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Plage du Prado, Marseille

Bonjour,
Une plage encore déserte...

J'aime bien les distances que tu t'imposes vis à vis du sujet (des sujets) de tes photos.
Celle-ci (tout particulièrement), me fait penser aux clichés qui illustrent ce magnifique bouquin de R. Depardon "Errances".
Félicitations

Bonne journée

amicalement

Merci Juan,

La référence à Depardon (imméritée) me touche particulièrement. Si les Américains de Robert Frank m'ont ouverts à la photo (choc initial, prose de Jack Kerouac en sus, lui aussi assis parmi mes folles compagnies littéraires), Depardon m'est depuis vingt et quelques années compagnon essentiel.

Errance. Le mot est d'une beauté redoutable ; on le cajole à part soi et espérons nous y perdre un peu plus (comme Ulysse captif désire se perdre en la sublime Calypso). J'ai ce livre dû acquérir un nombre irraisonnable de fois. Mon enthousiasme pour lui est tel que je l'offre à tous ceux qui sont victimes de mon irrépressible et incohérent égarement photo-littéraire and Co. Et chaque fois le rachète en prévision d'un crime nouveau.

Les tons sont trés subtils ce jour là pas de soleil c'est évident c'est plaisant à regarder seul petit reproche ( pardon d'avance ) concerne le cadrage la photo est un peu trop partagée en deux un peu moins de ciel peut-être ...

Merci Bernard,

A mes yeux, souvent s'impose le partage de l'image au milieu. Un espace déserté. Tendu.

MMP
Hommage à tes Images, si merveilleusement pleines de "vide"
et à toi, my Brother-in-Arms !
je sens ta présence, je sens que tu nous "lis" !
tu me manques.
@+, je le souhaite

Dido,
A moi aussi, il me manque. L'autre jour j'ai vu (sur ce site) une photo de Lisbonne, et j'ai pensé immédiatement à lui. Fin connaisseur de l'oeuvre de Fernando Pessoa (poète portuguais) et très bon photographe.
Bon, si tu nous lis...toutes mes sympathies.
juan

Merci pour lui
Juan, je te sais fin connaisseur des "choses subtiles"
et MMP est , comme toi
à sa façon, un grand Mr en photographie,

un vrai poète du labo,
un homme à la compréhension si sensible,
qu'il a préfèré, s'effacer plutôt que de "déranger"
un être rare, lui aussi, et je me l'aime-tout-plein-bien !
mon frère-de-justes-combats

reviens-nous, Mr Marc ! . please !!!