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La page du Leica I (modèle A) est faite A lire ici Ce n'est pas un Leica "à vis" mais c'est la rubrique la plus proche pour en parler

Notez que les images du titre ne sont pas bonnes ("1" au lieu de "I") mais que je n'ai pas ce qu'il faut sur mon lieu de vacances pour les corriger

L'illustration est provisoire, elle sera remplacée par une image © summilux.net

Jean D. m'a recommandé de bien respecter le texte qu'il avait mis en italique mais je n'ai rien vu sur son document

...

C'est (enfin) corrigé...

Pourrais-tu stp en poster une ou deux photos?
Ça faciliterait la tâche.

Je me demande si Kormo ne confond pas Appareil photo et obturateur ! Qu'il me pardonne si j'ai mal compris son texte.

En effet un "Compur" n'est pas un appareil mais un obturateur à lamelles centrales fixé autour d'un objectif. Les vitesses d'obturations qu'il permet vont de la seconde au 1/500ème de seconde. Il a équipé des dizaines de milliers d'appareils de toutes sortes et de tous formats pendant des décennies depuis les foldings de base, comme vraisemblablement l'appareil de notre ami Kormo, jusqu' aux appareils les plus prestigieux. C'est une marque d'obturateur qui n'existe plus maintenant, mais depuis peu.
Son coût de fabrication était moins élevé que celui d'un obturateur à rideaux. Ainsi Leitz avait équipé son IA de cet obturateur, permettant d'abaisser le prix de revient de son appareil et d'accéder aux vitesses lentes, ce qu'à l'époque l'obturateur à rideaux ne permettait pas.
Ce fut un échec commercial total. La plupart des invendus ont été transformés par Leitz en IA voire en II ou III par la suite. Ce qui fait que c'est un appareil recherché par les collectionneurs car seul un petit nombre a été mis en circulation.
Le Leica IB est dit Leica "Compur" car il était équipé d'un obturateur central de cette marque qui n'allait à l'époque que jusqu'au 1/300 ème.

Voici l'aspect particulier de ce Leica avec toujours le fameux Elmar 3,5/50 équipé d'un obturateur Compur.
En réalité il y eut deux modèles se différenciant par les barillets de commande des vitesses. Celui ci est le deuxième modèle dit "Compur Ring" à un seul barillet le prédécesseur en ayant deux.

Bonsoir Jean,
Ce qui m'intrigue, c'est ceci:

or ce peut être une antiquité antérieur aux Leica I.
à suivre...

Salut,

Ce qui est étrange, c'est le mot "Leica" que pourrait porter cet appareil.
(as-tu possibilité de poster une illustration de la marque inscrite ?)

Car si LEITZ a bien construit des appareils à soufflets, ce ne sont, à ma connaissance, que des appareils techniques spéciaux. pour microscopes.
Ou bien pour la photographie ordinaire, ils étaient à plaques: "Leitz Moment-Kamera".
Un prototype de caméra panoramique a été dessiné par O. Barnack vers 1925-1930, mais il se trouve au musée.
Leica n'a pas fabriqué de telles caméras à soufflets (toujours à ma connaissance).

PS. A la relecture de ton premier post, il apparait en effet qu'il doit y avoir confusion avec "Leica-Compur".
"Compur" étant, comme l'a souligné Jean, une fabrique d'obturateurs, telles "Prontor" (également en Forêt Noire) ou "Seiko" et "Copal" au Japon.

Probablement identique à celui-ci

TRIANAR est le nom d'un objectif anastigmat à trois lentilles fabriqué par Krauss et variante du triplet de Taylor qui imagina cet objectif à la fin du XIX ème. L'ouverture maximale était 6,3.

Le Compur présenté ici, qui date du 1er quart du XXème siècle est celui qui équipait le premier Leica I Modèle B.

En l'absence de Marque précise souvent imprimée à sec sur le revêtement du corps de l'appareil on peut penser qu'il a peut-être été construit à partir de plusieurs composants par un fabricant indépendant se fournissant en pièces détachées auprès de constructeurs spécialisées.

C'est ainsi que l'on a vu des foldings portant des marques de Grands Magasins Parisiens voire de la Manufacture de Saint Etienne ayant confié ces fabrications à des artisans sous traitant.

Ainsi comme le montre opportunément Philippe il s'agit peut-être du modèle présenté par Photo-Plait, mais il est étonnant que n'apparaisse pas quelque part sur le corps de l'appareil le nom "L'Ekalem".