Bangkok: Espoirs déçus.
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| anthropos |
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 Régulier Messages : 179Depuis le 11 fév 2004 Paris  |
Bonjour à toutes et à tous. Voici enfin la série promise sur Bangkok.
Ces images ont été prises entre les 1er et le 5 juillet derniers, à Bangkok, au cours de mes pérégrinations à travers la ville. C'était mon premier contact Asie du Sud-Est. La destination principale de mon voyage était le Laos, mais en tout, sur une période de deux mois, j'ai bien dû passer 15 jours dans cette ville fascinante. Ce qui m'a le plus marqué c'est la confrontation parfois assez brutale de deux mondes: l'extrême richesse et l'extrême pauvreté. En effet, contrairement à un certain nombre de pays que j'avais déjà pu visiter, la Thaillande, et Bangkok en particulier, peut apparaître comme un temple de la société de consommation, très occidentalisée à ce point de vue, tout en laissant une majorité de la population vivre avec le salaire minimum (voire moins) qui est de 200 baths par jour, soit environ 4 euros. C'est cet écart entre le rêve de richesse que cela suscite chez la plupart des gens, et la réalité qui est toute autre que j'ai voulu montrer dans ce reportage assez sombre. Le centre ville de Bangkok est un impressionnant entrelac d'autoroutes, d'avenues immenses, de métros aériens et de passerelles. 
Autoroute urbaine, près de Thanon Silom. Des passerelles qui permmettent de relier entre-eux les plus grands centres commerciaux qu'il m'ait été donné de voir. 
MBK Shopping center. Des magasins où une partie de la jeunesse passe son temps libre. 
Lycéennes dans un bus en direction de Siam Square, quartier commercial. Mais cette abondance et apparente insouciance n'est pas le lot de tous. 
Jeune sans abri endormi après avoir sniffé de la colle. Pour la grande majorité des habitants de Bangkok, la seule perspective quotidienne est celle d'un dur labeur. 
Face à la machine, menuiserie environs de Thanon Boriphat. Et ce, sans possibilité de s'arrêter avant que le corps lui-même ne le permette plus. 
Ponçage, menuiserie environs de Thanon Boriphat. 
Perdre sa vie à la gagner, menuiserie environs de Thanon Boriphat. D'autres encore, en sont réduits à ramasser les ordures pour (sur)vivre. 
Fantôme, China town. 
Famille recyclant les cartons, Soi Ekkamai, à quelques minutes à pied du quartier des ambassades... A proximité, pourtant, malgré la misère, ou peut-être à cause d'elle, des fillettes étudient. L'éducation apparaîsant comme un moyen de s'en sortir. 
Famille musulmane devant sa maison d'environ 10 m² où vivent au moins cinq personnes, Soi Ekkamai. Dans cette ville, l'activité ne semble jamais s'arrêter, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit. Jusqu'aux petites heures du matin on peut voir des gens tenir des stands dans la rue pour assurer leur revenu. 
Vendeuses de nourriture jusqu'au milieu de la nuit, China town. 
Tuk-tuks, Thanon Yaowarat. Beaucoup sont ceux qui rêvent de vivre mieux, alors, à Bangkok comme ailleurs, les vendeurs d'espoir font recette. 
Vendeurs de billets de loterie, Banglamphu. Mais il y a bien peu d'élus. 
Espoirs déçus, devant le panneau affichant les résultats, Banglamphu. Certains essayent de s'abstraire de cette dure réalité. 
Danseurs hip-hop, parc du Sumen Fort. Mais il est difficile de s'en échapper. 
Femmes mangeant seules, échoppe de nouille, Banglamphu. "On arrête tout, on réfléchit et c'est pas triste" Gébé, l'an 01. |
| villegas juan carlos |
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 Spécialiste Messages : 2626Depuis le 26 mai 2003 buenos aires argentine |
Bonjour,
Anthropos, Ca sent la marche. Belles déambulations, à la recherche de l'autre. Il me plaît bien ton travail. Très bon reportage! La photographie est la discipline de l'évidence en un millième de seconde de délire. Bernard Plossu
http://barnackla404.blogspot.com/ |
| maxstar |
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 Régulier Messages : 265Depuis le 12 jan 2005 Shanghai |
Belle série de photo mais les commentaires me gênent terriblement.
En effet, ils donnent ici un sens de lecture très incisif aux images, on a l'impression que c'est la fin du monde. La vie est certes dure voire impossible pour certains dans un pays comme celui-là, mais il y a aussi ces rires, ces moments de bonheur, qui existent bel et bien et auxquels ce reportage ne laisse pas croire/imaginer un seul instant, en les laissant hors cadre (mais ça n'est pas le problème), en les excluant définitivement de l'esprit du spectateur, grâce au texte sans équivoque (c'est ce qui m'embête). Il manque un peu d'humanité et d'honneteté à mes yeux dans ce regard désabusé sur un pays, du titre du reportage à cette dernière photo dont le commentaire donne à voir une situation qui n'est probablement pas celle décrite. |
| villegas juan carlos |
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Spécialiste Messages : 2626Depuis le 26 mai 2003 buenos aires argentine |
maxstar a écrit : La vie est certes dure voire impossible pour certains dans un pays comme celui-là, mais il y a aussi ces rires, ces moments de bonheur, qui existent bel et bien et auxquels ce reportage ne laisse pas croire/imaginer un seul instant, en les laissant hors cadre ......Il manque un peu d'humanité et d'honneteté à mes yeux dans ce regard désabusé sur un pays, du titre du reportage à cette dernière photo dont le commentaire donne à voir une situation qui n'est probablement pas celle décrite... Maxstar, c'est bien ce que tu dis "à tes yeux". Ici, on voit et ont lit la vision (très bonne, à mes yeux) de anthropos. Bien sûr, très loin d'Emmanuelle ou d'autres points de vues intermédiares. A mon avis, elle est très réussie cette atmosphère de fin (ou de début) du monde. La photographie est la discipline de l'évidence en un millième de seconde de délire. Bernard Plossu
http://barnackla404.blogspot.com/ |
| zekkar |
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 ✝ Messages : 4675Depuis le 19 oct 2003 Paris |
@Maxtar :
Belle série de photo mais les commentaires me gênent terriblement. Ceci est un reportage de type Photographe concerné ou l'auteur ne peut être neutre car cette réalité existe à l'envers du décor. Si les commentaires touchent autant que les photos : Bon boulot.... amicalement jacques |
| maxstar |
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Régulier Messages : 265Depuis le 12 jan 2005 Shanghai |
zekkar a écrit : @Maxtar :Belle série de photo mais les commentaires me gênent terriblement. Si les commentaires touchent autant que les photos : Bon boulot.... Jacques, les commentaires ne me gênent pas en tant qu'individu, comme une image peut gêner par ce qu'elle dénonce et qu'on ne veut pas voir, etc... C'est autre chose. Je suis ouvert à des images difficiles, à des commentaires difficiles. Ici, c'est différent. Comme reportage et non exercice de style, avec l'évidente subjectivité de celui qui photographie ou filme ou simplement vois, il y a la question de l'honnêteté envers celui qui va regarder qui se pose, une question d'éthique. Avoir un regard personnel sur les choses, c'est légitime, voire nécessaire, tromper le spectateur, c'est autre chose. On sait à quel point la fiction et le réel peuvent se chevaucher, mais est-ce que cette dernière photo, de femmes qui mangent comme n'importe qui dans un restaurant, méritaient vraiment ce "seules"? (exemple anodin et pas bien méchant mais très clair). Le commentaire se surajoute à ces photos qui parlent d'elles-mêmes à mon avis, et plombe la vision originelle qui elle me semble effectivement juste et intéressante... |
| zekkar |
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✝ Messages : 4675Depuis le 19 oct 2003 Paris |
Théoreme de Godard :
L'information fabrique de la fiction (et réciproquement) T'es en plein dedans 
Elles sont bien seules dans l'image c'est un fait. Amitiés à 24 img/s |
| Dernière édition par zekkar le samedi 5 novembre 2005 - 17:14, édité 1 fois. | |
| Enrok |
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 Spécialiste Messages : 1167Depuis le 27 juil 2005 Lille |
J'aime beaucoup la photo 2 celle avec les passerelles et la pub représentant des escaladeurs avec "amazing" on grimpe partout dans cette photo. Les danseurs de Hip Hop sont supers.
C'est une série interressante, les commentaires d'Anthropos renforcent son propos. Je ne pense pas qu'il y a de quoi qualifier le commentaire de désabusé. Personnelement j'ai du mal à photographier la misère et la souffrance, et mon regard cherche putôt à éviter cette réalité qui devient de plus en plus présente, hélàs. Bravo |
| Jean-Yves |
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 Spécialiste Messages : 2912Depuis le 13 nov 2004 Lille, Paris |
Enrok a écrit : ...Les danseurs de Hip Hop sont supers....Ha non alors ! J'ai envoyé un MP à Anthropos pour lui dire qu'il s'est foutu de nous avec cette photo !!!  (c'est vrai en plus)
Les autres par contre : je redis tout le bien que je pense de la 4 (la bouche d'égoût en auréole, quelle allégorie !). Je dois avouer que j'ai eu le même sentiment que Maxstar. Je salue toutefois l'effort de construction du récit, car c'est finalement ce qu'implique l'éditing ! Et c'est ce qui fait le reportage... Ici, on a seulement le sentiment que le discours est un peu plaqué... Cela dit, la plupart de ces photos, faites au contact des gens, montrent que le photographe a à la fois du coeur et de la distance. Alors je dis : chapeau !  "La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein. |
| Enrok |
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Spécialiste Messages : 1167Depuis le 27 juil 2005 Lille |
citation : Jean-YvesEnrok a écrit: ...Les danseurs de Hip Hop sont supers.... Ha non alors ! J'ai envoyé un MP à Anthropos pour lui dire qu'il s'est foutu de nous avec cette photo !!! (c'est vrai en plus) Ce n'est qu'un avis je trouve que cette photo floue, avec les danseurs et les arbres en contre jour est intéressante. Affaire que ce soit un coup de chance....ou le résultat d'une photo totalement ratée non voulue par le photographe, elle me plait bien. |
| anthropos |
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Régulier Messages : 179Depuis le 11 fév 2004 Paris |
A maxstar, principalement.
J'ai beaucoup de mal à accepter la critique sur mon honnêteté face à un tel sujet. Autant les critiques concernant l'exposition peuvent se justifier, même s'il s'agissait pour moi d'un parti-pris esthétique autant me reprocher d'avoir mis de côté les rires et les joies au vu de l'angle d'attaque de ce reportage me semble justement faire montre d'un refus de voir certaine choses en face. Je ne cherchais pas à montrer que la "misère serait plus douce au soleil". Alors, oui, j'ai construit un récit afin de donner un sens global à cette série. N'est-ce pas ce que l'on est censé faire dans cette rubrique? J'ai volontairement décidé de prendre parti et de ne montrer qu'un aspect des choses et cela ne me gène pas. Je ne prétends pas à l'objectivité et je l'assume. Alors, oui, la série est noire, le commentaire aussi mais je ne vois pas bien où serait la malhonnêteté vis à vis des personnes photographiées.En une série d'une quinzaine d'images il serait illusoire et même sans doute un peu caricatural de vouloir montrer plus d'un aspect d'une ville très complexe comme Bangkok. Simplement, je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de voir des rires et de la joie chez les gens pauvres de cette ville. Mais ça ne veut pas dire que cela n'existe pas: j'ai fait de superbes rencontres dans cette ville mais ce n'est pas le sujet de ce reportage. Amicalement "On arrête tout, on réfléchit et c'est pas triste" Gébé, l'an 01. |
| zekkar |
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✝ Messages : 4675Depuis le 19 oct 2003 Paris |
Summiluxiens summiluxiennes : 8)
Dans un reportage ou l'auteur s'exprime et légende on ne fait pas son petit marché en picorant ici ou là On prend le tout et on admire ou on dézingue le Job et la démarche dans leur totalité ICI le tout est plus que la somme de ses parties. jacques  |
| Eric Bascoul |
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 Membre des Amis Messages : 18999Depuis le 11 mai 2004 Paris |
Brothers & Sisters love & peace
il y a le "discours graphique", cadrages, ambiances, et il y a le "discours intérieur" les deux sont inséparables, et se nourrissent l'un de l'autre. comme Zekkar, on jette tout , ou on prends tout
perso, je prends tout 
c'est du "vécu" du "ressenti", un témoignage qui nous est donné, je "profite" , merci Anthropos |
| maxstar |
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Régulier Messages : 265Depuis le 12 jan 2005 Shanghai |
S'il est besoin de le préciser, il ne s'agit pas d'une attaque personnelle ou concernant le choix (raisonnable) de cadrer son sujet
Tout ça me gène un peu dans le sens ou le discours actuel que l'on entend un peu partout, c'est de plaindre ces pauvres gens pour qui tout est misère. Que TF1, ou tout autre rouleau compresseur de l'information, donne à voir et à entendre à son public, à travers ces voix off bien appuyées, que dans ces pays on vit quand même vachement moins bien que dans notre petit lit douillet où il fait bon de vivre, on n'y peut rien. On n'y peut rien et on ne peut que constater que le quidam moyen en déduit des choses fausses. Il en résulte une vision méchament manichéenne absolument révoltante. J'avoue, oui, que j'en ai marre de ces images qui nous racontent que le reste du monde va mal, de ces regards condescendants, de ces approches de l'Autre par le haut... Que quelqu'un ici fasse comme TF1, c'est quand même dommage. Heureusement, les images de ce reportage font sens, et racontent quelque chose de cohérent. Je ne suis pas d'accord avec toi Jacques, le tout ici se compose de photos qui ont été prises, sélectionnées, organisées, et accompagnées d'un texte. A chaque étape il y a risque de dérapage, et je ne veux pas dire que je n'aime pas ce reportage... parce qu'il l'est, intéressant. Pour revenir à l'idée de "tout", la cohérence de ces images est telle qu'elle forme à elle seule ce tout dont tu parles, et le texte me choque de part sont aspect surrajouté, redondant, parfois trompeur. Encore une fois, le problème n'est pas de refuser de voir les choses en face. Je reviens d'un séjour de 2 mois à travers la Chine, j'ai vu, photographié, filmé des choses semblables. Ne confondons pas tout... Après réflexion, le problème de ce texte n'en est pas un tant qu'il reste sur summilux, où les discussions qui le suivent permettent d'éclaircir un certain nombre de choses. Il le serait en cas d'expo ou de publication si rien, à un endroit ou à un autre, ne serait là pour permettre de t'expliquer sur ce que tu as vu. Je ne regrette pas que tu n'ai pas inclus une photo de sourire pour casser le reste du reportage, ça l'aurais effectivement cassé. Encore une fois c'est ce texte qui me semble vain et de fait superflu... anthropos a écrit : [...] je ne vois pas bien où serait la malhonnêteté vis à vis des personnes photographiées.... vis à vis du public qui n'a peut-être aucun élément de référence en dehors de ce que tu montres et du texte qui l'accompagne, pas des personnes photographiées. anthropos a écrit : En une série d'une quinzaine d'images il serait illusoire et même sans doute un peu caricatural de vouloir montrer plus d'un aspect d'une ville très complexe comme Bangkok. Tout à fait. Je n'ai rien à reprocher à la sélection des photos, au resserage du sujet. Le texte, encore le texte... Amicalement, Yannick (désolé d'être si peu concis  ) |
| Coignet |
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 agent technique Messages : 14852Depuis le 5 nov 2003 75001 |
La position de maxtar m'intéresse.
Je voudrais aussi préciser ceci, à la lecture de la position de Zekkar et de DIDO : il s'agit d'une construction, d'une rédaction, d'un résultat recherché et souhaité par son auteur. Il a sélectionné des images et construit un discours. Je ne vois pas en quoi il ne serait pas bon de discuter ses présupposés, ni même ses choix, ce qui est de plus fait ici avec beaucoup d'intérêt pour ce qu'il montre, et beaucoup de gentillesse. Il n'y a pas qu'à Bangkok que l'on voit cohabiter ceci :  …
mais il n'est pas interdit d'en être révolté et de le montrer. Même si des événements en ce moment même en France nous rappellent que nous avons nos délaissés, et nos oubliés, il est évident que c'est pire à Bangkok, et il ne me choque pas qu'on le dise. Il n'y a rien de "TF1" là-dedans, d'ailleurs, il manquerait alors la Star'Ac. Ses photos ne montrent pas que le malheur absolu, j'y ai vu des gens souriants… En effet, la chute sur le restau et les femmes seules est un peu "tirée" par les cheveux. anthropos a écrit : Perdre sa vie à la gagner […]L'éducation apparaissant comme un moyen de s'en sortir. […] maison d'environ 10 m² où vivent au moins cinq personnes. je ne vois pas en quoi, qu'on soit prolétaire ou pas, de pays du G8 ou non, on peut ainsi parler de "perdre sa vie"… Je suis en effet gêné par cette idée même. J'ai tendance à ne pas croire au noir… L'éducation… c'est l'enjeu dans le monde entier, et chez nous aussi… 10 m² pour 5… En effet, cette situation est proprement choquante, et il n'y a rien de voyeur ou de supérieur à le constater et le dire. |
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