Entre ciel et terre, ombres et lumières.

Entre ciel et terre, ombres et lumières.
Ce chemin
Seule la pénombre d’automne
L’emprunte encore
La difficulté de sortir de nos frontières, en cette période de pandémie, a eu le mérite de faire redécouvrir à bon nombre d’entre nous la France dont Mickaël Kenna dit que c’est le plus beau pays du monde où tout peut changer en quelques kilomètres.
Très modestement, cela m’a aussi poussé à ressortir un vieux projet, retourner sur les traces de mes ancêtres qui ont quitté leur région pour aller chercher une liberté ailleurs et, même jusqu’en Amérique du Sud, par des chemins variés. Il reste des bribes généalogiques importantes, écrites, mais plus de mémoire collective vivante car la famille française, revenue en partie au début du XX° siècle, est devenue très limitée.
Notre promenade était centrée sur le Causse de Gramat et la route nous a aussi conduits vers l’Aubrac. Ces quelques dizaines de kilomètres illustrent bien les propos de Kenna dans ces terres marquées par le relief, souvent rude, une végétation foisonnante alternant avec des zones presque désertiques et une grande richesse architecturale soulignée par la tonalité des pierres, de la plus claire à la plus sombre. Les édifices religieux, du plus modeste au plus majestueux, et les bâtiments, du simple buron au château imposant, parsèment les paysages en portant les traces de l’Histoire. Les monuments aux morts, bien plus visibles que dans les grandes agglomérations, sont là pour témoigner du lourd fardeau des guerres, la première guerre mondiale notamment.
On peut aussi d’interroger sur la part inscrite dans le génome car lorsque je retourne dans ces régions, le citadin que je suis se sent chez lui et résonne alors la belle phrase d’Emile Gallé, « ma racine est au fond des bois ».
Matériel utilisé : Monochrome 1, 35 FLE et 90 AA
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Ce chemin
Seule la pénombre d’automne
L’emprunte encore
Bachō
La difficulté de sortir de nos frontières, en cette période de pandémie, a eu le mérite de faire redécouvrir à bon nombre d’entre nous la France dont Mickaël Kenna dit que c’est le plus beau pays du monde où tout peut changer en quelques kilomètres.
Très modestement, cela m’a aussi poussé à ressortir un vieux projet, retourner sur les traces de mes ancêtres qui ont quitté leur région pour aller chercher une liberté ailleurs et, même jusqu’en Amérique du Sud, par des chemins variés. Il reste des bribes généalogiques importantes, écrites, mais plus de mémoire collective vivante car la famille française, revenue en partie au début du XX° siècle, est devenue très limitée.
Notre promenade était centrée sur le Causse de Gramat et la route nous a aussi conduits vers l’Aubrac. Ces quelques dizaines de kilomètres illustrent bien les propos de Kenna dans ces terres marquées par le relief, souvent rude, une végétation foisonnante alternant avec des zones presque désertiques et une grande richesse architecturale soulignée par la tonalité des pierres, de la plus claire à la plus sombre. Les édifices religieux, du plus modeste au plus majestueux, et les bâtiments, du simple buron au château imposant, parsèment les paysages en portant les traces de l’Histoire. Les monuments aux morts, bien plus visibles que dans les grandes agglomérations, sont là pour témoigner du lourd fardeau des guerres, la première guerre mondiale notamment.
On peut aussi d’interroger sur la part inscrite dans le génome car lorsque je retourne dans ces régions, le citadin que je suis se sent chez lui et résonne alors la belle phrase d’Emile Gallé, « ma racine est au fond des bois ».
Matériel utilisé : Monochrome 1, 35 FLE et 90 AA
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