MONSIEUR GILLETTE

Souvenirs… Rubrique : « Que sont-ils devenus ? »
Le cas du négociant montmartrois, au passé trouble, nommé Pierre Duverger a été évoqué, par Summicron 2 et par moi-même, dans le sujet intitulé << Le respect de le clientèle n'existerait-il plus ?... >>, lancé le 13 Mai par Niala :
http://www.summilux.net/forums/viewtopi ... 19&start=0
puis sur la page suivante :
http://www.summilux.net/forums/viewtopi ... c&start=15
Pour renchérir sur la métaphore wagnérienne de Summicron 2, je supposerai que Pierre Duverger repose désormais au Walhalla surplombant le temple abandonné de Wetzlar… Le nain Alberich s’efforce probablement d’en chasser les enfants de prisonniers des Nazis, de résistants et de déportés du S.T.O. qui viendraient cracher sur la tombe de l’étrange patron autoproclamé de Leica International, qui tenait jadis salon rue Gabrielle (Paris, 18ème).
Je vais maintenant évoquer un personnage beaucoup plus sympathique :
Hier, Dimanche 30 Mai 2004, vers 22 heures, je descendais d’un wagon du métro parisien à la station Gobelins, j’ai cru reconnaître un petit monsieur âgé qui sortait également par la même porte et j’ai osé l’aborder :
<< Excusez-moi, êtes-vous Monsieur Gillette ? >>
Etonné, le monsieur acquiesça… Je répliquai :
<< Vous ne me reconnaissez pas, mais moi je vous reconnais : vous avez deux ou trois fois contrôlé et réglé mon Leica M3, dans les années 70 : je vous l’apportais à l’atelier de Leitz-France, 17-19 rue Danton, au Krémlin-Bicêtre… >>
Monsieur Gillette me répondit :
<< Alors ça ! Et vous me reconnaissez ! Ah bah oui… Oh ça fait loin… Je suis en retraite depuis longtemps ! >>
Nous avons bavardé un peu, puis nous nous sommes serrés la main et Monsieur Gillette s’est éloigné vers l’escalier roulant…
Voilà, c’est tout ce que je voulais relater, encore un souvenir qui surgit de ma mémoire, un visage qui aurait pu être oublié à jamais, mais non : celui de Monsieur Gillette réapparait dans un wagon de métro…
Oui, je me souviens de Monsieur Gillette, qui n’était pas du tout rasoir ! C’était un technicien-maison, je le revois dans sa blouse blanche (deux ou trois petits tournevis dépassant de sa poche), discret et probablement timide, très compétent… Souvenirs… Peut-être certains "anciens" qui lisent ces lignes l’ont-ils également connu…
BONNE ET HEUREUSE RETRAITE, MONSIEUR GILLETTE !
Jean D .
Le cas du négociant montmartrois, au passé trouble, nommé Pierre Duverger a été évoqué, par Summicron 2 et par moi-même, dans le sujet intitulé << Le respect de le clientèle n'existerait-il plus ?... >>, lancé le 13 Mai par Niala :
http://www.summilux.net/forums/viewtopi ... 19&start=0
puis sur la page suivante :
http://www.summilux.net/forums/viewtopi ... c&start=15
Pour renchérir sur la métaphore wagnérienne de Summicron 2, je supposerai que Pierre Duverger repose désormais au Walhalla surplombant le temple abandonné de Wetzlar… Le nain Alberich s’efforce probablement d’en chasser les enfants de prisonniers des Nazis, de résistants et de déportés du S.T.O. qui viendraient cracher sur la tombe de l’étrange patron autoproclamé de Leica International, qui tenait jadis salon rue Gabrielle (Paris, 18ème).
Je vais maintenant évoquer un personnage beaucoup plus sympathique :
Hier, Dimanche 30 Mai 2004, vers 22 heures, je descendais d’un wagon du métro parisien à la station Gobelins, j’ai cru reconnaître un petit monsieur âgé qui sortait également par la même porte et j’ai osé l’aborder :
<< Excusez-moi, êtes-vous Monsieur Gillette ? >>
Etonné, le monsieur acquiesça… Je répliquai :
<< Vous ne me reconnaissez pas, mais moi je vous reconnais : vous avez deux ou trois fois contrôlé et réglé mon Leica M3, dans les années 70 : je vous l’apportais à l’atelier de Leitz-France, 17-19 rue Danton, au Krémlin-Bicêtre… >>
Monsieur Gillette me répondit :
<< Alors ça ! Et vous me reconnaissez ! Ah bah oui… Oh ça fait loin… Je suis en retraite depuis longtemps ! >>
Nous avons bavardé un peu, puis nous nous sommes serrés la main et Monsieur Gillette s’est éloigné vers l’escalier roulant…
Voilà, c’est tout ce que je voulais relater, encore un souvenir qui surgit de ma mémoire, un visage qui aurait pu être oublié à jamais, mais non : celui de Monsieur Gillette réapparait dans un wagon de métro…
Oui, je me souviens de Monsieur Gillette, qui n’était pas du tout rasoir ! C’était un technicien-maison, je le revois dans sa blouse blanche (deux ou trois petits tournevis dépassant de sa poche), discret et probablement timide, très compétent… Souvenirs… Peut-être certains "anciens" qui lisent ces lignes l’ont-ils également connu…
BONNE ET HEUREUSE RETRAITE, MONSIEUR GILLETTE !
Jean D .