
Le temps qui passe
On sortait tout juste de plusieurs mois de confinement, j’avais photographié après tout ce que j’avais pu à la maison. Je pensais de plus en plus à une reconversion dans la photo et je ne pouvais plus me contenter de sujets « faciles », familiaux, j’avais envie d’aborder une photographie plus documentaire. Alors, un jour, j’ai poussé la porte de la maison de retraite de Saint-Cyr-L’Ecole, située à dix minutes à pied de chez moi, pour proposer à la directrice et son service d’animation de documenter cette période particulière et la façon dont les résidents la vivaient. Très vite, et sans savoir vraiment pourquoi, je me suis retrouvé dans l’unité spécialisée pour les personnes souffrant d’Alzheimer. Pendant un an, j’y suis allé plusieurs fois par mois et, à chaque fois, ma présence était autant une fête qu’un éternel recommencement puisque que je devais expliquer qui j’étais, pourquoi j’avais un appareil photo. Aucun des résidents sollicités, Madame Goyon, Madame Nicolas, Monsieur François ou Madame Fourier, n’a refusé d’être pris en photo, tous m’ont raconté leur histoire, ce qu’il leur en restait en tout cas… Parce que je les ai trouvés touchants, j’ai essayé de les rendre beaux.
Matériel utilisé : Leica M240 et deux objectifs Summicron 35mm F/2.0 et Summicron 50mm F/2

Leica M type 240
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Leica M type 240


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Leica M type 240

Leica M type 240

Leica M type 240

Leica M type 240

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Leica M type 240

Leica M type 240
On sortait tout juste de plusieurs mois de confinement, j’avais photographié après tout ce que j’avais pu à la maison. Je pensais de plus en plus à une reconversion dans la photo et je ne pouvais plus me contenter de sujets « faciles », familiaux, j’avais envie d’aborder une photographie plus documentaire. Alors, un jour, j’ai poussé la porte de la maison de retraite de Saint-Cyr-L’Ecole, située à dix minutes à pied de chez moi, pour proposer à la directrice et son service d’animation de documenter cette période particulière et la façon dont les résidents la vivaient. Très vite, et sans savoir vraiment pourquoi, je me suis retrouvé dans l’unité spécialisée pour les personnes souffrant d’Alzheimer. Pendant un an, j’y suis allé plusieurs fois par mois et, à chaque fois, ma présence était autant une fête qu’un éternel recommencement puisque que je devais expliquer qui j’étais, pourquoi j’avais un appareil photo. Aucun des résidents sollicités, Madame Goyon, Madame Nicolas, Monsieur François ou Madame Fourier, n’a refusé d’être pris en photo, tous m’ont raconté leur histoire, ce qu’il leur en restait en tout cas… Parce que je les ai trouvés touchants, j’ai essayé de les rendre beaux.
Matériel utilisé : Leica M240 et deux objectifs Summicron 35mm F/2.0 et Summicron 50mm F/2





























