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MessagePosté: vendredi 12 septembre 2025 - 13:58
par Edouard Peltier
Pour ceux qui ont suivi cette enquête dans le Monde sur cette histoire incroyable, le livre de Philippe Broussard vient de paraître au Seuil :

https://www.seuil.com/ouvrage/le-photog ... 2021596021

Bonne (re)découverte et bonne lecture :cool:

Ted

Re: Le photographe inconnu de l'occupation

MessagePosté: vendredi 12 septembre 2025 - 14:26
par stefaren
Merci Edouard, pour avoir lu l'aventure dans le journal du soir, c'est une Histoire, une Grande et tout à fait recommandable. A lire, a voir...

MessagePosté: vendredi 12 septembre 2025 - 15:14
par miette
Merci beaucoup pour l'info :content:

MessagePosté: vendredi 12 septembre 2025 - 16:13
par Robert
Je viens de le voir en librairie : remarquable travail et documents très intéressants, avec les commentaires acides.
Par exemple : savez-vous pourquoi les "Fritz" vont par deux ?
Pour pourvoir marcher au pas !
Je finirai par l'acheter :cool:

MessagePosté: vendredi 12 septembre 2025 - 20:57
par LOOHW
Les six épisodes sont toujours disponibles en ligne sur le site du Monde. Il faut être abonné.
Pour vous faire une idée de la valeur iconographique du témoignage sur cette époque.

Le sang-froid et l’audace de l’auteur de ces photos sont épatants. Son camouflage aussi sans doute.

https://www.lemonde.fr/series-d-ete/art ... ce=default

Re: Le photographe inconnu de l'occupation

MessagePosté: vendredi 12 septembre 2025 - 21:37
par Tafar
Impressionnant !

Merci pour cette pépite en forme de polar :applaudir:

MessagePosté: lundi 22 septembre 2025 - 18:08
par Piga
Un ouvrage extraordinaire, qui rend justice à ce photographe inconnu de l'occupation. On apprend, à la fin, qu'il a été reconnu (tardivement) Mort pour la France. C'est heureux, au vu du courage qu'il lui a fallu pour saisir ces moments de l'occupation, de la variété et de la force des images qu'il a su prendre. Elles l'ont conduit à la déportation et à la mort. J'espère, comme l'auteur, qu'une rue de Montluçon portera un jour son nom, Raoul Minot.

Ce sont des témoignages souvent émouvants, et il faut du courage pour les examiner.

Les photos ne sont pas prises au Leica, ni sans doute avec un Minox. Philippe Broussard, dont l'ouvrage est remarquable, pense qu'elles ont été prises avec un Brownie Kodak. Comment faisait-il donc pour le dissimuler, lors de prises de vue sous les yeux de l'occupant ?

MessagePosté: lundi 22 septembre 2025 - 18:16
par Robert
Piga a écrit :
Un ouvrage extraordinaire, qui rend justice à ce photographe inconnu de l'occupation. On apprend, à la fin, qu'il a été reconnu (tardivement) Mort pour la France. C'est heureux, au vu du courage qu'il lui a fallu pour saisir ces moments de l'occupation, de la variété et de la force des images qu'il a su prendre. Elles l'ont conduit à la déportation et à la mort. J'espère, comme l'auteur, qu'une rue de Montluçon portera un jour son nom, Raoul Minot.

Ce sont des témoignages souvent émouvants, et il faut du courage pour les examiner.

Les photos ne sont pas prises au Leica, ni sans doute avec un Minox. Philippe Broussard, dont l'ouvrage est remarquable, pense qu'elles ont été prises avec un Brownie Kodak. Comment faisait-il donc pour le dissimuler, lors de prises de vue sous les yeux de l'occupant ?


Brownie Kodak

Cela paraît impossible :question:

MessagePosté: lundi 22 septembre 2025 - 18:21
par Tafar
Piga a écrit :
Un ouvrage extraordinaire, qui rend justice à ce photographe inconnu de l'occupation. On apprend, à la fin, qu'il a été reconnu (tardivement) Mort pour la France. C'est heureux, au vu du courage qu'il lui a fallu pour saisir ces moments de l'occupation, de la variété et de la force des images qu'il a su prendre. Elles l'ont conduit à la déportation et à la mort. J'espère, comme l'auteur, qu'une rue de Montluçon portera un jour son nom, Raoul Minot.

Ce sont des témoignages souvent émouvants, et il faut du courage pour les examiner.

Les photos ne sont pas prises au Leica, ni sans doute avec un Minox. Philippe Broussard, dont l'ouvrage est remarquable, pense qu'elles ont été prises avec un Brownie Kodak. Comment faisait-il donc pour le dissimuler, lors de prises de vue sous les yeux de l'occupant ?


En revoyant certaines photos, elles ne sont clairement pas prises à la sauvette. Certains soldats allemands regardent même en direction de l'objectif sans être choqués par sa présence. Sur d'autres, on voit son ombre à quelques mètres de soldat allemands de dos. Je pense qu'il devait avoir un alibi solide pour pouvoir se balader avec un appareil photo sans éveiller les soupçons ni susciter une quelconque agressivité.

MessagePosté: mardi 23 septembre 2025 - 11:31
par Piga
Tafar a écrit :
Je pense qu'il devait avoir un alibi solide pour pouvoir se balader avec un appareil photo sans éveiller les soupçons ni susciter une quelconque agressivité.


:non: :non: A cette époque il était interdit de photographier dans la rue. Sous peine de déportation ou de mort. S'il pouvait se balader avec un appareil photo, c'est que celui-ci était invisible, donc caché. Dans un cartable peut-être ; les vues ne sont pas prises à hauteur d'oeil, mais de plus bas. A-t-il bricolé un dispositif pour le déclencher sans attirer l’attention ? Se déplace-t-il à vélo ou à moto ? Et avec quelles autorisations ? Sur ces points logistiques, le mystère demeure entier...