summilux.net

ces images constituent l'expo essayant de montrer l'animation au retour de pêche des "côtiers"...














































pour départager deux acheteur le crieur avant faisait un tirage au sort à pile ou face...




maintenant tout se fait via un tableau d'affichage...



ces images,prévues pour être montrées en linéaire, montrent un peu moins de la moitié des bateaux et des équipages faisant la cotière sur le port du Guilvinec...la flotille se composant de 33 à 35 unités...pourvu que cela continue car avec Bruxelles.... ,
j'ai peut-être été un peu long mais je n'ai pas voulu faire comme avec Sein en saupoudrant des images en dehors de leur unité...

cette série de photos me rappelle des souvenirs de vacances
séjournant à penmarch, je m'étais rendu au guilvinec pour assister au retour de pèche
comme toi, j'espère que les marins bretons vont pouvoir continuer leur activité de pêche
michel

Richard,

Belle série. Les regards sont terribles.
C’est amusant, il y a bien des années de cela, j’étais en colonie de vacances, on était allé sur le port de Guilvinec et on avait visité un chalutier.

chaki a écrit:

comme toi, je suis saisi par le regard de tous ces hommes qui laisse entrevoir la dureté de leur travail et leur inquiétude pour l'avenir

L'homme et la mer

Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais a plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets;
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, O frères implacables!

Charles Baudelaire,
Les Fleurs du Mal, 1857.

 

Quel superbe reportage. Cela me réconcilie avec le noir et blanc. Quelle pellicules et boitier/focales ?

un peu de tout : M6, M7, summicron 35-50-90 et T-E et l'incontournable Tri-X à 200 et 400 dans du D76 tirée sur de l'Agfa baryté multicontrast...ce sont les scans des tirages de l'expo montés sous passe-partout...

...

celui qui "remaille un filet est un ramendeur...
la montagne c'est bien mais il y manque qq chose
pas vu la mer depuis le 22 mai et je piaffe...
Je suis sur que la montagne se prête bien au N§B...

...

une tré tré belle leçon!
c'est beau, c'est bien cadré, c'est bien senti, on est dedans BRAVO !!
MERCI.
et derriere tout cela, une question technique: "l'incontournable Tri X "
et que dire de la hp5 ou de la neopan 400, ???
Richard je suis sure que tu as déja "joué" avec moultes peloches...
alors , pourquoi la Tri X ?

désolé de décevoir, mais à mes débuts j'ai essayé la FP4 et la HP5 en II avec la Tri-X et comme celle-ci correspondait à mes aspirations je n' y ai jamais été infidèle sauf pour qqs plus X 125, luminosité oblige et une T-max en tests...pourquoi chercher midi à quatorze heure ?
Pour les congés devinez où je vais les passer...

Très beau reportage sur un dur métier. Merci Richard.

Bonjour,

Richard, très bonne série. En regardant tes photos il me vient à la tête une chanson que j'ai écoutée dans un film de Rohmer:

...vite vite mon joli bateau
il ne sera jamais trop tôt
pour voguer vers San Francisco
en passant par Valparaiso
et gagner les allées au ciel
en traversant les mers indiennes
Il faut que j'aille au bout du monde
pour savoir si la terre est ronde...

bonne journée

Le problème des pêcheurs n'est pas Bruxelles. C'est la surexploitation aveugle et industrielle des ressources, combinée à une activité basée sur un très bas prix de l'énergie, prix qui remonte en flêche. Il y a hélas des vérités qui ne sont pas bonnes à entendre...
En Islande ils veulent sauver leur pêche (plus gros poste de PIB) et ils travaillent sur des moteurs de bateaux à hydrogène. Quant aux chinois ils élèvent leur poisson, désormais.

Ce week-end nous étions en famille sur la côte d'albâtre. A Fécamp, devant les quais, j'ai dit à mes fils "regardez bien, vos enfants ne verront sans doute pas cela". A Honfleur le bassin Colbert n'abrite plus que des voiliers de loisir. Le poisson sauvage, dans 15 ans, ça sera comme le leica...

Cela dit, très belle série comme d'habitude, mais je trouve cette approche un peu trop expressioniste/classique à mon goût. Je préfère Sein. Un grain de folie, Richard !! A défaut quelques chouchen avant le shoot !

vaste sujet que celui de la pêche cotière artisanale....mais cela fait parti du patrimoine maritime et je souhaite que cela perdure....J'ai de la chance de roder au Guilvinec car les autres ports du Pays bigoudens commence à sérieusement déclinés et les chalutiers sont remplacés par des bateaux de plaisance ; quand à la pêche hauturière les flottes ont tendances à se délocaliser...


un bar, une dorade ou un turbot d'élévage ne pourront jamais être comparés à un poisson sauvage pêché du jour....mais quand le sauvage n'aura plus droit de citer et que nous ne trouverons plus que de l'élevage avec quoi feront nous la comparaison...?



les optiques M n'étant pas stabilisés....