tenmangu81 a écrit :
et a même poussé le "jeu" jusqu'à laisser des dizaines de milliers d'images non développées....
je crois que ce n'était pas un jeu mais qu'entre manger et faire développer ses films V.M. avait dû choisir. A la fin de sa vie elle était vraiment très pauvre. La réalité est parfois plus simple que les constructions fantasmatiques que le monde de la photo aime colporter (parce que cela renforce le mythe du photographe comme artiste maudit?).
idem pour Winogrand : s'il a laissé 2500 films non développés à sa mort, c'est que, tant qu'il était à Los Angeles il n'avait pas de labo sous la main, et il prévoyait de tout développer une fois de retour dans son appart/darkroom de N.Y.
Un plan logique brisé en deux par l'irruption dans sa vie de ce cancer foudroyant qui l'emporta en quelques semaines...
Le très récent docu "Garry Winogrand All Things are Photographable" crève quelques baudruches et ramène l'homme et son oeuvre tardif à des dimensions plus humaines.
Sacré Garry!