Merci à tous, j'avoue avoir été le premier surpris par cette photo "test"
(j'ai grillé une bobine en 30 minutes juste pour voir si cet appareil/objectif que j'ai acheté pour mon frère était en ordre).
A présent je me demande si je ne vais pas garder le tout, car la visée du M3 avec un 50 est un pur régal, et si j'ai
qualifié la bête de "vieux truc", c'est par pure provoc, et ça a marché, n'est-ce pas zekkar?
En vérité j'avais tout de même pressenti qu'il y avait quelque chose à faire, en faisant poser ma fille dans l'ombre,
sous le noisetier, avec cet arrière plan très lumineux. Mais le résultat fût au-delà de mes espérances, je reste lucide,
je sais qu'il y a toujours une part de chance pour réunir tous les éléments nécessaires, d'ailleurs je regrette la main coupée
A Alain, je réponds que je fais constamment le grand écart entre complicité et autorité, inutile de préciser de quel
côté je penche le plus ...
Nathalie, je viens seulement de comprendre ton allusion à la balançoire

, parfois je suis "dur de comprenure", et
justement la pose impertinente, comme tu le dis, veux dire:
"
dépêche toi de prendre la photo, que je puisse continuer à jouer"
Pour les aspects techniques, certains d'entre vous savent que j'ai ma petite théorie, sur le rapport entre le
manque de correction des aberrations chromatiques (des optiques anciennes) et la qualité du bokeh qui confère
aux images une certaine tridimensionnalité
Il y a aussi pour moi une évidence, c’est que les optiques asphériques, à
ouverture égale, ont une profondeur de champ plus importante, donc il
est plus difficile de détacher le sujet et de donner une impression de
relief. Cette profondeur de champ plus importante, qui ne s’explique pas
par la théorie, s’explique peut-être par le fait que la transition net/flou est
plus progressive, tandis qu’ici sur le summilux elle est plus brutale
Mais tout ceci ne me fera pas renier tous les progrès de l’optique, qui sont
immédiatement visibles en diapo, et surtout qu’il faut aussi vivre avec son
temps : n’oublions pas que HCB, Erwitt, et d’autres, lorsqu’ils utilisaient
un IIIc ou un M3, ils avaient le nec le plus ultra de leur époque. HCB lui-
même était un fervent testeur d’optiques, et a commis quelques infidélités
à la marque, lorsqu’il a (temporairement) estimé que les optiques Zeiss
étaient meilleures. Il aurait sûrement échangé son matériel contre un 28,
35 et 50 asphériques, s’ils avaient existé à l’époque