ; cette distance est de 28,8 mm. Ce réglage s’effectuait simultanément :
  • optiquement depuis l’arrière, à travers un "regard" (orifice ménagé dans la ceinture), probablement en appréciant - au moyen d’un dispositif d’observation à fort grossissement - la netteté d’une image aérienne projetée dans le plan du film (ce qui implique la présence d’une deuxième petite ouverture dans le presse-film),
  • mécaniquement par l’avant, en intercalant de minces cales en papier noir sous la platine jusqu’à ce que la netteté de cette image soit jugée parfaite.
Une fois le réglage effectué, l’orifice de la ceinture était obturé, depuis l’intérieur par cette vis (de grand diamètre mais évidemment très courte), et depuis l’extérieur par l’application d’une sorte de cire colmatant le trou de la vulcanite et garantissant l’étanchéité à la lumière (constituant la "pastille" dure et lisse).
Ce mode de réglage a été supprimé l’année suivante, remplacé par un autre procédé opérant uniquement depuis l’avant.
Ainsi, les Leica II "Couplex" fabriqués en 1932 possèdent-ils quelques caractères archaïques (cités ici)… qui accroissent leur charme ! :roll:

Jean D.
Zéphyr
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Bretagne gallo-romaine
Merci Jean pour ces explications comme toujours détaillées. Effectivement un simple pied à coulisse n'était probablement pas suffisant. Je vais essayer de trouver plus la dessus en Allemagne.
Jean
    Re: Un caractère archaïque des "Couplex" de 1932..
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Jean D. a écrit :
Une fois le réglage effectué, l’orifice de la ceinture était obturé, depuis l’intérieur par cette vis (de grand diamètre mais évidemment très courte), et depuis l’extérieur par l’application d’une sorte de cire colmatant le trou de la vulcanite et garantissant l’étanchéité à la lumière (constituant la "pastille" dure et lisse).


J'amène ici une petite modification à ce que dit notre ami Jean. Ayant eu l'occasion de voir de près des ceintures nues de boîtiers antérieurs à 1933, porteuses donc de cet orifice de réglage obturé par un bouchon vissant donc amovible, j'ai pu constater que cet obturateur en laiton plein, une fois vissé à fond dépasse la ceinture exactement de l'épaisseur de la vulcanite. Sa surface est peinte en noir et affleure donc le revêtement une fois mis en place. Cette vis-bouchon est parfaitement étanche à la lumière et l'orifice prévu dans la vulcanite s'y adapte avec une grande précision.
Jean

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