Page 1 sur 1

Dans une bergerie-fromagerie de montagne

MessagePosté: mardi 30 août 2005 - 0:23
par marielle
Dans mon hameau de montagne, face à la Meije, un enfant du pays et son neveu vivent de leur production de fromage qui reste artisanale. Quel que soit le temps, le soleil de l'été, le vent, le froid ou la neige, ils mènent la vie de berger avec leur troupeau de chèvres, l'étable avec quelques vaches, et une fromagerie familiale nouvellement installée, permettant aux vacanciers de passage de manger des fromages succulents, et boire du lait encore tiède. Un vrai délice.
Avec gentillesse, ils m'ont permis de les suivre pendant une journée, de la sortie dans les alpages à la traite, en passant par toutes les étapes de la fabrication des fromages.
En voici quelques photos choisies.

La sortie matinale de l'étable




Derrière, les fameuses terrasses (photographiées et montrées sur un autre post)


Les chèvres sont laissées pour la journée en liberté


Après avoir laissé les chèvres, on passe à la fabrication du fromage

La traite du matin (6h30 ! je n'étais pas réveillée... c'étaient quand même mes vacances !) est versée dans un chaudron qui sera amené (avec de la presure, pour qu'il caille) à 32 ° afin de faire des tommes


La température est vérifiée soigneusement


A la bonne température, le caillé repose pendant 35 min, puis va être rechauffé tout en étant remué à la main pour casser le caillé en petits morceaux


Juste de la bonne taille pour que le fromage ne soit pas ni trop fin, ni avec des trous


Il est ensuite versé dans des moules où les fromages vont égoutter, puis être pressés, afin d'obtenir l'aspect voulu


puis ils seront retournés plusieurs fois pendant le sêchage


et disposés sur des claies pendant plusieurs semaines


et régulièrement débarrassés des "poils de chats", moisissure naturelle qui se dépose sur la croûte


Parallèlement, on fabrique les petits fromages frais (sans réchauffage) : le lait caille avec de la présure. Les moules sont disposés sur la table de travail


Le petit lait (qui s'est séparé du caillé) est enlevé, et les fromages sont moulés à la louche


Ils sont ensuite démoulés, puis disposés sur des claies où ils seront salés (sauf si on veut les garder en faisselle) et eux aussi, retournés régulièrement


On peut les manger frais, demi-secs, ou secs (inutile de vous dire que des secs, on n'en a presque jamais, les frais et demi-secs étant vendus en un rien de temps...)


Ensuite, vaisselle et grand nettoyage




Il est temps d'aller chercher les vaches pour la traite du soir






et les chèvres




Un grand merci à Jean-Michel et Mickael, peu enclins aux photos, qui ont accepté de bonne grâce ma présence auprès d'eux.

:iboitier: MP :ifilm: Tri-X et T-max 3200 exposé à 1600 :iobj: Tri-elmar II

Grave !

MessagePosté: mardi 30 août 2005 - 0:43
par zekkar
Houla, houla Marielle ! Avez-vous pensé à faire signer un Papir aux chévres et aux vaches ?
Vous allez avoir NATHALIE sur le dos et la SPA pour La défense du droit à l'image :lol: et le préjudice moral subit en montrant ses pis (?) sur un site public ?
MDRR (Mike Dixit)
Ps :

Serieusement :
Un bon sujet bien couvert dans le style "Vivre en France"
Mais pour ce genre de couverture en lumiére dispo le tri-elmar se couche et on sait pas ou télémétrer pour focaliser sur l'action des acteurs.
Mais à AMHA (chui prudent hein ?)

MessagePosté: mardi 30 août 2005 - 0:52
par Filament
Superbe reportage, même si je n'aime pas le fromage. Toutes les étapes ont l'air très physiques.

MessagePosté: mardi 30 août 2005 - 0:57
par Jean D.
( Jacques va nous faire devenir chèvre ! ) :wink:
Moi, j'adore le fromage !
Merci Marielle pour ce reportage détaillé qui nous enseigne la fabrication de ces fromages et nous montre la vie de Jean-Michel et Mickael dans ce hameau de montagne, face à la Meije !
Bel exemple de photographie en lumière souvent faible.

Jean D.

Re: Grave !

MessagePosté: mardi 30 août 2005 - 1:06
par marielle
zekkar a écrit :
Mais pour ce genre de couverture en lumiére dispo le tri-elmar se couche et on sait pas ou télémétrer pour focaliser sur l'action des acteurs.
Mais à AMHA (chui prudent hein ?)


Sur ce coup-là, j'ai été un peu "légère". J'aurais dû prendre mon beau summilux 50. Mais les espaces intérieurs étaient étroits, j'avais peur de ne pas avoir assez de recul.
Et il y avait un contraste énorme entre l'étable (sombre) et la fromagerie (murs, plafond, sol blancs... comme le fromage - blanc lui aussi). Par moments, j'ai regretté d'avoir chargé une Tmax 3200...

Filament a écrit :
qu'il n'aimait pas le fromage


Jean D. a écrit :
quant à lui qu'il l'aimait...


Mickael, jeune chevrier, adore le lait mais n'aime pas le fomage. En revanche, il se passionne pour sa fabrication. Comme quoi...

Vu sous le fromager !

MessagePosté: mardi 30 août 2005 - 1:15
par zekkar
Hé ! quand on bosse de plus en plus Pro :
Eventail des sujets : GEO, Men at Works et Vivre en France le MP en 28 et le M3 en 50 et le tri-elmar pour les ceusses qui veulent de "l'universel tout en un" et on oublie la Tmax.
HEU AMHA... Vous verrez 2 M comme Marielle Magnum look..... et TX/Hp5 de 200 à 1600 en jules process ça va viendre :wink:
Le Batéké
Zekkar

Re: Vu sous le fromager !

MessagePosté: mardi 30 août 2005 - 6:50
par marielle
zekkar a écrit :
...Vous verrez 2 M...TX/Hp5 de 200 à 1600 en jules process ...le MP en 28 et le M3 en 50 ...


C'est dingue, mais je n'y avais pas pensé :oops:
Pour moi, 2M c'était un pour la couleur, un pour le NB.
Je n'avais pas pensé à 2 focales et 2 sensibilités de films différentes :roll: .

Quelle nulle :evil:

Merci zekkar !

Re: Vu sous le fromager !

MessagePosté: mercredi 31 août 2005 - 22:37
par Jean-Yves
marielle a écrit :
zekkar a écrit :
...Vous verrez 2 M...TX/Hp5 de 200 à 1600 en jules process ...le MP en 28 et le M3 en 50 ...


C'est dingue, mais je n'y avais pas pensé :oops:
Pour moi, 2M c'était un pour la couleur, un pour le NB.
Je n'avais pas pensé à 2 focales et 2 sensibilités de films différentes :roll: .

Quelle nulle :evil:

Merci zekkar !


On ne va pas en faire un fromage :lol: :lol: :lol: !
Merci Marielle pour ce reportage sensible.
Mon petit grain de sel en ce qui concerne le matos : après quelques années de voyages avec des M, et une dernière expérience cet été au Vietnam, je pense de plus en plus qu'en ce qui me concerne c'est 1 boitier et une focale. Plus on en a dans le sac, plus on hésite, et moins on est performant sur un créneau donné. L'avantage du deuxième boitier est, comme le suggère Jacques, de pouvoir changer de sensibilité. Mais, manque de vase, c'est toujours le bon caillou qui est sur l'autre :lol: ! Je me demande si Richard n'a pas raison : de la Tx exposée à 800, par exemple, et une focale qui ouvre grand (disons f:2) : s'il fait trop de lumière en extérieur, on visse un filtre gris ou coloré et c'est tout... A discuter en tout cas. Au Vietnam, je me suis dit : 'l'Asie = beaucoup de lumière" et hop ! du 100 asa dans le M2. Ben, toutes mes photos prises en moto à la volée sont floues, du fait d'un manque terrible de PdC. A Naples, par exemple, je n'avais qu'un Elmar et un M4 avec de la Tx, donc pas d'états d'âmes et c'est un de mes meilleurs souvenirs photographiques. On en reparlera sur le forum Voyages... :wink: