La victime avait son sac photo entre ses jambes. Elle pensait que son matériel était en sécurité...

Eh bien!, quand je prends le métro - et partout ailleurs- j'ai le sac Billingham serré contre moi comme si je portais une liasse de billets de 500 euros, parce que si on me vole le matériel je ne pourrai pas en acheter un autre. Quelle richesse la pauvreté!

C'est à dire jamais de sac Billingham. Nulle part. Trop signé.

Je ne sais plus si c'est encore d'actualité, mais je me souviens qu'il y a deux ou trois ans, s'était propagé la grande mode du livre de poche abandonné. Le concept était simple : un livre de poche qu'on avait lu, aimé, passionnément ou non, voire détesté, mais qui ne nous avait pas laissé indifférent. Ce livre, le prendre, l'annoter parcimonieusement. Le tatouer, de manière indélébile ou non, de son nom, à la limite de son adresse. Puis l'amener en balade, pour l'abandonner finalement dans un lieu passant et public. Et espérer qu'un illustre inconnu le découvre, le lise. L'aime, voire le détesté, mais ne demeure pas indifférent, puis l'annote, le prenne, l'abandonne, en espérant que dans ce lieu public passe quelqu'un. Lequel, inconnu, ferait ceci...
Dont acte. D'où l'hypothèse : les Leicaistes s'y sont peut-être mis. Qui sait...