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Oui Paris manque, quand on y a longtemps vécu.
C'est mon cas.

J'aime me promener à Paris en regardant en l'air…
Samedi dernier, en allant de mon hôtel au métro, pour me rendre à l'AG de l'association, j'ai pris quelques photos des hauts de façades, et des toits, rue Saint-martin, vers 10h00 le matin.
Les ombres sont encore fortes, le soleil était très clair.


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Alternance de façades anciennes et récentes, d'immeuble cossus et modestes, de pignons, force des alignements, jeux des cheminées, ruptures d'alignement.
En dehors du Paris monumental, les rues de Paris forment un monde dont le plaisir d'observation est inépuisable. Je connais peu de villes qui offrent tant à l'œil du promeneur.
La pierre blonde, les façades de plâtre, les jeux de cadres de baies, de bandeaux, de harpes, vraies et fausses, capturent la douce lumière de l'Ile de France de manière souvent miraculeuse.

Leica R4, summicron 50, Kodak Supra 800

J'aime particulièrement la 2ème.

j'aime bien les murs pignons de la 1ère, qui marquent bien les disparités des constructions

Coignet , t'as voulu voir Paris, on a vu Paris...

Si tu repasses, nous serions plusieurs a l'avoir mauvaise si tu viens pas nous voir

Oui, c'est l'aimable rigidité un peu austère des années 1850, et ce système de l'angle abattu si caractéristique du Paris du XIXe siècle.
On est ici sur un alignement nouveau, élargissement de cette rue d'origine médiévale (Saint-Martin, comme également Saint-Denis, plus loin), qui reprend son garabit premier un peu plus loin en descendant vers Beaubourg, comme on le voit sur la photo 5 : au large immeuble à grandes baies, en pierre de taille, succède sur la photo un vieil immeuble blanc du vieux Paris.
Les nouveaux immeubles hausmanniens ont remplacé ces anciens immeubles de bois et de plâtre, qui scandaient la rue suivant un rythme serré, les parcelles accueillant rarement des immeubles de plus de quatre fenêtres sur rue (ici, succession d'immeubles de deux fenêtres sur rue).

Moi aussi ! Au premier plan, une école municipale des années d'entre-deux-guerres.

Promis, à mon prochain passage à Vierzon, je vous préviens !

Si Haussmann était passé plus tôt, Henri IV serait encore vivant !
A chaque fois que je relis sa bio (celle d' Henri), je n'arrive pas à m'y faire.

Je parlais de Vesoul ! Honfleur, je connais