une petite heure avec Teresa

zekkar
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J'ai écrit : Interview on voit bien qu'elle parle longtemps à Juan, et que dans les rares légendes, Juan dit DE quoi elle parle.
Le format Interview + questions-réponses existe dans tous les Mags, mais pas ICI :?:
Encore des amateurs de Leica pur et dur :evil:
Par ailleurs, Juan est un très bon reporter alors....
Zekkar y dit qu'il aimerait aussi le dialogue et . /
y a qua le virer :P
Enfin je m'adresse à Juan avec qui je cause reportage et pas à la communauté.
EDIT :
Ps Pour moi ceci n'est PAS une série de portrait mais un Interview LIVE
michel (proteus)
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metz
jacques a écrit:
citation :
y a qua le virer

jacques,
tu vas nous obliger un faire une nouvelle manif :wink:
bien amicalement
michel
si vous voulez voir l'invisible, observez attentivement le visible
Bernard
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Vieux briscard
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La curiosité est un vilain défaut...
Filament
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Juan, cette série de portrait est véritablement superbe. J'ai une petite préférence pour la sixième.
villegas juan carlos
    d'accord, Jacques
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Merci, Fil :D

Ok. Jacques a raison, il y manque des mots. D’autant plus qu’il a fait des gros efforts pour que l’on arrive à se faire une idée de ce que c’est que le reportage photographique. (merci encore!)

Hélas, j’ai pas la plume de Jean-Yves :cry: . Je vais pourtant essayer de raconter ce petit moment avec Teresa.

...Nous avons traversé la Place San Martín, puis descendus la rue Alvear, avant de nous installer dans un petit café près d’angle de cette rue et de la rue San Martín.

Au début, elle m’a parlé de ses écrits (son jardin secret) qu’elle ne veut pas encore dévoiler (hésitations, un poil de timidité sur les photos). Puis la conversation a évolueé vers la danse. Teresa danse très bien le tango. (là, elle rêve sur le photos, et devient plus extrovertie)

On a causé (aussi) sur les éventuels rapports entre le tango (rythme) et la photo...Bref, tout cela pendant que je mangeais un plat de raviolis, Teresa n'a pris qu'un café.

Je crois que Teresa deviendra bientôt une summiluxienne :D
La photographie est la discipline de l'évidence en un millième de seconde de délire. Bernard Plossu
http://barnackla404.blogspot.com/
Jean-Yves
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zekkar a écrit :
...Pour moi ceci n'est PAS une série de portrait mais un Interview LIVE


Je suis assez d'accord maître camarade ! :)
"La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein.
Vincent
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Je maintiens ma position. Ce qu'elle raconte ne m'intéresse pas. Et ce ne sont pas les explications de juan, aussi détaillées et longues soient-elles, qui me donneront quoi que ce soit de plus que les images seules. Ce qu'elle a dit et ce que juan a écouté n'étaient que des conditions pour que ces photos existent. Ces conditions sont accessoires par rapport aux images.

Si juan était écrivain, je lui dirais que je me moque de savoir exactement à quoi Theresa ressemble en vrai. J'écouterais, je ne regarderais pas.

Je ne comprends pas cet intégrisme de la forme que serait censée devoir prendre telle ou telle expérience photographique. La force des images de juan vient justement de leur absence de concession. Il me paraît difficile d'y adjoindre un texte qui ajoute quelque chose. Par contre, il me paraît facile de réduire la portée des images en les sur-commentant. Le risque de les rendre triviales, communes, en les intégrant dans un propos général, qui devra obéir à d'autres conventions, qui n'intéressent peut-être pas juan, me semble grand.

En l'état, les petites annotations de juan s'intègrent parfaitement, elles en disent juste assez, expriment quelque chose du regard de juan sur son amie.

Non, vraiment, plus ce serait trop.
Si on ne s'émeut que devant un palmier, c'est con, parce qu'il y a des jours où les platanes sont formidables. Robert Doisneau
Jean-Yves
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Lille, Paris
Vincent, ta remarque me semble très pertinente :) !
Attention toutefois à l'autre intégrisme, qui prétend que les photos se passent de légende. C'est vrai pour certaines, qui ne disent que peu de choses, ou qui laissent l'imagination vagabonder dans leurs tableaux. Mais ce n'est pas vrai pour les photos de magazine, les reportages (ou alors ce serait très dangereux, au moins autant que l'inverse - car au texte et à la photo correspondent deux editing croisés, deux responsabilités éditoriales distinctes). C'est, je crois, le sens de ce que disait Zekkar. 8)
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PAT
    Re: d'accord, Jacques
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SANARY 83
villegas juan carlos a écrit :

..Bref, tout cela pendant que je mangeais un plat de raviolis, Teresa n'a pris qu'un café.

:D

Et bien encore plus de félicitations pour ta dextérité , car prendre un telle série de photos en mangeant un plat de raviolis :!:
Moi j'aurais mis de la sauce tomate sur l'objectif.....
:oops:

Amicalement
PAT
chris
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boulogne-billancourt
merci juan de votre belle série, comme d'autres, je la préfère sans le texte, on peut plus imaginer un ensemble d'hypothèses, surtout avec quelqu'un d'aussi expressif ! et puis tout se fait sur la séquence, pourquoi pas nous en donner encore plus à partir de votre rouleau initial ?

A propos d'expressif : j'en profite pour vous recommander le dernier film de Jarmush (Broken Flowers), pour le jeu de Bill Murray et en particulier une scène quasi-photographique, où il reste pratiquement sans bouger pendant 2 minutes en écoutant de la musique.. et en exprimant plein de choses avec quelques mouvements de visage et de mains... à voir absolument !
"dans l'obscurité existe la lumière, ne regardez pas avec une vision obscure" (prov. Zen)

chris
alain.besancon
    mes excuses
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Vieux briscard
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Pat, excuses moi, je vais souvent en Italie et je te l'affirme: pour les raviolis, la fourchette est infiniement plus pratique que le Summicron.

Alain :arrow:
sorry: oui cette jeune femme donne bien des envies de discussion tellement elle paraît pétillante ... bravo Juan Carlos
M un jour, M toujours mais aussi CL et Pixii
Bernard
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Vieux briscard
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et pour conclure ...ils étaient comment ces raviolis... :mrgreen:
michel (proteus)
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metz
chris a écrit:
citation :
A propos d'expressif : j'en profite pour vous recommander le dernier film de Jarmush (Broken Flowers), pour le jeu de Bill Murray et en particulier une scène quasi-photographique, où il reste pratiquement sans bouger pendant 2 minutes en écoutant de la musique.. et en exprimant plein de choses avec quelques mouvements de visage et de mains... à voir absolument !

tout à fait d'accord avec toi
broken flowers est un film à voir absolument
pour bill muray et pour la façon dont jarmush ce "road movie" sentimental qu'il détourne du genre
michel
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Vincent
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Cherbourg
Jean-Yves a écrit :
Vincent, ta remarque me semble très pertinente :) !
Attention toutefois à l'autre intégrisme, qui prétend que les photos se passent de légende. C'est vrai pour certaines, qui ne disent que peu de choses, ou qui laissent l'imagination vagabonder dans leurs tableaux. Mais ce n'est pas vrai pour les photos de magazine, les reportages (ou alors ce serait très dangereux, au moins autant que l'inverse - car au texte et à la photo correspondent deux editing croisés, deux responsabilités éditoriales distinctes). C'est, je crois, le sens de ce que disait Zekkar. 8)


Bien sûr, je ne dis pas que TOUTES les photos tiennent par elle-même. J'ai même dit précisément le contraire récemment à propos d'une image de Wilfrid (critique).

Les responsabilités éditoriales, eh bien, ma foi, je ne vois pas ce qu'elles viennent faire ici, où ce sont des gars (et des filles) tout seuls qui prennent les images qu'ils veulent, les montrent dans l'ordre qu'ils veulent, et les commentent ou non comme ils veulent.

Sur l'intégrisme, je suis bien d'accord avec toi. D'ailleurs, je suis moi-même un apeupréïste militant. Avec 'leïcaïste', ce sont les seuls 'ismes' dont je me réclame encore. C'est aussi ce qui m'amène à mal comprendre quand on me dit 'Il aurait fallu faire comme-ci ou comme-ça' sans me dire pourquoi, sinon que c'est l'usage.

En l'occurence, je pense sincèrement qu'un texte, même bien écrit et intéressant, détournerait l'attention des images, ce qui serait quand même bien malheureux.

Sinon, manger des raviolis avec un M dans les mains, il n'y aurait pas un article de la convention de Genève qui parle de ça ?
Si on ne s'émeut que devant un palmier, c'est con, parce qu'il y a des jours où les platanes sont formidables. Robert Doisneau
Jean-Sébastien (Focus16)
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J'arrive un peu tard. Mais c'est un très beau film. Elles "tiennent" parce qu'elle sont ensemble et l'exercice est réussi.

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