summilux.net

Voir

http://www.skylighters.org/photos/robertcapa.html

on peut dire tout ce que l'on veut sur ce photographe, le fait qu'il ai été présent sur cette plage ce jour fait taire toutes les rumeurs !!

Ah bon, il y avait des rumeurs ?

[J'essaie toujours de trouver mon grand-père dans les photos de Capa, mais comme je l'ai toujours connu vieux, calme aux cheveux blancs, je pense que j'aurais du mal à le reconnaître jeune, fusil à la main et décidé... Ce qui ne l'a pas empêché de libérer Paris et prendre Berchtesgaden...]
[Zut, je fais encore dans le hors-sujet ]


Au fait, si j'ai bien compris, on n'a pas toutes les photos que Capa a prises lors du débarquement parce que le tireur, sous le coup de l'excitation, s'est planté et a foiré son développement...

bin oui, on dit qu'il aurait mis en scène des photos durant certaines guerres, notamment avec des soldats se faisant tuer, des histoire à dormir debout !!

Ah mince, on est vraiment allé sur la Lune ?

on y est déjà !!

Life avait deux photographes sur les plages du D-Day. Bob Landry était l'autre photogrqphe, qui n'a pu qu'envoyer son poing dans la figure de John Morris après que celui-ci lui ait annoncé que ses films avaient été perdus entre les bureaux de Life et ceux de l"imprimeur à Londres.

le plus important est ce que les images suscitent et non la véracité des faits !!
Du moins je crois.....

Ce genre de polémique existe aussi pour les films sensés être tournés pendant un conflit. Si l'image est nette et que le cadreur de tremble pas, on peut douter de l'authenticité du film. Dès fois c'était des reconstitutions qui étaient filmée.

J'aime beaucoup les photos de Robert Capa, et je les trouve même d'une grande modernité, mais j'aimerais revenir sur la photographie du soldat républicain pris à l'instant de sa mort, icône de la guerre civile espagnole.
Pour se faire un avis, la meilleure référence est l'ouvrage du spécialiste de Capa, Richard Whelan, "This is war", paru récemment chez Steidl, et catalogue de l'exposition homonyme de NYC.
http://www.pbs.org/wnet/americanmasters ... apa_r.html

Il apparaît clairement, (les photos sont magnifiquement reproduites dans le livre), que Capa a fait DEUX photos de miliciens à l'instant de leur mort... chutant exactement au même endroit, au cm près..(.on reconnait très bien les mêmes herbes au sol...les images peuvent se superposer...) et prises aussi sous le même angle, et du même lieu.
Les deux photos ont été reproduites le 23 septembre 1936 dans le magazine VU.
Hors l'hypothèse d'une mise en scène, ceci est rigoureusement impossible.

D'autre part, il est avéré que ce qu'on croyait être un morceau du crâne éclatant sous l'impact de la balle dans la première photo, n'est en fait que le pompon du calot du milicien de la CNT.

Les deux miliciens (mais pour cela encore une fois il faut voir les photos dans le livre) ne portent sur eux aucune trace d'impact de balle...

Si cela ne suffisait pas, une troisième photo prise durant la même bataille du Cerro Muriano est venue au jour, celle d'un milicien mort, couché au sol, mais tenant sur son corps son fusil posé, comme s'il venait de se coucher avec ...même Richard Whelan, pourtant ardent défenseur de Capa en reste dubitatif...

Je pense que du nouveau sur Capa va bientôt sortir, (de la fameuse valise trouvée contenant une mine de clichés pris en Espagne, et également du récent fait du décès de son frère Cornell qui verrouillait toute l'information.)

Je pense qu'au delà de l'analyse détaillée de la photographie du milicien, ce qui pose vraiment problème, c'est l'existence de cette SECONDE photo d'un autre milicien, lui aussi tué sur le coup, exactement au même endroit...
Le fait est tellement gros, que Whelan, si on lit son analyse, semble vite passer dessus pour s'attarder sur la première photo...

Dans ce contexte je pense à une seule possibilité, (dans le cas ou le milicien meurt vraiment sur la photo): Capa a fait d'abord poser le milicien de la seconde photo, qui tombe à genoux sur le sol. Après, au même endroit, un second milicien prend la pose et à découvert se fait tuer. (Ce qui expliquerait le mutisme de Capa sur cette image, ce dernier se sentant en partie responsable de la mort du soldat.)