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Docteur Gradus ad Parnassum

MessagePosté: dimanche 27 novembre 2005 - 22:31
par marielle
Les mains de ma fille sur le piano familial, en train de jouer Debussy.







:iboitier: MP :iobj: summilux 50 :ifilm: Tri-X (800 iso)

Edit : j'ai rajouté la troisième photo après-coup, car on y voit bien, je trouve, le jeu des mains très mobile de cette partition de Debussy.

MessagePosté: dimanche 27 novembre 2005 - 22:36
par Bertrand S
Superbes
J'ai toujours admiré les musicien(nes) :applaudir: , car je n'ai jamais put tiré un son audible d'un instrument de musique.:roll:
Ma seule formation était les cours de flutte du collège.

MessagePosté: dimanche 27 novembre 2005 - 22:49
par Eric Bascoul
:D j'aime beaucoup ces deux images ! Yes ! :D :applaudir: :content: 8)

MessagePosté: dimanche 27 novembre 2005 - 23:25
par Jean-Yves
Die Musik wie ein Blut(hner) flüsst aus der Brust ... :wink:

Beau piano !

MessagePosté: lundi 28 novembre 2005 - 7:40
par Sherlock
Belles images ... faites à portée de mains !

Beau modelé et on voit bien le doigté.

Et ce piano est beau comme un Leica M.

Merci.

MessagePosté: lundi 28 novembre 2005 - 8:27
par Coignet
C'est un Blüthner, un piano extraordinaire. Blüthner avait opté pour une technique particulière sur ses pianos, qu'il est le seul à avoir mise en œuvre : sur le cadre en fonte, au dessus de chaque ensemble de cordes (il y en a entre deux et quatre par note suivant le type de corde et la hauteur de la note), il y a une corde supplémentaire tendue au-dessus de la nappe de cordes, non frappée, non atteinte non plus par les étouffoirs, et qui produit des harmoniques supplémentaires. C'est un piano à la fois doux, et brillant !
Cela est vrai pour les anciens Blüthner, d'avant le mur (ce qui doit être le cas de celui-ci). Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant.

MessagePosté: lundi 28 novembre 2005 - 8:34
par marielle
Coignet a écrit :
C'est un Blüthner, un piano extraordinaire. Blüthner avait opté pour une technique particulière sur ses pianos, qu'il est le seul à avoir mise en œuvre : sur le cadre en fonte, au dessus de chaque ensemble de cordes (il y en a entre deux et quatre par note suivant le type de corde et la hauteur de la note), il y a une corde suppléentaire tendue au-dessus de la nappe de corde, non frappée, non atteinte non plus pas les étouffoirs, et qui produit des harmoniques supplémentaires. C'est un piano à la fois doux, et brillant !
Cela est vrai pour les anciens Blüthner, d'avant le mur (ce qui doit être le cas de celui-ci). Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant.

Exact !
C'est un Blüthner d'avant-guerre, même. Une vraie merveille de douceur.
Dans ma famille depuis 3 générations de musiciens.

MessagePosté: lundi 28 novembre 2005 - 9:09
par Green
J'aime les compositions graphiques et dynamiques de cette série.

Super sympa !

MessagePosté: lundi 28 novembre 2005 - 11:55
par Jean D.
Bravo à Marielle pour ces deux belles images !
Laurent Coignet a écrit :
(...) sur le cadre en fonte, au dessus de chaque ensemble de cordes (...), il y a une corde supplémentaire tendue au-dessus de la nappe de cordes, non frappée, non atteinte non plus par les étouffoirs, et qui produit des harmoniques supplémentaires. (...)
C'est ce qu'on appelle une corde sympathique : elle vibre par "sympathie", entrant en résonance avec certaines fréquences sonores.

Jean D.

MessagePosté: lundi 28 novembre 2005 - 18:40
par d@vy
Bravo pour ces belles images Marielle (j’aime bien la 2 avec la main gauche floue)
Pour la petite histoire, ce Doctor Gradus ad Parnassum est tiré du recueil Children’Corner que Debussy a dédié à sa fille.C’est un clin d’œil sarcastique sur les exercices de piano (Clementi par exemple) dont Debussy ne concevait pas l’utilité réelle (manque de musicalité…).
Marielle a écrit :
Edit : j'ai rajouté la troisième photo après-coup, car on y voit bien, je trouve, le jeu des mains très mobile de cette partition de Debussy.

Bravo aussi pour ta fille qui attaque ce morceau en apparence facile mais qui regorge d’arpèges, ce qui ajouté à la vitesse d’exécution apparaît comme un défi de virtuosité. Et puis Debussy d’une manière générale ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile à jouer musicalement.
Ecoutez Arturo Benedetti Michelangeli (personnage énigmatique) l’un des grands interprètes de Debussy et vous entrez dans un monde féerique.
Coignet a écrit :
Cela est vrai pour les anciens Blüthner, d'avant le mur (ce qui doit être le cas de celui-ci). Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant.

Blüthner soutient encore maintenant la comparaison avec les marques de prestige telles Steinway, Bechstein, Bösendorfer(tarif moins cher que Steinway, mais quand même plus de 40 000€ un 1/4Q et + de 60 000 pour un Steinway :evil: :mrgreen: ). A ce niveau là de qualité (et de prix) après tout est affaire de goût.

MessagePosté: jeudi 1 décembre 2005 - 14:00
par PAT
:applaudir:
Belles images , à ne pas mettre en "touche"
:D PAT

MessagePosté: vendredi 9 décembre 2005 - 0:23
par marielle
Les mêmes mains, quelques jours plus tard (toujours ce sacré Debussy qui fait des doigtés incroyables) :



Leur propriétaire :



:iboitier: R8 :iobj: macro-elmarit 60-R :ifilm: Tri-X à 800

MessagePosté: lundi 12 décembre 2005 - 9:47
par Jean-Yves
marielle a écrit :
Les mêmes mains, quelques jours plus tard (toujours ce sacré Debussy qui fait des doigtés incroyables) :


:iboitier: R8 :iobj: macro-elmarit 60-R :ifilm: Tri-X à 800




Chapeau !

PS : Delphine, dis-nous, est-ce que tu as posé exprès ou bien est-ce de l'instantané ?
Dans le deuxième cas, chapeau BAS ! :)

MessagePosté: lundi 12 décembre 2005 - 11:02
par Chabada
Jean-Yves a écrit :
marielle a écrit :
Les mêmes mains, quelques jours plus tard (toujours ce sacré Debussy qui fait des doigtés incroyables) :


:iboitier: R8 :iobj: macro-elmarit 60-R :ifilm: Tri-X à 800


Dans le deuxième cas, chapeau BAS ! :)

Ma préférée de loinnnnnnnnnnnnnnn :wink:
Symphonie pour le N&B.

MessagePosté: lundi 12 décembre 2005 - 11:19
par Coignet
Ce n'est probablement pas du Leica, je ne connais pas l'auteur…
Ce sont les mains de Dinu Lipatti, en 1941.
Qui reste pour moi, malgré les années qui passent, LE pianiste.