
Choses lues dans Le Monde...
Il aura suffi d’un courrier sous forme de formulaire envoyé par seulement sept personnes pour qu’une œuvre, présentée dans le cadre d’une exposition du Mois de la photo, soit décrochée avant même d’avoir été vue par le public, révélait, samedi 1er novembre, Rue89.
« Je demande le retrait de cette photo et de toute autre de même nature de votre exposition » : voilà le très bref message générique apparaissant sur les lettres « à adresser par courrier », comme indiqué, à quatre personnes : Jean-Louis Pinte, le délégué artistique du Mois de la photo en charge du thème « Au cœur de l’intime » (l’un des trois thèmes de cette 18e édition de la manifestation), Françoise Paviot, la commissaire de l’exposition « L’intime comme illusion », la galeriste Catherine Houard, et enfin la photographe dont le travail est visé, Diane Ducruet. [...]
« On voit une montée à la fois de la peur et du contrôle de tous les côtés. Il y a aujourd’hui une difficulté à représenter la famille, or ma série de photos découle simplement de mon expérience de maman, la provocation n’était pas à l’ordre du jour. Comment protéger les artistes dans cette accélération du temps qui va à l’encontre de la réflexion et de la concertation, avec une circulation des œuvres hors contexte sur les réseaux sociaux ? »
La suite par ici...
Il aura suffi d’un courrier sous forme de formulaire envoyé par seulement sept personnes pour qu’une œuvre, présentée dans le cadre d’une exposition du Mois de la photo, soit décrochée avant même d’avoir été vue par le public, révélait, samedi 1er novembre, Rue89.
« Je demande le retrait de cette photo et de toute autre de même nature de votre exposition » : voilà le très bref message générique apparaissant sur les lettres « à adresser par courrier », comme indiqué, à quatre personnes : Jean-Louis Pinte, le délégué artistique du Mois de la photo en charge du thème « Au cœur de l’intime » (l’un des trois thèmes de cette 18e édition de la manifestation), Françoise Paviot, la commissaire de l’exposition « L’intime comme illusion », la galeriste Catherine Houard, et enfin la photographe dont le travail est visé, Diane Ducruet. [...]
« On voit une montée à la fois de la peur et du contrôle de tous les côtés. Il y a aujourd’hui une difficulté à représenter la famille, or ma série de photos découle simplement de mon expérience de maman, la provocation n’était pas à l’ordre du jour. Comment protéger les artistes dans cette accélération du temps qui va à l’encontre de la réflexion et de la concertation, avec une circulation des œuvres hors contexte sur les réseaux sociaux ? »
La suite par ici...