Visite à l'érablière Gagnon
Posté: samedi 18 avril 2020 - 20:10Malgré le confinement, je me suis rendu chez Marcel Gagnon, acériculteur de Saint-Prosper, en Mauricie (Québec), afin de me procurer, comme à chaque année, des produits de l'érable. Tout en respectant le deux mètres de distanciation sociale recommandés, j'en ai profité, tout en jasant avec Marcel, pour faire quelques images.
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L'eau d'érable recueillie par des tubulures est acheminée des arbres jusqu'au bâtiment d'évaporation (la cabane à sucre). Le liquide doit êre réduit à environ 1/32 de son volume initial, ce qui requière beaucoup d'énergie, ici fournie par le bois d'érable.
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Le contrôle de la réduction vers le «réduit», une eau d'érable obtenue juste avant le sirop, est à la fois une science, une technique, mais également un savoir faire transmis de l'oral, comme bien des productions artisanales traditionnelles. La réussite du passage de l'eau d'érable à celui de sirop dépend d'un tas de facteurs comme la température ambiante, le moment de la récolte de l'eau dans la saison (qui ne dure environ que 2 à 3 semaines), la pression atmosphérique, etc. Plus la saison avance, plus le sirop sera foncé.
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Cette année, à cause du coronavirus, les repas en familles pris à la cabane à sucre n'ont pas eu lieu, un énorme manque à gagner pour ces petits artisants. Heureusement, les produits de l'érable se vendent bien cette année (les gens cuisinent davantage, selon Marcel...).
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Le réduit d'érable, tout en produisant le sirop, peut aussi être transformé en beurre d'érable, en confiserie, en sucre mou et en sucre dur. Le sirop d'érable chauffé à son tour peux être coulé sur la neige pour produire la tire d'érable qu'on ramasse avec une tige en bois, le summum pour les fins connaisseurs... et les enfants.
Pour tous les gens qui viennent au Québec, c'est un endroit à visiter, surtout en pleine période de la récolte, fin mars, début avril. Il ne faut surtout pas oublier de rapporter sa «canne de sirop d'érable pur», made in Québec (environ 12€) !
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M-P (240) + Cron 35 asph + LR5
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L'eau d'érable recueillie par des tubulures est acheminée des arbres jusqu'au bâtiment d'évaporation (la cabane à sucre). Le liquide doit êre réduit à environ 1/32 de son volume initial, ce qui requière beaucoup d'énergie, ici fournie par le bois d'érable.
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Le contrôle de la réduction vers le «réduit», une eau d'érable obtenue juste avant le sirop, est à la fois une science, une technique, mais également un savoir faire transmis de l'oral, comme bien des productions artisanales traditionnelles. La réussite du passage de l'eau d'érable à celui de sirop dépend d'un tas de facteurs comme la température ambiante, le moment de la récolte de l'eau dans la saison (qui ne dure environ que 2 à 3 semaines), la pression atmosphérique, etc. Plus la saison avance, plus le sirop sera foncé.
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Cette année, à cause du coronavirus, les repas en familles pris à la cabane à sucre n'ont pas eu lieu, un énorme manque à gagner pour ces petits artisants. Heureusement, les produits de l'érable se vendent bien cette année (les gens cuisinent davantage, selon Marcel...).
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Le réduit d'érable, tout en produisant le sirop, peut aussi être transformé en beurre d'érable, en confiserie, en sucre mou et en sucre dur. Le sirop d'érable chauffé à son tour peux être coulé sur la neige pour produire la tire d'érable qu'on ramasse avec une tige en bois, le summum pour les fins connaisseurs... et les enfants.
Pour tous les gens qui viennent au Québec, c'est un endroit à visiter, surtout en pleine période de la récolte, fin mars, début avril. Il ne faut surtout pas oublier de rapporter sa «canne de sirop d'érable pur», made in Québec (environ 12€) !
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M-P (240) + Cron 35 asph + LR5
