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Bonjour à tous,
Voici quelques retours de 15 jours d'utilisation de l'EX-1 à l'étranger (Pakistan et Inde) avec comme seul objectif un summicron 35mm Asph
Sur le plan de l'ergonomie/utilisation, quelques petites choses m'ont gênée :
- La mise en veille de l'appareil (au choix 2 ou 5 minutes) est une extinction totale de l'appareil. Il n'y a pas d'étape intermédiaire où par exemple l'écran du viseur ou l'écran arrière s'éteignent, mais le reste de l'électronique demeure actif. Sur mon EOS 5dmk2, l'appareil reste allumé très longtemps, sans que cela grève l'autonomie. Sur le Fuji, lorsque que l’on se rend compte que l’appareil s’est éteint (là on perd déjà du temps), il faut passer par un cycle On/Off, attendre un petit peu la mise en route (nettoyage du capteur…). Et j’ai eu plusieurs fois le cas où l’appareil ne se réveillait pas (sans doute un cycle On/Off trop rapide de ma part ?). Du coup, j’ai raté plusieurs photos sur le vif, alors que l’appareil était réglé en hyperfocale justement pour ce genre de photo.
- Quand on est en mode visée oculaire uniquement, on ne peut pas faire afficher la photo prise une seconde ou deux juste après la prise de vue sur l’écran arrière. Du coup, la photo qui vient d’être prise s’affiche dans le viseur oculaire, et masque la scène photographiée. Là encore, on manque des expressions en pleine prise de vue à cause de cela. Il y a des moments où c’est utile de contrôler une photo prise (expo, température de couleur…), mais d’autres où c’est l’instantané qui prime, et dans ce cas, l’affichage d’une photo dans le viseur oculaire est gênante. Et si on active la fonction écran arrière avec détection de l’œil dans le viseur, on vide la batterie à vitesse grand V.
- La barre bleue pour la mise au point manuelle (utile qu'avec les objectifs Fuji) qui prend au final beaucoup de place. Le petit espace laissé entre cette barre et le bord du cadre est trop fin, et il est du coup difficile de voir ce qui est inclut ou non dans le champ. Rien de dramatique, mais gênant quand on veut soigner le cadrage.
Quelques remarques plus générales :
L’autonomie ne m’a pas gêné, sans doute parce que je n’utilise quasiment jamais la visée arrière, qui a l’air très gourmande (surtout qu’on ne peut éteindre ce dernier qu’avec l’extinction complète de l’appareil). A la limite, le problème est plutôt que l’on passe très vite d’une batterie annoncée comme pleine à tout à coup une batterie déchargée. On ne sait alors pas vraiment quelle autonomie il nous reste (du moins sur mon boitier).
L’appareil pose plutôt clair (mais bien), mais on est loin du rendu dense utilisé pour saturer les couleurs d’un film diapo. Du coup, j’étais souvent à -2/3 ou -1 EV pour densifier des lumières très vives et plates.
Il y a aussi quelque chose de surprenant (sans doute propre au numérique et à sa capacité de monter facilement en haut iso), c’est qu’une scène très sombre devient en photo une scène en plein jour…Quand je suis dans une ambiance sombre (ne spéculez pas), c’est cela que je veux restituer, et pas me retrouver avec un résultat comme en plein jour…
Sinon la visée numérique avec un objectif manuel ne m’a pas posé de problème. C’est même pratique et efficace (à F :8 et plein soleil, le point très précis est délicat dans l’absolu, mais c’est noyé dans la profondeur de champ et sans doute invisible sur un tirage).
Et le 35mm sur ce capteur APS-C m’a paru très étroit. Alors que le 50mm en plein format est vraiment ma focale à tout faire, là j’ai été gêné par un champ toujours un peu étroit.
Du coup, pour mes prochains déplacements, je prendrais sans doute le 5d et le petit 40mm pancake.
Enfin, j’ai essayé le RAW, que l’on peut ensuite développer directement sur le boitier avec pas mal de réglages possibles (type de film etc.). Excellente qualité, et le RAW n’est bien sûr pas altéré.
Voici quelques retours de 15 jours d'utilisation de l'EX-1 à l'étranger (Pakistan et Inde) avec comme seul objectif un summicron 35mm Asph
Sur le plan de l'ergonomie/utilisation, quelques petites choses m'ont gênée :
- La mise en veille de l'appareil (au choix 2 ou 5 minutes) est une extinction totale de l'appareil. Il n'y a pas d'étape intermédiaire où par exemple l'écran du viseur ou l'écran arrière s'éteignent, mais le reste de l'électronique demeure actif. Sur mon EOS 5dmk2, l'appareil reste allumé très longtemps, sans que cela grève l'autonomie. Sur le Fuji, lorsque que l’on se rend compte que l’appareil s’est éteint (là on perd déjà du temps), il faut passer par un cycle On/Off, attendre un petit peu la mise en route (nettoyage du capteur…). Et j’ai eu plusieurs fois le cas où l’appareil ne se réveillait pas (sans doute un cycle On/Off trop rapide de ma part ?). Du coup, j’ai raté plusieurs photos sur le vif, alors que l’appareil était réglé en hyperfocale justement pour ce genre de photo.
- Quand on est en mode visée oculaire uniquement, on ne peut pas faire afficher la photo prise une seconde ou deux juste après la prise de vue sur l’écran arrière. Du coup, la photo qui vient d’être prise s’affiche dans le viseur oculaire, et masque la scène photographiée. Là encore, on manque des expressions en pleine prise de vue à cause de cela. Il y a des moments où c’est utile de contrôler une photo prise (expo, température de couleur…), mais d’autres où c’est l’instantané qui prime, et dans ce cas, l’affichage d’une photo dans le viseur oculaire est gênante. Et si on active la fonction écran arrière avec détection de l’œil dans le viseur, on vide la batterie à vitesse grand V.
- La barre bleue pour la mise au point manuelle (utile qu'avec les objectifs Fuji) qui prend au final beaucoup de place. Le petit espace laissé entre cette barre et le bord du cadre est trop fin, et il est du coup difficile de voir ce qui est inclut ou non dans le champ. Rien de dramatique, mais gênant quand on veut soigner le cadrage.
Quelques remarques plus générales :
L’autonomie ne m’a pas gêné, sans doute parce que je n’utilise quasiment jamais la visée arrière, qui a l’air très gourmande (surtout qu’on ne peut éteindre ce dernier qu’avec l’extinction complète de l’appareil). A la limite, le problème est plutôt que l’on passe très vite d’une batterie annoncée comme pleine à tout à coup une batterie déchargée. On ne sait alors pas vraiment quelle autonomie il nous reste (du moins sur mon boitier).
L’appareil pose plutôt clair (mais bien), mais on est loin du rendu dense utilisé pour saturer les couleurs d’un film diapo. Du coup, j’étais souvent à -2/3 ou -1 EV pour densifier des lumières très vives et plates.
Il y a aussi quelque chose de surprenant (sans doute propre au numérique et à sa capacité de monter facilement en haut iso), c’est qu’une scène très sombre devient en photo une scène en plein jour…Quand je suis dans une ambiance sombre (ne spéculez pas), c’est cela que je veux restituer, et pas me retrouver avec un résultat comme en plein jour…
Sinon la visée numérique avec un objectif manuel ne m’a pas posé de problème. C’est même pratique et efficace (à F :8 et plein soleil, le point très précis est délicat dans l’absolu, mais c’est noyé dans la profondeur de champ et sans doute invisible sur un tirage).
Et le 35mm sur ce capteur APS-C m’a paru très étroit. Alors que le 50mm en plein format est vraiment ma focale à tout faire, là j’ai été gêné par un champ toujours un peu étroit.
Du coup, pour mes prochains déplacements, je prendrais sans doute le 5d et le petit 40mm pancake.
Enfin, j’ai essayé le RAW, que l’on peut ensuite développer directement sur le boitier avec pas mal de réglages possibles (type de film etc.). Excellente qualité, et le RAW n’est bien sûr pas altéré.