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Bonsoir à tous(tes),
voilà..., je suis un peu perdu dans les différents modèles du boîtier M3..., outre le nombre de vis sur son corps suivant les évolutions, j'ai découvert que le double armement avait été conçu par crainte de déchirer le négatif lors d'un armement violent, mais apparement il y aurait d'autres subtilités qui m'échappent..., certains de ces boîtiers (indépendamment de leur état) voient leur prix bien supérieur à la côte normale..., à cette époque pas de séries limitées (platinium, 50ans ou autre...), pas d'obturateur rouge..., alors tout simplement, pourquoi? Qu'est-ce qui rend un M3 plus rare qu'un autre...
Merci de m'avoir lu, de vos réponses à venir, et d'avance..., mille excuses si jamais cette question a déjà été traitée...
Bien à vous, Tofolo.

Bonjour,

En faisant simple, disons que les premiers M3 (donc double armements) sont les plus rares, donc les plus côtés.
Du premier M3 au modèle final construit en « grande série » (pour Leica) il y eu des changements qui ont entraînés des productions plus ou moins importantes. La côte d’un M3 peut varier en fonction de ses caractéristiques et du nombre de sa production qui en découle.

Quels M3 exactement qui voient ses prix s'envoler

A part les modèles M3 laqués noir qui ont toujours été rares et donc très chers,
les autres M3 chromés argent sont vendus à prix corrects (pour se vendre du moins, les tatifs sont libres).

A moins qu'il s'agit des derniers produits (en 2006 ):

...
1206962* 1206999* Leica M3 Olive Lackiert 1969p 38*
3087301p 3087700p Leica M3 J (black paint) 2006 400p

TOTAL ASSIGNED SERIAL NUMBERS 1954-2006 233,209

Extrait de Leica Wiki (M3), productions en nombre par année .

Bonsoir,
merci à tous les deux pour vos réponses effectivement j'avais remarqué la plus value sur les laqués noir, noctilux je t'envoie un mp pour te donner un lien vers un des M3 en vente qui m'a fait m'interroger...
Cdlt, tofolo.

Bonjour,

Oui et non...
En faisant abstraction des touts premiers modèles (n° de 700 000 à 701 000) dont le capot comporte un angle au niveau de l’arrondi
et qui sont réellement hors de prix...
Les M3 DS et surtout les premiers modèles avec presse vue verre, bille et et vis en façade sont
plus côtés uniquement lorcequ'ils sont en parfait état, déjà sur un plan cosmétique et surtout avec un excellent télémètre,
ce qui est loin d'être très répandu sur un DS.
Sinon ce sont au contraire les M3 que l'on trouve le plus couramment aux prix les plus bas
(avec des télémètres plus ou moins faiblards et des obtus souvent fatigués)
A moins de les utiliser tels quel, ces boitiers sont souvent des gouffres financiers si on souhaite les remettre en état.

Je vais peut être faire hurler les fans des premiers M3 DS mais :

Personnellement je conseille de choisir un M3 DS plutôt pour un usage collection ou du-moins un usage assez modéré.
Il faudra bien sûr fuir les télémètres faiblards, les débuts de décollement de prismes,
ou les armements qui "glissent" en fin de course et les mécaniques rincées...
Les M3 DS sont donc de mon point de vue les M les plus délicats à acheter.

Pour un usage photographique plus soutenu, il vaut mieux s'orienter vers un simple armement car déjà l'armement est globalement plus fiable, mais vers 1959 le frein d'obturateur est simplifié et l'obtu devient moins sujet au blocages.
Mais c'est surtout le nouveau télémètre (vers 1959 aussi) qui est nettement moins sujet au décollement et donc à la "visée noire"
ou encore l'oxydation de l'argenture des prismes.
Ce nouveau viseur-télémètre est donc bien souvent bien plus contrasté que celui des DS (on le reconnaît à son fond bleu-gris)
Donc pour en revenir à la côte, un très bon M3 SS côte aussi pas mal.

Merci jackf pour cet avis objectif d'expert es-restaurations.
On raconte tout et n'importe quoi; bien sûr, les prix peuvent être sujet à caution, mais finalement la question est de savoir si on veut un boitier pour photographier ou faire autre chose.
Il y a un point important : le coup de la restauration : à mon avis, un boitier ancien restauré selon les règles de l'art vaut souvent plus en restauration qu'en achat proprement dit, et c'est tant mieux.
On a alors non seulement en main un boitier qui fait des photos, mais aussi un boitier qui a de la patine, du vécu, et enfin un boitier qui a repris vie entre les mains d'artisans dont le savoir faire ne doit pas disparaître, surtout dans ce monde affreux de démodage obligé et d'obsolescence programmée.
Quant aux avantages et inconvénients techniques des modèles successifs, chaque évolution a apporté son amélioration du IA au M7 en argentique, et heureusement, ça semble vouloir continuer

Merci Jack d'injecter un peu de bon sens et de pondération dans ce débat souvent houleux. Oui la fascination pour les "simple armement" est un snobisme peu compréhensible, et oui il vaut mieux choisir un M3 "tardif" cad proche du million. Ils sont plus fiables et plus perfectionnés.

*Vous voulez dire pour le double non ?