summilux.net

Cette optique appréciée pour son velouté particulier est malheureusement
affligée d'une mise au point bien trop freinée ( cause probable de nombreuses
reventes en quasi neuf).
Cherchant une solution en changeant la viscosité de la graisse, je me suis
fait éconduire plusieurs fois par des spécialistes parisiens bien connus, avec
force considérations techniques.
Jusqu'à ce que je tente ma chance chez Procirep. Là pas de grands discours,
"on va voir ce qu'on peut faire".
Résultat: L'Elmarit est maintenant trés agréable, comparable aux 85/90
manuels d'autres marques. "On a fait dans la limite du possible". Eh oui,
quand on veut, on peut...

merci , c'est bon à savoir, peux tu nous donner une idée du cout de l'intervention ?

Même remarque pour cet objectif qui a tendance à devenir dur... J'ai changé la graisse moi-même, c'est assez facile, il faut juste repérer au moment du découplage de la rampe de mise au point.

L'Elmarit a plus que "tendance à devenir" dur, il "est dur" d'origine comme
j'ai pu le constater sur tous les exemplaires rencontrés. En fait cette focale
nécéssite proportionnellement un poids de verre plus important que d'autres,
ce qui entraine des contraintes mécaniques avec lesquelles Leica ne rigole pas,
encore faut-il que ça reste manipulable.
Je ne me serais pas risqué à intervenir perso...
L'intervention était facturée 180 E. Etat absolument parfait, comme neuf en mieux!

Précision: il s'agit du 90 dernier modèle à pare-soleil téléscopique. Je ne
connais pas les précédents.

LE prix est important mais je comprends l'avantage. J'avais demandé la même chose pour un objectif Blad est c'était impossible aussi. Plus tard j'ai trouvé un objectif très usé (FE 110mm) qui lui par contre était super fluide (trop fluide pour être honnête !); pour le reportage c'était idéal.

Prix non négligeable, mais dans la mesure où le technicien a bien trouvé le
meilleur compromis, on l'accepte mieux.
A noter que le récent summarit 2.5 90 n'a pas la bague fluide non plus.
Les modèles plus anciens sont-ils moins raides, et aussi bons? Pas sûr.
Lorsqu'on est content d'une optique, mieux vaut la garder et essayer de
pallier aux inconvénients.
A+
Aime7

Le mien était limite "je me fais un claquage" je l'avais montré à Nicolas Muro qui m'avait confirmé que c'était anormal, il reste dur mais c'est acceptable.

L'intervention est vraiment facile, cependant il faut avoir un bon tournevis...

A retenir surtout que certaines "vedettes" de la tribu Leica poussent le respect
du totem jusqu'au tabou.
D'autres font moins de palabres et vous arrangent au poil les problèmes.
( Pour être complet, j'ajoute que parmi les bonimenteurs, certains vous
piquent 100 Euros et vous rendent l'optique dans le même état qu'avant...)

Ce genre de rpoblème de "dureté", ça ne peut pas se régler par une utilisation intensive ?

La réponse est non.
Et quand c'est trop dur, on n'a pas envie de s'en servir.

OK

Donc ça n'a rien à voir avec la "dureté" des graisses, j'imagine ?

si ! en jouant sur la viscosité des huiles et graisses, on peut changer la perception du glissement des pièces les unes contre les autres. exemple : je viens d'acquérir un CRON50 anniversaire (chromé) qui est resté depuis 2001 date de son achat sur une étagère de collectionneur. le caillou était raide comme un passe laçet, car les graisses ont durçies. retour chez suffren qui a démonté et changer les graisses. le caillou est revenu fluide comme à son origine.
pour les cailloux dont la dureté de mise au point est native, il est possible de changer les lubrifiants pour des versions plus fluides. mais cette opération n'est pas conventionnelle.

Je pense que la réponse est multiple : quand on le désaccouple on voit que la bague est très fluide, c'est une fois remonté que l'objectif redevient dur. Il est sans doute monté serré pour des raisons de tolérance géométrique et en plus avec le temps et une utilisation "modérée" la graisse fige...

Il suffit de nettoyer avec un pinceau fin et un peu de pétrole dés-aromatisé le fond des cannelures de la partie mâle on la remet et on l'enlève plusieurs fois pour nettoyer la partie femelle et ramasser les résidus de graisse. De cette façon on évite de pourrir la lentille arrière. une fois l'opération terminée on remet très peu de graisse liquide (pas de silicone c'est pire !) et on laisse les solvants s'évaporer quelques heures. Y a plus qu'à remonter (c'est le plus drôle si on a pas fait de repère de positionnement au désaccouplement).

Ca reste dur mais moins mais surtout c'est plus fluide.

Bizarre. Je n'ai jamais eu de problème semblable avec le mien, la dernière version de cet Elmarit et je m'étonne qu'on puisse invoquer le poids les lentilles : il n'y en a que quatre.

Je trouve que c'est un très chouette petit télé, compact et pas trop lourd.

A+

Il est effectivement "chouette" en résultats, c'est pourquoi je l'ai gardé, sur le
reste, pas d'accord:
- Il pèse 410g, la version précédente 255 !
- Le nombre de lentilles ne présume pas du poids, mais là il y a plus de métal
certainement, on ne sait pas pourquoi.
-Sur mes cinq objecifs leica (du 28 au 135) le 2.8/90 avait de loin la bague la plus dure, et tous les Elmarit de cette série que j'ai vus étaient pareils.

Quelqu'un a parlé de Suffren: inutile de s'y rendre pour ça, ils ne veulent pas changer de type de graisse. Seul Procirep a accepté. Et ça marche.