Championnat National UFOLEP de Cyclocross - Finale // 2010

Bonjour (ou bonsoir) à Toutes (et aussi à toutes).
J'avais déjà fait les manifestations politiques (ça pique aux yeux), les manifestations sexuelles (ça pique joyeusement), je crois qu'il me manquait la manifestation sportive. Voilà chose faite.
Pour vous mettre dans le contexte : dans les deux premiers "reportages", il s'agissait d'un travail personnel (comprendre "j'avais rien d'autre à faire ce jour là, tiens, si j'allais me perdre dans la foule"). Dans le cas présent, il s'agit d'une commande passée par l'UFOLEP (Union Française des Œuvres Laïques d'Education Physique) à mon école, le CE3P (viendez aux portes ouvertes, c'est cool, on a une nouvelle machine à café), à l'occasion de la finale nationale du Championnat de Cyclocross qui s'est tenu le week-end des 30 et 31 janvier au Parc Interdépartemental des Sports Paris/Val de Marne.
L'idée de base est assez simple : pour ne pas avoir à engager un photographe professionnel, l'UFOLEP a préféré passer par le biais d'une école photo. Premièrement parce que ça leur coûte moins cher, deuxièmement parce que cela leur permet d'avoir, avec toute une classe de BTS, 20 photographes pour couvrir la totalité du parcours, et surtout la totalité des courses. [Accessoirement, cela fait aussi 20 regards différents.] Du côté de l'école, la vente des photographies de la manifestation fait rentrer quelques sous bienvenus dans les caisses, pour renouveler le matériel et sponsoriser les folies que nous faisons de nos corps en Studio.
Ainsi, la commande portait-elle sur les trois aspects suivant : l'organisation (installation, bénévoles), la compétition, le protocole (remise des prix, blabla général, autocongratulations réciproques).
Autant le dire franchement : l'idée d'aller me geler les miches deux jours durant dans un parc au fin fond du 94 ne m'enchantait pas plus que ça. Comme en plus le vendredi il a plus des cordes, je vous raconte pas ma motivation quand je songeais à la boue qui m'attendait (et ô devinez quoi, il y en avait, de la boue, en quantités phénoménales). Mais puisque l'exercice était obligatoire, j'en ai pris mon parti, et ai décidé de l'envisager comme un défi. Le premier étant de m'essayer à la photographier sportive, que je n'avais jamais pratiquée. Le deuxième étant de tester l'efficacité du M8 dans ces conditions particulières (températures systématiquement négatives, projections de boue, projections d'eau, neige, parfois grêle, et cadence de prise de vue "très" élevée).
Pour la partie technique, conclusion en commentaire.
Pour le reste, je vous laisse en juger par les photos. Enjoy
********************************************************************
1.
2.
Arrivée à 8 heures au Parc, longtemps avant le reste des troupes, pour profiter de la froidure matinale, mais surtout du lever du soleil. Le parc est magnifique. Difficile d'imaginer que trois heures plus tard, ce ne serait plus qu' un champ de boue géant.
3.
4.
Pendant que les bénévoles de la Croix Rouge se préparent (fort heureusement nous ne les aurons pas trop vu du week-end, juste deux ou trois côtes cassées et quelques roues voilées), d'autres en profitent pour effectuer un petit repérage en famille.
5.
6.
7.
8.
L'heure du départ approche. Fini la rigolade. On se concentre comme on peu, on se refroidit le moins possible, on se soutient entre coéquipiers, et... roulez petits bolides !
9.
10.
11.
Le cyclocross, c'est chouette : il faut pédaler dans la boue, et quand on ne peut plus pédaler, on prend son courage à deux main et le vélo sur les épaules, et on grimpe. (Je comprends mieux pourquoi je ne fais plus le vélo.)
12.
Le cyclocross, c'est chouette (bis). Parce qu'il y a toujours quelque chose à faire : même quand c'est tout plat, il faut bondir comme une gazelle. Hop hop hop !
13.
14.
15.
16.
Et comme la vie est bien faite, quand on est monté tout en haut, il faut bien à un moment ou un autre descendre tout en bas.
L'occasion de voir émerger plusieurs écoles : les philosophes "j'y vais, j'y vais pas, qui suis-je, y vais-je, pourquoi je suis pas resté dans mon lit ?" ; les motivés, qui se laissent volontiers emporter par leur élan ; et les prudents "faudrait-y pas que je me casse la binette moi"... [Par respect, je vous épargne les chutes.] Et apparemment, même descendre, c'est éprouvant.
17.
18.
19.
Quand enfin vient l'heure de la douche pour les athlètes, vient l'heure du rinçage en profondeur pour les fidèles destriers. Parce qu'ils le valent bien.
20.
Jusqu'au titre de champion....
J'avais déjà fait les manifestations politiques (ça pique aux yeux), les manifestations sexuelles (ça pique joyeusement), je crois qu'il me manquait la manifestation sportive. Voilà chose faite.
Pour vous mettre dans le contexte : dans les deux premiers "reportages", il s'agissait d'un travail personnel (comprendre "j'avais rien d'autre à faire ce jour là, tiens, si j'allais me perdre dans la foule"). Dans le cas présent, il s'agit d'une commande passée par l'UFOLEP (Union Française des Œuvres Laïques d'Education Physique) à mon école, le CE3P (viendez aux portes ouvertes, c'est cool, on a une nouvelle machine à café), à l'occasion de la finale nationale du Championnat de Cyclocross qui s'est tenu le week-end des 30 et 31 janvier au Parc Interdépartemental des Sports Paris/Val de Marne.
L'idée de base est assez simple : pour ne pas avoir à engager un photographe professionnel, l'UFOLEP a préféré passer par le biais d'une école photo. Premièrement parce que ça leur coûte moins cher, deuxièmement parce que cela leur permet d'avoir, avec toute une classe de BTS, 20 photographes pour couvrir la totalité du parcours, et surtout la totalité des courses. [Accessoirement, cela fait aussi 20 regards différents.] Du côté de l'école, la vente des photographies de la manifestation fait rentrer quelques sous bienvenus dans les caisses, pour renouveler le matériel et sponsoriser les folies que nous faisons de nos corps en Studio.
Ainsi, la commande portait-elle sur les trois aspects suivant : l'organisation (installation, bénévoles), la compétition, le protocole (remise des prix, blabla général, autocongratulations réciproques).
Autant le dire franchement : l'idée d'aller me geler les miches deux jours durant dans un parc au fin fond du 94 ne m'enchantait pas plus que ça. Comme en plus le vendredi il a plus des cordes, je vous raconte pas ma motivation quand je songeais à la boue qui m'attendait (et ô devinez quoi, il y en avait, de la boue, en quantités phénoménales). Mais puisque l'exercice était obligatoire, j'en ai pris mon parti, et ai décidé de l'envisager comme un défi. Le premier étant de m'essayer à la photographier sportive, que je n'avais jamais pratiquée. Le deuxième étant de tester l'efficacité du M8 dans ces conditions particulières (températures systématiquement négatives, projections de boue, projections d'eau, neige, parfois grêle, et cadence de prise de vue "très" élevée).
Pour la partie technique, conclusion en commentaire.
Pour le reste, je vous laisse en juger par les photos. Enjoy

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2.

Arrivée à 8 heures au Parc, longtemps avant le reste des troupes, pour profiter de la froidure matinale, mais surtout du lever du soleil. Le parc est magnifique. Difficile d'imaginer que trois heures plus tard, ce ne serait plus qu' un champ de boue géant.
3.


Pendant que les bénévoles de la Croix Rouge se préparent (fort heureusement nous ne les aurons pas trop vu du week-end, juste deux ou trois côtes cassées et quelques roues voilées), d'autres en profitent pour effectuer un petit repérage en famille.
5.


7.


L'heure du départ approche. Fini la rigolade. On se concentre comme on peu, on se refroidit le moins possible, on se soutient entre coéquipiers, et... roulez petits bolides !
9.


11.

Le cyclocross, c'est chouette : il faut pédaler dans la boue, et quand on ne peut plus pédaler, on prend son courage à deux main et le vélo sur les épaules, et on grimpe. (Je comprends mieux pourquoi je ne fais plus le vélo.)
12.

Le cyclocross, c'est chouette (bis). Parce qu'il y a toujours quelque chose à faire : même quand c'est tout plat, il faut bondir comme une gazelle. Hop hop hop !
13.


15.


Et comme la vie est bien faite, quand on est monté tout en haut, il faut bien à un moment ou un autre descendre tout en bas.
L'occasion de voir émerger plusieurs écoles : les philosophes "j'y vais, j'y vais pas, qui suis-je, y vais-je, pourquoi je suis pas resté dans mon lit ?" ; les motivés, qui se laissent volontiers emporter par leur élan ; et les prudents "faudrait-y pas que je me casse la binette moi"... [Par respect, je vous épargne les chutes.] Et apparemment, même descendre, c'est éprouvant.
17.

18.

19.

Quand enfin vient l'heure de la douche pour les athlètes, vient l'heure du rinçage en profondeur pour les fidèles destriers. Parce qu'ils le valent bien.
20.

Jusqu'au titre de champion....