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En Sicile... l'histoire d'une pulsion.

Je voulais imiter Sieff mais c'était manifestement raté. Il ne faut jamais forcer son modèle. En même temps, cette réticence, crée un sorte de tension photographique perceptible dans la photo. Je pense que cela se comprend aisément. Quand le coeur chavire, l'horizon penche. On appelle cela de l'inclination...

Que reste-t-il, aujourd'hui, de cet instant dans cette image ?
Je vous le demande, mais j'ai mon idée... : le dédoublement du profil pudiquement détourné avec l'arête rocheuse en arrière-plan. 8)

c'est vrai... cette image est finalement très graphique... Moi j'aime bien... et avec un peu plus de contraste, ça donnerait quoi ?

Je pense que c'est raté par ce que le cadrage n'est pas homogène et que ça manque de peps sur la poitrine et les bras !

La différence de tewyure entre le maillot de bain et la peau n'est pas perceptible.

Pour l'horizon, ce n'est pas grave ! le regard du modèmle le décrit suffisamment.

hérisson

Moi j'aime bien. Elle fait tres annee 60 cette photo. Dommage pour l'horizon en effet ...

Fred

Moi aussi, j'aime bien cette photographie telle qu'elle est. Le décor est magnifique.

Jean-Yves,

ta photo est difficile, mais elle ne laisse pas indifférent, ce qui est déjà un début de réussite

Elle dégage immédiatement une certaine atmosphère surranée des fifties,
et effectivement le dédoublement du profil est incroyable

L'horizon, je ne l'avais même pas remarqué !

Et finalement, il y a aussi le courage, le courage de montrer le corps d'une vraie femme,
par les temps qui courent, où l'on ne nous montre que
des corps tellement parfaits qu'il en sont quasiment virtuels, que non
seulement aucune femme ne s'y reconnaît, mais en plus, cela finit par
créer des complexes absurdes.

Une citation m'avait frappée sur le blog de Mr. Critique: c'était quelque chose
comme "... vaincre sa pudeur, sans la perdre ..."

Et bien, ici, c'est vraiment ça, c'est beau, et je te félicite Jean-Yves,
ainsi que ton modèle

voilà, il est tard, et j'espère que je n'ai pas dis trop de conneries, car le
terrain est assez glissant, mais je préfère vivre dangereusement que
mourir sans avoir rien fait à force de ne pas prendre de risques

Merci François, pour ces mots justes. Il arrive souvent qu'elle se trouve très moche quand je lui montre des photos d'elle. Moi j'ai tout le temps envie de la photographier. On ne voit probablement pas les mêmes choses (elle a pourtant un oeil très sûr et est mon meilleur critique ; mais quand l'affect s'en mêle...).
Amitié
JY