Le retour du canot

1.
Goury, Pointe de La Hague.
C'est au large de Goury que passent 20% du trafic maritime mondial.
C'est là aussi qu'existe le fameux "Raz Blanchard", courant extrêmement violent qui suit le rythme des marées.
C'est pour cela qu'y est basée une station de la SNSM avec son bateau apte à affronter tous les temps. En dehors des sorties, ce canot est tiré au sec dans le bâtiment octogonal visible sur la photo.
Deux hélices, trois moteurs dont deux de propulsion... Ce n'est pas un pédalo !
Deux rampes de mise à l'eau existent. Une pour la marée basse et une pour la haute.
Le bateau placé dans un berceau sur rails est descendu ou remonté grâce à un câble et un treuil.
A Goury, l'on trouve aussi un sémaphore de la Marine Nationale Française chargé de surveiller la mer.
Et aussi une station du C.R.O.S.S. à Jobourg (http://www.cross-jobourg.developpement-durable.gouv.fr/) dont la mission est du même domaine.
J'ai eu l'occasion de faire quelques photos du retour de la vedette d'intervention après le sauvetage d'un naufragé blessé.
Quand le canot sort, cela se sait.
Des marins pêcheurs rentrés au port après leur sortie journalière attendent le retour des sauveteurs.
Ces sauveteurs sont tous volontaires.
Michel, trop ancien pour encore sortir avec la vedette mais préposé au treuil leur explique le coup.
2.
Le canot de sauvetage de retour de mission est annoncé.
Le berceau est descendu dans l'eau et le “Mona Rigolet” vient se placer doucement dedans.
L'ensemble est alors remonté lentement.
3.
4.
5.
6.
L'atmosphère semble détendue et les membres d'équipage sont très souriants.
7.
8.
Ils devaient secourir un marin dont le bateau (un voilier biquille, 8 m de long) avait brûlé suite à un incendie non maîtrisé et sombré durant la nuit.
Le naufragé avait pu heureusement mettre son radeau de sauvetage à la mer en attendant les secours.
Ce n’est que le matin que le C.R.O.S.S. de Jobourg a perçu son appel et a mis les services de secours en alerte.
Ils l'ont retrouvé.
Transféré sur un bateau des Douanes qui s’était également rendu sur place, il a été conduit à Cherbourg où une ambulance l’attendait sur le quai.
Il est soigné à l’hôpital pour les brûlures et l’hypothermie dont il souffrait.
Bref : ils ont de bonnes raisons d’être contents, les gars !
Ils discutent une dernière fois le coup puis referment les portes de l'abri du canot.
Jusqu'à la prochaine fois qui aura lieu dans les heures sinon dans les jours qui suivent.
9.
10.

Goury, Pointe de La Hague.
C'est au large de Goury que passent 20% du trafic maritime mondial.
C'est là aussi qu'existe le fameux "Raz Blanchard", courant extrêmement violent qui suit le rythme des marées.
C'est pour cela qu'y est basée une station de la SNSM avec son bateau apte à affronter tous les temps. En dehors des sorties, ce canot est tiré au sec dans le bâtiment octogonal visible sur la photo.
Deux hélices, trois moteurs dont deux de propulsion... Ce n'est pas un pédalo !
Deux rampes de mise à l'eau existent. Une pour la marée basse et une pour la haute.
Le bateau placé dans un berceau sur rails est descendu ou remonté grâce à un câble et un treuil.
A Goury, l'on trouve aussi un sémaphore de la Marine Nationale Française chargé de surveiller la mer.
Et aussi une station du C.R.O.S.S. à Jobourg (http://www.cross-jobourg.developpement-durable.gouv.fr/) dont la mission est du même domaine.
J'ai eu l'occasion de faire quelques photos du retour de la vedette d'intervention après le sauvetage d'un naufragé blessé.
Quand le canot sort, cela se sait.
Des marins pêcheurs rentrés au port après leur sortie journalière attendent le retour des sauveteurs.
Ces sauveteurs sont tous volontaires.
Michel, trop ancien pour encore sortir avec la vedette mais préposé au treuil leur explique le coup.
2.

Le canot de sauvetage de retour de mission est annoncé.
Le berceau est descendu dans l'eau et le “Mona Rigolet” vient se placer doucement dedans.
L'ensemble est alors remonté lentement.
3.

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6.

L'atmosphère semble détendue et les membres d'équipage sont très souriants.
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8.

Ils devaient secourir un marin dont le bateau (un voilier biquille, 8 m de long) avait brûlé suite à un incendie non maîtrisé et sombré durant la nuit.
Le naufragé avait pu heureusement mettre son radeau de sauvetage à la mer en attendant les secours.
Ce n’est que le matin que le C.R.O.S.S. de Jobourg a perçu son appel et a mis les services de secours en alerte.
Ils l'ont retrouvé.
Transféré sur un bateau des Douanes qui s’était également rendu sur place, il a été conduit à Cherbourg où une ambulance l’attendait sur le quai.
Il est soigné à l’hôpital pour les brûlures et l’hypothermie dont il souffrait.
Bref : ils ont de bonnes raisons d’être contents, les gars !
Ils discutent une dernière fois le coup puis referment les portes de l'abri du canot.
Jusqu'à la prochaine fois qui aura lieu dans les heures sinon dans les jours qui suivent.
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