Après quelques aventures, j'ai pu mettre en service l'Epson SC P 800 et sortir un premier tirage .Sur le conseil de Patrick (Taos), j'ai opté pour les cartouches proposées par Farbenwerk qui ressemblent fortement à bien d'autres.La méthode recommandée par Farbenwerk pour initialiser les cartouches est un peu différentes de celle préconisée par John Cone,
mais il m'a paru prudent de la respecter.
C'est un poil fastidieux mais logique et cela supprime la nécessité d'aspirer l'encre d'une cartouche nouvelle avant de la mettre dans l'imprimante.
Une fois mises en place, elles ont été reconnues par l'imprimante sans problème et l'initialisation s'est faite sans gag.Il n'y a pas besoin de récupérer des puces sur des anciennes cartouches, ce qui est un grand progrès.
Il semble que les imprimantes destinées au marché européen ne soient pas restreintes par Epson
car celles vendues sur le marché américain le sont.
Un avertissement figure d'ailleurs sur les sites de vendeurs de cartouches.
La prise en main de la SC P 800 change des habitudes de la 3880 qui avait quelques avantages : 3 modes de chargement
(feuille à feuille, frontal et arrière). La SC P 800 n'accepte que le feuille à feuille et le chargement frontal, sauf erreur.
Il n'y a pas de réglage de l'écartement et il faut choisir son type de papier sur le tableau de l'imprimante qui nécessite
un certain nombre d'étapes et de manipulations plutôt fastidieuses. Question d'habitude.
J'ai eu quelques problèmes de chargement par le feuille à feuille car les habitudes de la 3880 ne sont pas transposables.Il faut laisser un espace latéral de 5 mm au moins entre le bord latéral de l'imprimante à droite et le guide (A4 ou A3/A3+) à gauche.
Il a fallu quelques essais avant de comprendre pourquoi la machine ne voulait pas de mes feuilles.
C'est d'autant plus déroutant que la feuille à imprimer ne descend que quand la machine démarre l'impression alors que sur
la 3880, la feuille est positionnée avant le départ de l'impression. La SC P 800 m'a un peu énervé
en refusant de prendre les feuilles,
de toute épaisseur, ou en les recrachant.
Une tentative d'impression après chargement frontal a avorté à la suite d'un bug venant d'une subtilité que je n'avais pas détectée...
L'impression ne marchait pas avec les logiciels dédiés alors qu'elle marchait avec Photoshop, ce qui avait un côté rassurant,
mais irrationnel.
En fait, le changement de cartouches, matte/brillant ou MK/PK, est commandée non pas par le logiciel, mais une manipulation au tableau de l'imprimante.Obnubilé par les pbs de chargement, je n'avais pas remarqué cette manipulation
(j'aurais dû lire le mode d'emploi au lieu de projeter une expérience de presque 10 ans de 3880 ou de 4880).
L'association Quad Tone RIP et Print Tool fonctionne finalement, avec un bug irritant qui oblige à cliquer, même dans une configuration mise en mémoire,
à chaque fois sur la sélection du mode Split Tone qui permet de mélanger à sa guise les tons froids, neutres et chauds en fonction de la densité d'encre souhaitée.
J'ai fini par obtenir un tirage (sur Canson Photo Rag) avec un mélange des encres qui a abouti à un rendu un peu chaud, souvenez vous des papiers Agfa,
et à une belle profondeur des nuances.
L'émotion ne m'a pas fait respecter la stricte parallaxe, mais voici ce tirage photographié avec un smarphone
HUAWEI CLT-L29
On verra ce que donneront les expérimentations suivantes... Merci de vos encouragements !!!
J
e viens de remarquer que l'imprimante s'éteint complètement au bout d'un certain temps.Chose positive ou chose négative, je ne sais. J'avais pris l'habitude de laisser la 3880 sous tension et
je n'ai jamais eu de problème de bouchage de buses avec les encres piézo classiques.