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Elmarit M21mmf2.8 asph ou pas asph

MessagePosté: vendredi 1 avril 2005 - 22:07
par sanglier
Je n'ai pas encore vu de commentaires sur cette optique. En plus il faut un viseur secondaire. Y en a t-il qui l'on testé?

MessagePosté: samedi 2 avril 2005 - 22:45
par Fox
J'ai testé le 21 Asph.
Super bon, même avec le soleil de face.
Oui, il faut un viseur secondaire mais ce n'est pas réellement un problème si on accepte de travailler en hyperfocale! (J'en vois déjà qui ne sont pas d'accord... :roll: )
A consommer sans modération! :wink:

MessagePosté: dimanche 3 avril 2005 - 0:16
par Jean D.
Bonjour !
Fox a écrit :
(...) si on accepte de travailler en hyperfocale ! (J'en vois déjà qui ne sont pas d'accord... :roll: )
Des noms ! :wink:
Oh, mais avec un 21 mm... on est toujours sur l'hyperfocale ! :lol:

Jean D.

MessagePosté: dimanche 3 avril 2005 - 0:34
par Jean-Yves
C'est simple : le 21 asph est le meilleur 21 du monde (notoire)... :shock:
Son seul défaut est d'être assez lourd et encombrant avec son pare-soleil :? (accessoire indispensable car la lentille frontale est quasiment au niveau de la monture - et indispensable aussi parcequ'un 21 F:2.8 ça prend de la lumière de partout). Autre chose très malpratique : le cache en caoutchouc qui se monte sur le pare-soleil ; ça coûte 100 euros et on le perd tout le temps :evil: ).
JY

MessagePosté: dimanche 3 avril 2005 - 6:47
par Eric Bascoul
:D c'est le :leica: R-iste qui parle :D
j'ai un 19 F2,8 NewR, et l'hyperfocale, je connais,
....................................................................... de loin ! :D :wink:

à mon sens (AMHA et tout !)
ce qu'il faut savoir, une bonne foi pour toute !

( :D d'autres sur ce forum, essayent , me semble-t-il avec raison,
et , je suis de tout cœur avec eux, même si je ne me suis jamais exprimé sur ce sujet)

les échelles de profondeur de champ, ont étés calculés pour des films,
avec une résolution bien inférieure, au films actuels
:wink: (c'était, il y a de nombreuses années !!!)
le cercle de confusion défini à cet époque (0,3)
est complètement dépassé (voir explosé) par la résolution des films actuels !!!!!, et de nos optique chéries !

grosso-modo, pour avoir la "netteté" sur un 30x40cm en 100iso,
si on est à 11 sur l'objo, calculer la profondeur de champ sur l'échelle correspondant à F8, voir F5,6 , pour être tranquille !! :wink:
(le cercle de confusion, au sens strict, dépend de la résolution,
donc de la sensibilité de la péloch, et du "pouvoir résolvant" maximum de l'objectif)

la netteté , c'est la netteté , surtout avec nos cailloux :leica: , capables du meilleur ! :D

l'hyperfocale, c'est "pratique", ce n'est pas une "raison" pour en "abuser" :roll:
à utiliser avec parcimonie :wink:

par ailleurs, sur les cailloux :leica: actuels (15 ans) le max de qualité, est obtenu à F4 ou F5,6,
pas à F16 ou F22

pas taper , please ! :wink:

et par ailleurs (2iéme !) j'ai jeté un coup d'œil dans un viseur de 21 ASPHM,
c'est une merveille :D ,
pas très très précis, au niveau du cadrage (c'est pas du :leica: R :wink: )
mais un contraste et une "limpidité" à couper le souffle, une magnifique pièce optique :D

La saga du cercle de confusion et de l'hyperfocale...

MessagePosté: dimanche 3 avril 2005 - 16:27
par Jean D.
Bonjour !
:D Exactement, Dido ! Il a écrit :
l'hyperfocale, c'est "pratique", ce n'est pas une "raison" pour en "abuser" :roll:
à utiliser avec parcimonie :wink:

A propos de la notion de cercle de confusion - que Dido vient fort justement d'évoquer - de laquelle sont déduites celle de profondeur de champ et son corollaire qu'est l'hyperfocale, voir mon deuxième message (7 Mars, 1 h 06) sur cette page.

Jean D.

MessagePosté: dimanche 3 avril 2005 - 23:36
par My favorite things
J'ai commencé à le tester : dans les pires conditions pour le moment (intérieur, luminosité faible etc...) et la bête est réellement très très très très bonne. Super qualité dans les ombres, vignettage très suportable. Une optique de grande classe :lol: . J'ai hâte de l'emmener en voyage. Le viseur multifocale est très clair et agréable ce qui fait un peu oublier son prix. Deux (petites) critiques : une fois tout monté l'ensemble fait quand même un peu "too much" et la manip qui consiste à mesurer l'exposition au travers du viseur du boîtier puis ensuite à viser avec l'autre nécessite un temps d'adaptation. (faut pas être pressé...) Heureusement au retour du labo (je travaille essentiellement en diapos) le résultat est là: superbe !
Je l'emmène bientôt une semaine en Italie: je vous en dirai plus à mon retour :roll:

MessagePosté: lundi 4 avril 2005 - 13:21
par mektoub
Dido,

je me permets de te reprendre sur un petit point: le cercle de confusion est une notion qui ne dépend, ni de la résolution de l'optique, ni de la résolution du film !!

La théorie du cercle de confusion est complètement indépendante de la résolution en "entrée", à savoir celle de l'optique et celle du film !! (on fait comme si ces 2 dernières étaient infinies, ou largement suffisantes, ce qui est le cas aujourd'hui pour tous les films, même de 1600 ISO, et tous les objectifs, même les zooms bas de gamme)

Par contre, le cercle de confusion dépend des résolutions de "sortie" (oeil humain et support d'impression) (toujours en supposant que celles en entrée sont infinies)

Je reprends ici une partie de mon message écrit dans le fil déjà référencé par Jean D.


Le cercle de confusion n'a rien à voir avec la définition de l'optique;
le cercle de confusion est calculé en fonction de la taille de sortie, de
la résolution du support de sortie (généralement du papier brillant
haute définition) et de la distance à laquelle le tirage est observé
par un oeil humain (dont la résolution discriminante maximale est connue).


C'est pour cela qu'il faut prévoir, comme tu le dis, un cerle de confusion plus petit - 0,015 n'est pas un luxe - pour les grands tirages (30x40 et plus) tout simpement parce que le spectateur a toujours tendance à observer ces tirages de plus près que nécessaire, pour assouvir sa curiosité de détails ...

MessagePosté: lundi 4 avril 2005 - 14:52
par Vincent
Très intéressant ce fil.

D'abord, l'achat d'un 21 me démange de plus en plus furieusement, et il n'est pas exclu que je finisse par essayer d'échanger mon Tri-Elmar contre un comme ça. Ca m'intéresserait bien de voir des résultats avec le 21 asph même s'il sera probablement hors de portée. Surtout en intérieur, parce que c'est à ça que je le destine particulièrement. Mektoub, tes résultats dans ce genre de conditions avec le 21 Voigt m'intéresseraient aussi, éventuellement, même si F4 me semble juste dans ce cas.

Ensuite, l'histoire du cercle de confusion et de la distance de vision du tirage me semble être une notion souvent oubliée dans les discussions sur le rendu des divers matériels, particulièrement numériques. Le peu de tirages de grande taille que j'ai vus à partir de reflexs 6MP m'ont paru vraiment de piètre qualité en vision de près, où on constate vite les aplats, les artefacts dus aux interpolations hasardeuses, voir même parfois les effets de retouches mal faites type halos dus au sharpening. On peut surement faire ça très bien, mais je pense que la culture et le savoir faire nécessaire sont assez peu répandus et que ça crée un niveau d'exigence qui est plutôt à la baisse.

Dernière observation : le rendu final soit dépendre aussi du télescopage entre le cercle de confusion et le type de bokeh non ? Et là on arrive dans le qualitatif-qui-crée-des-débats-sans-fin ...

MessagePosté: lundi 4 avril 2005 - 15:26
par mektoub
Vincent,

j'ai effectivement fait peu de photos (pour ne pas dire aucune) en intérieur avec le 21/4 ... non pas que l'ouverture me soit apparue un handicap, mais tout simplement parce que je n'ai pas encore abordé le portrait au 21 (à moins que tu ne parles de photos d'architecture en intérieur?)

Dès que je peux, je ferai quelques petits tests et j'en ferai part dans un fil dédié

Progrès de la photographie ?

MessagePosté: lundi 4 avril 2005 - 16:14
par Jean D.
Bonjour !
Mektoub a parfaitement raison : le cercle de confusion dépend des résolutions de "sortie" (oeil humain et support d'impression).
La notion de cercle de confusion existe d'abord sur le négatif (ou sur la diapositive), puis elle gouverne une deuxième notion de cercle de confusion après agrandissement (à un rapport donné) sur le papier (ou sur l'écran), le papier étant observé à la distance minimale de vision distincte (fixée conventionnellement à 25 cm).
Vincent a écrit :
mais je pense que la culture et le savoir faire nécessaire sont assez peu répandus et que ça crée un niveau d'exigence qui est plutôt à la baisse.
Je m'éloigne un peu du sujet, pour écrire que je pense la même chose que Vincent : la technologie progresse et la qualité réelle devrait aller de pair, cependant ce n'est pas toujours le cas. Si on observe lucidement les progrès de la photographie depuis son invention en 1822, on constate l'apogée atteint à la fin du XIXème siècle, mais une réelle stagnation depuis, voire une régression dans le domaine "amateur"...

Jean D.

hi, hi

MessagePosté: lundi 4 avril 2005 - 16:52
par alain.besancon
citation :
mais une réelle stagnation depuis, voire une régression dans le domaine "amateur"...

eh, Jean, surtout quand on ne pense que "hyperfocale" :wink: :lol:

Alain

Re: Progrès de la photographie ?

MessagePosté: lundi 4 avril 2005 - 17:04
par Coignet
Jean D. a écrit :
on constate l'apogée atteint à la fin du XIXème siècle, mais une réelle stagnation depuis, voire une régression dans le domaine "amateur"...
Jean D.

"fin du XIXe siècle" !?!?!
J'aurais dit années 1970...
Et encore, l'optique ne cesse de progresser...
Mais il est indubitablement vrai que ce qui est proposé aux amateurs est de moins bonne qualité que ce qui leur était proposé il y a trente ou quarante ans.

encore que

MessagePosté: lundi 4 avril 2005 - 19:49
par alain.besancon
Jean saura mieux dire que nous si son index a fourché .... mais par certains côté, et c'est en partie vrai en automobile, jusque vers les années 1970, tout avait été à peu prêt inventé au XIX, bien évidemment amélioré, peauffiné, fiabilisé, sécurisé et rendu résistant très longtemps après au XX.
Fin XIX je crois que les très grandes lignes de la photo argentique étaient tracées et là aussi ce fut plus de la fiabilisation que de l'invention jusque vers les années 60. On l'oublie mais fin XIX des optiques très lumineuses (mais d'exception) existaient déjà, des appareils atteignaient des vitesses d'obturation qui ne sont toujours pas courantes ............ Etienne Jules Marey mitraillait avec son chronophotographe et prouvait enfin la réalité et chronologie du pas d'un cheval au galop .... et (médecin oblige) étudia même le pas de patients atteints de claudication ........

Alain

Dégradation de l'exigence de qualité...

MessagePosté: lundi 4 avril 2005 - 21:00
par Jean D.
Rebonjour !
Alain Besançon a écrit :
citation :
mais une réelle stagnation depuis, voire une régression dans le domaine "amateur"...

eh, Jean, surtout quand on ne pense que "hyperfocale" :wink: :lol:
[size=75]Tu l'as dit, Alain ![/size] :wink: Il a écrit :
Jean saura mieux dire que nous si son index a fourché
Non non, Alain, j'ai à peine esquissé une boutade... Tout ou presque de la photographie argentique était déjà inventé à la fin du XIXème siècle, comme tu l'as souligné, même la couleur (1868). Les images des amateurs atteignaient une qualité remarquable (certes due au format supérieur, mais peu importe, c'est le résultat qui compte) : scrutez la définition incroyable des très anciennes photos de famille, et comparez ! Evidemment, des progrès ont continué à se faire, auxquels Ernst Leitz, Carl Zeiss et autres ont grandement participé ; d'accord, Laurent, ces progrès ont culminé dans les années 1970..., mais ces progrès constituent une sorte d'apothéose de ce qui existait déjà, et Vincent a tout à fait raison lorsqu'il estime que maintenant le niveau d'exigence est plutôt à la baisse (enfin, souvent plutôt à la baisse)...
Symboliquement, la dégradation de l'exigence de qualité s'est accompagnée - une fois de plus - par la recherche du profit : un simple exemple est la réduction progressive du format de l'image (l'halogénure d'argent, ça coûte de l'argent), depuis les 6 x 9 cm de nos grands-parents (photos souvent excellentes) jusqu'au paroxysme du confetti que Kodak a osé proposer aux amateurs dans les années 80, nommé "mini-disc", ne pouvant à l'évidence que produire une photo très médiocre : altération délibérée de la qualité !
Heureusement, un nommé Oskar Barnack et son patron ont décidé de mettre à profit le film cinématographique, enfermé dans une merveille de précision mécanique et optique : ainsi nous pouvons faire d'excellentes images en "petit format" ! Voir la citation juste en dessous ! :wink:

Jean D.