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Après les R il y a dix ans, et les M il y a une semaine... Voici le sondage "spécial vissants".

Précisons tout de suite: chez les vissants, c'est comme chez les papous, il y a les vissants à vis et les vissants pas à vis. Nous incluerons donc les Leica I, le Leica "0", et même le papa des vissant à vis ravissant pas vissant, le IIIg. C'est pourquoi "vissants" est entre guillemets. Avant les Standards, même le tirage des objectifs n'est pas exactement le même. (Leur seul point commun serait-il le rituel du mode de chargement nécessitant de couper le film sur 10cm?)

On n'a pas tout inclus, seulement les "stars" qui comptent plus de 10 utilisateurs déclarés sur Summilux.

Quels sont les vissants préférés des Summiluxiens, et pourquoi?

En attendant le vote en haut de page, voici la liste, en avant-première:

- sans télémètre, objectif fixe: le IA dit "hockey stick"
- sans télémètre, objectifs interchangeables: IC / Standard
- le premier télémétrique: IID dit "Couplex"
- IIIF/IIIa/IIa/IIIb
- IIIc/IIc
- IIIf/IIf
- le dernier des vissants: IIIg
- les "sans rien", ni télémètre ni viseur: Ic/If
- l'outsider ressurgi du passé: le "0"

Ce n'est pas pour des raisons technique que j'aime mes vissants, c'est plutôt pour des raisons affectives que j'aime mon III(F), IIIc 1940 et mon IC 1931.
Mon Couplex que j'adoré est parti. Est-ce que je vais le regretter, je n'en sais rien. Pareil pour le Summar.
Tous fonctionnent. Ils sont faits pour faire de la photo et je m'en sert, à tour de rôle. Quoique maintenant, il ont chacun leur optique destinée avec le viseur correspondant.

Alors je dirai mon III(F), parce que c'est le premier, et qu'il sera avec moi tant que je vivrais, avec une indication dans la succession future de ne pas le vendre, jamais.

Merci Stéphane.


Sinon, il y a la solution de se faire enterrer avec, comme les Vikings avec armes, bijoux et objets chers. Au moins avec un SBOOI... Le SBOOI était dans la tombe et regardait Caïn.

C'est envisageable
mais je préfère qu'il sert. Il a un beau SBLOO depuis Bièvres, avec le petit 3,5 cm Elmar, celui de mon avatar.

Bonsoir les vrais passionnés
Désolée je ne peux répondre à un tel sondage...
Le Modèle A car sans télémètre et optique dédiée depuis sa naissance
Le Couplex parce que c'est mon premier vissant
Le modèle F parce que c'est inexplicable
Le III c il est cool
Le II f parce que c'est mon petit dernier
Le If parce que j'ai bien les arbres

Allez je m'arrête là.
Ils vivront au travers d'autres regards que le mien mais le plus tard possible.

Vissantement vôtre

Bonsoir,

Je n'ai touché qu'à un IIIf et un IIIg.
J'ai renvendu le IIIf et gardé le IIIg.
Parfois je regrette ce petit IIIf, tout dans l'esprit du vissant (petit, assez léger, viseur assez bon, et son petit Elmar 5cm 3.5 mmhmm)
Le IIIg c'est autre chose. C'est une sorte d'hybride entre un vissant et un début de M. (un peu plus massif, viseur superbe, correction parallaxe, etc).
Mais au final, mon favoris c'est bien mon IIIg

Kadolor

Il m'en reste tant à découvrir...
Mais j'ai eu entre les mains un Standard et un IIIa.

Le Standard... je l'ai revendu avant d'avoir le temps de lui trouver un télémètre... mais justement cette absence de mesure de la distance faisait que je m'ennuyais avec, ayant l'impression d'avoir un "presse-bouton" entre les mains. Mais avec le télémètre idoine, je pense que sa compacité en fait un outil photographique attachant.

Le IIIa... mon premier vissant alors évidemment... mon avis n'est pas objectif. Mais par contre très sincèrement, je préfère largement, au niveau "look" les Couplex, III, IIIa et IIIb avec leur capot séparé du reste du boîtier. Je n'aime vraiment pas l'esthétique des IIIc et successeurs avec ce capot en une pièce.

Et puis moi, ce qui me fait vibrer c'est de faire des photos avec un appareil vieux de 80 ans qui tourne comme une horloge. Rahhh lovely !

Je suppose que tu veux parler du IIIc (sinon c'est digne de Rabelais). Bonnes photos avec!

Pas de préféré.

Je pensais me contenter du IIIa avec son Summar et leur cuir, ensemble depuis 1936.
Mais à l'arrivée ils étaient dans un état tel qu'ils sont devenus investissement pour mes vieux jours, désolé pour ceux dont ça hérisse le poil. Ca ne m'empêche pas de l'utiliser, mais précautionneusement.

Est alors apparu le III 1934 'noir-qui-ne-devrait-pas-l'être' et son Elmar 1935 post-bleuté.
Il a la particularité d'avoir fait tellement de films que la laque est usée en divers endroits jusqu'au laiton par les doigts qui l'ont utilisé, ce qui ne l'empêche pas d'être le plus agréable à l'usage.

Puis un II sans objectif a pointé le bout de son nez et vu qu'il est un des 900 premiers je l'ai invité à quitter son kibboutz pour revenir en Europe.
Un propriétaire berlinois a gravé ses nom et adresse sur la semelle, mais il a un impérieux besoin de soins avant de prétendre être autre-chose qu'un presse-papier.

Et quand une jeune dame - charmante au demeurant - a fini par être raisonnable avec ses prétentions financières, j'ai mis la main sur un second II de la première année de production et son Elmar bleuté d'origine des premiers mois de l'après-Adolf, ensemble qu'un aïeul avait ramené de Germanie vraisemblablement après l'avoir "libéré".

Chacun son charme, je serais bien en peine de choisir.

Par contre, je n'ai éprouvé aucun plaisir avec un "chiffres rouges-retardateur" et son Elmar "chiffres rouges" - bref la totale - qui m'avait été prêté et que j'ai rendu sans états d'âme.

Apple iPhone 5s iPhone 5s back camera 4.15mm f/2.2



Entre tous je diras ce bon vieux III F de 1933 qui, bien qu'il reçoive diverses optiques, est sans doute le boîtier vissant à l'usage duquel j'éprouve le plus de plaisir.
Discret léger jamais en panne de batterie, il m'a déjà fait revendre quelques M argentiques ou numériques. C'est lui qui sortira encore aujourd’hui pour quelques clichés.

Superbe... La petite faiblesse qui me perdra (mais je résiste).

Je n'ai qu'un vissant un Couplex de 1932 equipé d'un Elmar nickelé non numéroté donc vraissemblement de 1930. Ce serait donc lui car mon autre vissant un IIf n'est pas en état et ne mérite pas d'être remis en état (économiquement pas interessant) je le garde comme presse papier.

Je pense que mon préféré resterais le Couplex car j'aurais bien du mal à me passer du télémetre sinon ca serais un standard nickelé.
Pourquoi le couplex comme je le dis a cause de son télémètre mais aussi sa petite taille, sa sonbriété, sa finition noir laquée qui laitonne agréablement et le mariage du noir du laiton et du nickelage est pour moi du plus bel effet.
J'envisage sérieusement d'ailleurs un 35 Elmar et un viseur Ad hoc et un Hector 50.

Mais un autre vissant me fait les yeux doux le IIIg sur auquel je pourrais adjoindre mon Leicavit.

La très rare et excellente copie anglaise du IIIf me conviendrais bien également

Bonjour !


« Hektor », avec un "k"...
Pour la petite histoire, rappelons que "Hektor" fut le nom de l’un des chiens de Max Berek (voir ici) ; l’autre chien de ce spécialiste de l'optique était nommé "Rex" (d’où le "Summarex").


Louable intention… Je saisis l’opportunité de ce message pour prévenir du fait que l’appariement d’un boîtier avec un Leicavit n’est pas forcément assuré, contrairement à ce que l’on pourrait penser… En effet, si ce boîtier a déjà été démonté (pour son entretien) et n’a pas été remonté en veillant à positionner l’arbre d’entraînement strictement comme il aurait dû l’être (c’est-à-dire comme on le fit à Wetzlar), l’armement-entraînement du film fonctionne normalement lorsqu’on tourne le bouton moleté, mais cette opération ne s’effectuera pas normalement avec un Leicavit dont la gâchette devra être actionnée deux fois, ce qui évidemment est contraire au but recherché en utilisant cet accessoire. Pour y remédier, il faudra confier l’ensemble à un technicien-réparateur, qui positionnera l’arbre d’entraînement comme il se doit afin que sa "dent de loup" (située à l’extrémité) demeure immédiatement au contact du "doigt" de l’axe rotatif du Leicavit. Ce mauvais positionnement de l’arbre d’entraînement d’un boîtier à la suite d’un démontage s’avère assez fréquent et passe inaperçu, mais cause la mauvaise surprise du fonctionnement anormal d’un Leicavit ; la raison est probablement que le technicien ignorait cette spécificité, ou n’avait pas pensé à respecter l’orientation de la "dent de loup".

Jean D.

Merci Jean pour ces trois explication

Je connaissais la première

La deuxième est bienvenue car je possède le Summarex bien que peu utiliser

Et la troisième l'ai aussi car ça me sera utile lorsque je m'achèterai un IIIg
L'anecdote est valable pour les IIIf et IIIc d'après guerre
Tout comme les IIg et IIf.

Jean penses-tu qu'un Leicavit puisse s'appairer sur la copie anglaise du IIIf ?