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MessagePosté: dimanche 2 juillet 2023 - 13:00
par PeterR
Bonjour,

Jadis je n'y ai jamais prêté plus d'attention que ça à la marque du fixateur mis à part son action plus ou moins rapide. J'utilise aujourd'hui de l'Agefix périmé mais encore très efficace.

Question, pensez vous que le fixateur puisse agir sur la qualité finale du négatif ?

MessagePosté: dimanche 2 juillet 2023 - 15:25
par Richard
pour juger de son efficacité il suffit d'y plonger un morceau d'amorce et de comptabiliser le temps mis pour qu'il soit transparent...

MessagePosté: dimanche 2 juillet 2023 - 15:46
par Paradoxal
Richard a écrit :
pour juger de son efficacité il suffit d'y plonger un morceau d'amorce et de comptabiliser le temps mis pour qu'il soit transparent...

Je me souviens qu'Eric Bascoul avait un jour précisé qu'il fallait partir de ce temps et le doubler.
Exemple : le temps mis pour acquérir la transparence est de 1 minute.
Le temps de fixage sera donc de 2 minutes.

MessagePosté: dimanche 2 juillet 2023 - 16:41
par Richard
pour ma part j'ai tjs respecté le temps préconisé par l'industriel et procédé comme mentionné en cas de doute,

MessagePosté: dimanche 2 juillet 2023 - 16:43
par Robert
PeterR a écrit :
Bonjour,

Jadis je n'y ai jamais prêté plus d'attention que ça à la marque du fixateur mis à part son action plus ou moins rapide. J'utilise aujourd'hui de l'Agefix périmé mais encore très efficace.

Question, pensez vous que le fixateur puisse agir sur la qualité finale du négatif ?


"Qualité" : il faudrait qu'il soit mal fixé avec un voile...

MessagePosté: dimanche 2 juillet 2023 - 19:15
par PeterR
Richard a écrit :
pour juger de son efficacité il suffit d'y plonger un morceau d'amorce et de comptabiliser le temps mis pour qu'il soit transparent...


Je me suis mal fait comprendre, la question n'est pas de savoir si le fixateur fixe et rend la pellicule transparente proprement, la n'est nullement le souci, mais si son action pourrait jouer quelque peu sur le rendu de la gélatine développée par un moyen ou un autre !

MessagePosté: lundi 3 juillet 2023 - 7:49
par Richard
la réponse dans ce cas est non...

MessagePosté: lundi 3 juillet 2023 - 8:55
par igemo
PeterR a écrit :
si son action pourrait jouer quelque peu sur le rendu de la gélatine développée par un moyen ou un autre !



OUI : j’ai dans ma collec un excellent volume Time Life qui explique en détail TOUT ce qu’on peut faire dans un labo avec du film et de la chimie.
Et figurent plusieurs photographies de négas montrant ce qu’on obtient suivant l’agitation de la cuve pendant l’action du fix.
Des résultats vraiment différents…
Morale : il faut bien agiter la cuve durant cette étape et Kodak recommande même une agitation constante.

MessagePosté: lundi 3 juillet 2023 - 10:55
par igemo

MessagePosté: lundi 3 juillet 2023 - 21:50
par joel
OUI le fixateur peut affaiblir la densité d'un négatif si le temps de fixage est trop longue par exemple

MessagePosté: jeudi 6 juillet 2023 - 11:12
par PeterR
joel a écrit :
OUI le fixateur peut affaiblir la densité d'un négatif si le temps de fixage est trop longue par exemple

Ben voilà, il me semblait bien que le fixateur n'est pas si inoffensif que ça !

Merci pour l'info

MessagePosté: jeudi 6 juillet 2023 - 13:15
par igemo
oui un surfixage peut ronger les hautes lumières mais il faut quand même vraiment le vouloir... 15-20 minutes?

MessagePosté: jeudi 6 juillet 2023 - 19:25
par Topolino
PeterR a écrit :
J'utilise aujourd'hui de l'Agefix périmé mais encore très efficace.

Bonsoir,
Du fixateur périmé fonctionnera toujours assez bien si ses conditions de conservation ont été convenables.
Toutefois, il faut prêter attention à la chose suivante : avec le temps le principe actif précipite et des micro-cristaux se forment dans la solution concentrée. Pour préparer la solution de travail, au moindre doute, il convient alors d'utiliser un bon filtre en papier placé dans un entonnoir avant de verser la quantité suffisante de solution concentrée au fond de la bouteille préalablement récurée.
En effet, ces micro-cristaux, s'ils sont présents dans la solution de travail, iront se loger dans la gélatine et les photos seront fichues, car constellées de minuscules artefacts blancs sur l'image positive.
Egalement : encore plus qu'avec les autres chimies, la solution de travail du fixateur doit être placée dans un récipient transparent (conservé à l'abri de la lumière entre deux sessions de développement, bien entendu). En effet, il faut pouvoir inspecter l'allure de la solution de travail. Un fixateur qui commence à fatiguer va déposer des sels d'argent au fond de la bouteille d'abord, sur les parois ensuite. Ne pas lésiner et utiliser une bouteille en verre inactinique avec un bon bouchon vissé doté d'un joint (bouchon non ferreux, autrement il sera vite percé par la corrosion provoquée par les vapeurs de thiosulfate).
Bouteilles en plastique ou "accordéon", opaques et impossibles à nettoyer, proscrites.
Pour toute la chaîne de développement, du reste, autant utiliser ce qui se fait de mieux, n'est pas plus cher et dure toute la vie : spires et cuves en inox, éprouvettes en verre, bouteilles de laboratoire en verre inactinique pour les solutions de travail. Travailler proprement ne permet pas aux photos d'être meilleures, mais il n'y a aucune raison d'être "cheap".
Développer des films chez soi doit être un plaisir, et les résultats doivent être constants, répétables, avec des négatifs irréprochables. Ca laisse du temps et de l'énergie pour le reste.
Tous ces sujets (y compris celui sur le temps de fixage et les risques dus au sur-fixage et bien entendu les dégâts causés par un fixage défaillant ou encore les exigences de temps de fixage et de qualité de fixateur pour les films T-Max, ou bien la coloration résiduelle du support après un fixage suffisant pour supprimer les sels d'argent non développés mais pas tout à fait pour éliminer totalement la couche anti-halo avec certains films) sont discutés ad vitam depuis que les forums web sur la technique photo existent, et tout a été publié. L'on tourne vaguement en rond, tel un film 135-36 dans sa spire.
Dans un autre fil vous indiquez utiliser une pince multiprise pour ouvrir les cartouches. C'est inutile : une cartouche s'ouvre facilement sans outil dans le noir, avec les doigts, en écartant de plus en plus le passage du film entre les deux feutrines, puis en démontant la cartouche comme un bidule en Lego®, et ce, sans forcer.

MessagePosté: vendredi 7 juillet 2023 - 7:45
par joel
J'utilise également des bouteilles en verre brune pour le révélateur sélénium etc..... et bouteille en verre pour le fixateur

MessagePosté: samedi 8 juillet 2023 - 9:17
par PeterR
Merci Topolino et aux autres pour toutes ces précisions. J'ai pourtant une longue et ancienne exprérience du développement de l'argentique et pourtant je me suis jamais intéressé plus que ça au fixateur, d'ailleurs on trouve très peu d'informations dessus et à l'époque on pourrait dire rien du tout

Comme déjà dit, j'avais encore cet Agefix en petite bouteille bleue très concentré, un produit acheté il y a environ 15 et 20 ans que je voulais essayer, sinon j'utilisais toujours un fixateur Ilford.

La solution Agefix que j'ai préparée est tellement rapide, environ 1 mn quand je teste avec le reste de la languette de la pellicule. Mais malgré cela je laisse bien plus longtemps le fixateur en agitant au maximum, puis j'ouvre la cuve, contrôle alors la limpidité qui va de soit et enfin retire le produit. Cette procédure certe mauvaise car largement excessive, expliquerait peut être mes négatifs au contraste trop fort. Ils ne sont pourtant pas sur-développés cependant je dois chercher à les corriger en PT.

Mes vieux négatifs sont beaucoup plus faciles à numériser et à traiter. Je dois donc revoir soigneusement mes développements en espérant que cela ne viennent que de la phase du fixage.