Kenna à la BNF Richelieu

Superbe rétrospective Kenna à la BNF
Citation en direct du site ( http://www.bnf.fr/pages/cultpubl/exposition_1138.htm )
Une rétrospective en 210 photographies présente l'oeuvre de ce photographe anglais mondialement célèbre, et permet de mesurer l'évolution de son style, la liberté de son approche du paysage et le raffinement de ses tirages.
Né en 1953 à Widnes, ville du Lancashire, Kenna est d'abord un voyageur. Loin des phénomènes de mode et du dogmatisme esthétique, il bâtit une oeuvre consacrée au paysage, photographié en noir et blanc, enclos dans le format de la miniature. La présence humaine s'y inscrit en creux, d'une manière étrange, fantomatique. Le « pays noir », issu du XIXe siècle industriel (poussière, villes denses parcourues de voies ferrées, surplombées de hauts fourneaux fumants), les centrales nucléaires au profil sculptural, voisinent avec les brumes mystérieuses de la campagne anglaise. Sous son objectif, les jardins formels du XVIIIe siècle français ou russe nous rappellent que le paysage, fragment de nature, est avant tout une construction culturelle. Les rivages, l'océan, les îles, lui inspirent des « Marines » où le pittoresque s'efface devant la puissance. Kenna restitue à l'Île de Pâques ou au Mont-Saint-Michel l'enchantement et la charge magique des lieux sacrés qu'ils furent, à l'origine. Ses oeuvres récentes tendent à la stylisation et à l'épure, et les paysages du Japon substituent le graphique au figuratif. Ses derniers travaux, consacrés à la Chine et à l'Egypte, seront présentés pour la première fois. La description laisse large place à la rêverie du regardeur. « En photographie, je me considère plus proche du haïku que de Joyce. »
Bien sûr, le style est aisément reconnaissable mais quels beaux tirages (argentiques) dans un petit format (20 cm x 20 cm environ) selon les normes actuelles qui tendent au gigantisme...
Rares sont les photos qui ne sont pas carrées et il est dommage que dans le catalogue, fort beau par ailleurs (49 €), certaines photos soient coupées par la mise en page.
(M8 1,4/35 Asph à 2, Iso 160 1/45 sec)
Citation en direct du site ( http://www.bnf.fr/pages/cultpubl/exposition_1138.htm )
Une rétrospective en 210 photographies présente l'oeuvre de ce photographe anglais mondialement célèbre, et permet de mesurer l'évolution de son style, la liberté de son approche du paysage et le raffinement de ses tirages.
Né en 1953 à Widnes, ville du Lancashire, Kenna est d'abord un voyageur. Loin des phénomènes de mode et du dogmatisme esthétique, il bâtit une oeuvre consacrée au paysage, photographié en noir et blanc, enclos dans le format de la miniature. La présence humaine s'y inscrit en creux, d'une manière étrange, fantomatique. Le « pays noir », issu du XIXe siècle industriel (poussière, villes denses parcourues de voies ferrées, surplombées de hauts fourneaux fumants), les centrales nucléaires au profil sculptural, voisinent avec les brumes mystérieuses de la campagne anglaise. Sous son objectif, les jardins formels du XVIIIe siècle français ou russe nous rappellent que le paysage, fragment de nature, est avant tout une construction culturelle. Les rivages, l'océan, les îles, lui inspirent des « Marines » où le pittoresque s'efface devant la puissance. Kenna restitue à l'Île de Pâques ou au Mont-Saint-Michel l'enchantement et la charge magique des lieux sacrés qu'ils furent, à l'origine. Ses oeuvres récentes tendent à la stylisation et à l'épure, et les paysages du Japon substituent le graphique au figuratif. Ses derniers travaux, consacrés à la Chine et à l'Egypte, seront présentés pour la première fois. La description laisse large place à la rêverie du regardeur. « En photographie, je me considère plus proche du haïku que de Joyce. »
Bien sûr, le style est aisément reconnaissable mais quels beaux tirages (argentiques) dans un petit format (20 cm x 20 cm environ) selon les normes actuelles qui tendent au gigantisme...
Rares sont les photos qui ne sont pas carrées et il est dommage que dans le catalogue, fort beau par ailleurs (49 €), certaines photos soient coupées par la mise en page.

(M8 1,4/35 Asph à 2, Iso 160 1/45 sec)