Bon, je te passe le chargement (on mettra en ligne la notice, je crois me souvenir que quelqu'un a déjà dû l'envoyer en pdf à Gautier

).
Quand la Rondinax est chargée, le couvercle en place, le film bobiné sur la spire et "guillotiné" (la spire pouvant donc tourner librement), on verse les 200 ml syndicaux de révélateur. Cela prend 7 secondes et pendant ce temps là, à moins d'être un virtuose, on ne tourne pas la molette. Aucune importance car 7 secondes sur 12 minutes c'est rien du tout. On ne tape pas la cuve, contrairement aux cuves à immersion totale. La Rondinax, c'est tout dans la délicatesse. Une rotation continue de 12 mn à raison d'un quart de tour toutes les secondes (comme sur une vielle à roue)...
Quand c'est fini, tu vides la cuve en la retournant (fais gaffe à ne pas perdre le capot) ; un vidage bien complet est nécessaire, tu peux y passer 20 secondes cela ne va pas cramer ton film (Jean D. procède par plusieurs retournements). Puis tu recommences la même manip avec le fixateur (pas de bain d'arrêt, cf. méthode de Jules). Il est évidemment nécessaire de tourner, là-aussi, sans arrêt. Avec de l'Hypam, 2 minutes suffisent.
Quand le fixateur est vidé, tu enlèves le capot pour le rinçage. Moi je procède par renouvellement de l'eau toutes les minutes, dix fois de suite. Il n'est pas commode d'avoir une immersion complète dans la cuve Rondinax, donc je préfère transvaser la spire dans un seau pour le rinçage. Ma dernière eau est de l'eau distillée additionnée éventuellement d'un peu d'agent mouillant (surtout si elle est un peu froide)...
Pour le séchage c'est pratique : tu déroules le film sans le décrocher de la pince en bout de course : c'est la spire elle-même qui fera le lest ! Un séchage dans la cabine de douche, toutes portes fermées, est une très bonne solution... 8)