Lettre d'information de l'UPC du 10 avril 2009.
Le SNJ ( syndicat national des journalistes) dénonce le coup de force des patrons de presse qui leur a permis, cette semaine, lors d’ un vote à l’ Assemblée nationale d’ ouvrir à une brèche dans le droit d’ auteur:
http://www.snj.fr/article.php3?id_article=809
En résumé, l’éditeur qui a commandé un reportage pour un titre, devient propriétaire du reportage (texte et photos) et il peut les exploiter pour les différents magazines du groupe sans versement de droits d’auteur complémentaires. Il peut même en faire profiter ses « partenaires » !. Ce vote a eu lieu alors que le RAJ (Rassemblement des associations de journalistes
http://www.leraj.info/ ) négociait dans les ministères et à l’ Elysée pour trouver un juste équilibre entre les journalistes et les éditeurs, et malgré l’ appel lancée par l’ UPC-FreeLens-Saif.
Cet appel a recueillis plus de 10.000 signatures en seulement deux semaines et a déjà trouvé un écho : Deux sénateurs, l'une socialiste, l'autre UMP, Michèle André, ancienne ministre, sénatrice du Puy de Dôme, et Philippe Marini, rapporteur général de la Commission des Finances, sénateur de l’Oise viennent de lancer un groupe de travail dédié à la photographie et aux photographes. (source :
www.photographie.com ).
Le décret d’application de la modification du CPI n’ est pas encore publié que des groupes de presse tel que Uni-éditions ( filiale du Crédit Agricole ! ) ou Burda-média font le forcing pour faire signer aux photographes et aux rédacteurs travaillant pour eux des nouveaux contrats de cession de droit.
http://www.photojournalisme.fr .
Si cette loi passe pour la presse, il n’y a aucune raison qu’elle ne passe pas pour l’édition ! N’hésitez pas à interpeller vos élus sur les conséquences d’une telle modification du CPI, si elle devait être confirmée