
Cruel destin
Après avoir été une ville prospère, Saint-Etienne se languit dans la misère.
Elle reste néanmoins attachante, car ses habitants, désormais venus de toute la planète, partagent une étrange caractéristique: ils sont chaleureux.
J'ai tenté de prendre à témoin cette misère, ces vestiges du riche monde d'autant, la mélancolie qui suit les tentatives de s'y accrocher et les impasses actuelles des habitants de la ville, sans en montrer un seul. Question de pudeur.
Beaucoup de nuages, de bitume, d'espoirs futiles, au mileu de quartiers délabrés.
Toutes ces photos ont été prises avec un boitier M9P ou M240, les objectifs variant entre un lux 35, des cron 28, 40, 50 ou 90 et un antique summarit 50.

Leica M type 240
Summilux-M 1:1.4/50
Souvent, on arrive à Saint-Etienne par le train. Ici, au départ de Perrache (Lyon).

Leica M9
Leica Summicron-M 35mm f/2 ASPH
On est tout aussi souvent obligé d'y venir par l'autoroute, royaume du bitume, de l'essence, de la tîle ondulée des supermarchés et de la grisaille.

Leica M type 240
Summicron-M 28 mm f/2 Asph.
Si on vient du Sud (du col de la République), la voiture s'impose et l'on sent le triste enfer s'approcher.

Leica M type 240
Summicron-M 50 mm f/2
Jusqu'aux années 1970, Saint-Etienne vivait du charbon. Ici, le puits Couriot, devenu musée

Leica M9
Leica Summilux-M 35mm f/1.4 ASPH.
Reste aussi un cinéma, doté d'une belle architecture.

Leica M type 240
Summilux-M 1:1.4/50
L'habitat y est hétéroclite, et les locations accessibles.

Même les nuages ne présagent rien de bon.
Leica M type 240
Elmarit-M 1:2.8/135

Leica M9
Leica Summicron-M 28mm f/2 ASPH.
Les écoles sont tristes, malgré les efforts des enseignants.

Leica M type 240
Summicron-M 28 mm f/2 Asph.
Et les rues le sont tout autant.

Leica M type 240
Summicron-M 1:2/35
Restent quelques espoirs de survie, en bricolant.

Leica M type 240
Summicron-M 28 mm f/2 Asph.
Les cimetières tentent d'honorer le passé.

Leica M9
Leica Summilux-M 35mm f/1.4 ASPH.
Mais la réalité est lugubre: les usines des environs ferment.

Leica M type 240
Summicron-M 1:2/90 Leitz
Bien que l'Unesco ait doté Saint-Étienne du titre de «ville créative de design», les jeunes ne croient guère en les promesses du futur.
Après avoir été une ville prospère, Saint-Etienne se languit dans la misère.
Elle reste néanmoins attachante, car ses habitants, désormais venus de toute la planète, partagent une étrange caractéristique: ils sont chaleureux.
J'ai tenté de prendre à témoin cette misère, ces vestiges du riche monde d'autant, la mélancolie qui suit les tentatives de s'y accrocher et les impasses actuelles des habitants de la ville, sans en montrer un seul. Question de pudeur.
Beaucoup de nuages, de bitume, d'espoirs futiles, au mileu de quartiers délabrés.
Toutes ces photos ont été prises avec un boitier M9P ou M240, les objectifs variant entre un lux 35, des cron 28, 40, 50 ou 90 et un antique summarit 50.



Souvent, on arrive à Saint-Etienne par le train. Ici, au départ de Perrache (Lyon).



On est tout aussi souvent obligé d'y venir par l'autoroute, royaume du bitume, de l'essence, de la tîle ondulée des supermarchés et de la grisaille.



Si on vient du Sud (du col de la République), la voiture s'impose et l'on sent le triste enfer s'approcher.



Jusqu'aux années 1970, Saint-Etienne vivait du charbon. Ici, le puits Couriot, devenu musée



Reste aussi un cinéma, doté d'une belle architecture.



L'habitat y est hétéroclite, et les locations accessibles.

Même les nuages ne présagent rien de bon.





Les écoles sont tristes, malgré les efforts des enseignants.



Et les rues le sont tout autant.



Restent quelques espoirs de survie, en bricolant.



Les cimetières tentent d'honorer le passé.



Mais la réalité est lugubre: les usines des environs ferment.



Bien que l'Unesco ait doté Saint-Étienne du titre de «ville créative de design», les jeunes ne croient guère en les promesses du futur.