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MessagePosté: dimanche 14 février 2016 - 10:21
par summilord
rien à ajouter!!

MessagePosté: lundi 15 février 2016 - 10:55
par igemo
MMP a 1000 fois raison mais j'ai obtenu des résultat bluffants sur de la TRI-X poussée à 1600/3200 (la personne ne savait plus trop) et développée dans du Microphen pur et un un peu "chaud" (21-22°) : un grain maîtrisé, une tonalité satisfaisante et au final un néga qui ne ressemblait pas du tout à un néga typique poussé de qques diafs (cad creux granuleux et dur).

Maintenant vu le prix du Microphen au litre ça ne peut être que d'un emploi exceptionnel.

MessagePosté: lundi 15 février 2016 - 11:21
par MMP
igemo a écrit :
j'ai obtenu des résultat bluffants sur de la TRI-X poussée à 1600/3200 (la personne ne savait plus trop) et développée dans du Microphen pur et un un peu "chaud" (21-22°) : un grain maîtrisé, une tonalité satisfaisante et au final un néga qui ne ressemblait pas du tout à un néga typique poussé de qques diafs (cad creux granuleux et dur).


La Trix-X est bien meilleure dans les ombres que l'HP5 dont le pied de courbe est plus lent à décoller ; en clair, l'HP5 nécessite une exposition plus importante pour restituer les ombres que la Tri-X, c'est pourquoi elle ne se comporte pas aussi bien en traitement poussé.

MessagePosté: lundi 15 février 2016 - 21:24
par Frédo
Je savais bien que quelqu'un pouvait m'éclairer sur le sujet.... merci MMP
Effectivement je vois bien la différence de sensibilité dans les basses longueur d'ondes...
en faite je ne m'étais jamais intéressé à ses courbes et je travaille jusqu'à présent plus au feeling qu'à la technique, mais je crois qu'un peu de technique ne me ferait pas de mal....
Par ailleurs je vois des différente préconisation de fréquences d'agitation entre ilford et kodak, est que quelqu'un sait quel en est l'impact sur le résultats d'une péloche poussée?
La théorie nous dit que plus c'est agité plus le développement est rapide, on peut donc supposer que plus on agite et plus le négatif sera contrasté, mais peut être au détriment des détails ou du grain... qu'en est il dans les faits ?

MessagePosté: lundi 15 février 2016 - 21:38
par summilord
Il y a de très bons résultats en traitement poussé avec le stand développement. Pour ma part je pratique une agitation standard : agitation 30 sec au départ et 4 retournements toutes les 30 secondes

MessagePosté: mardi 16 février 2016 - 6:57
par MMP
L'influence de l'agitation sur le développement, que ce soit au niveau du contraste global que du micro contraste (effet de bord et acutance) se calcule par des formules à vous faire passer l'envie du laboratoire tellement les équations à résoudre vous engourdissent le bocal.

En fait, on peut développer en partant de l'agitation continue (en cuve automatisée type Jobo CPE) jusqu'au calme plat total, l'agitation intermittente étant le moyen terme couramment mis en œuvre sur la foi des documentations et autres ouvrages technique courants.

L'agitation continue nécessite de diminuer de façon importante les temps de développement, de près de 30% par rapport aux temps de "base" classique. Pour l'agitation intermittente plusieurs méthodes peuvent être utilisées, à condition qu'elles le soient avec régularité. Les deux plus connues sont celle de Kodak (5 retournements toutes les 30 secondes, l'efficace précipitation US en quelque sorte) et l'Ilford (anglaise, plus flegmatique, toutes les minutes seulement). Mais on peut très bien raccourcir le cycle ou au contraire l'espacer davantage. Il faudra à chaque fois redéfinir un temps de développement pour obtenir un contraste global satisfaisant.

En revanche, une agitation plus faible permet une plus grande compensation des hautes lumières ; l'épuisement du révélateur dans les zones de densités élevées (là où il est davantage mis à contribution) limite leur développement excessif qui résulterait d'un renouvellement trop important du révélateur par une agitation plus fréquente. Réduire l’agitation et augmenter le temps de développement est une solution à envisager dans le cas d’un « traitement poussé » qui, de plus, est souvent mis en œuvre avec des sujets à fort contraste (concert par exemple). Enfin, l’augmentation du contraste va de pair avec l’augmentation de la granularité apparente.

Ne jamais oublier qu’un bon développement est toujours la résultante d’un compromis entre la composition du révélateur (par exemple, pour les révélateurs compensateurs, la proportion entre génol – très actif - et hydroquinone –moins active), la durée de développement, la méthode d’agitation.

MessagePosté: mardi 16 février 2016 - 9:00
par Paradoxal
Lire ceci : https://sites.google.com/site/francoisc ... etdilution
C'est Mektoub, ancien Summiluxien qui avait rédigé cet article.