Je fais mes photos au 21/2.8 sans le viseur (que je détiens pourtant) et ce le plus naturellement du monde possible. A peu de chose près (voire à tous les coups), j'obtiens ce que je désire et mieux encore, l'objectif ne m'a jamais fait faux bon parce que je n'avais pas su centré mes sujets. Donc, à partir du moment ou l'on sait que le cadre à la visu n'est pas complet, l'absence de viseur n'est absolument pas génante. Mieux encore, il donne parfois une part de hasard assez intéressante mais je le répète, son absence prend peu en défaut. Donc, 21 ou 24 même combat, de plus, un Leica M n'était pas un reflex, on sait que le cadre n'est pas d'une précision extrême même lorsqu'on en a un apercu global. Pourquoi se priver alors d'un vrai très grand angle ? Surtout quand ils sont de la qualité des deux Elmarit 21 ou 24...
Je possède personnellement la version pré asph du 21 (1991) et je suis plus que convaincu de ses qualités. Mieux encore, c'est une des optiques les plus polyvalentes qu'il m'ait été donné d'avoir : sur certains clichés, j'ai l'impression d'être au 18, d'autres au 35, parfois au 50. On ne peut donc pas se reposer sur la capacité "déformante" du 21 pour faire de belles photos ou tout du moins des images atypiques, mais une fois maîtrisée, l'optique démontre une incroyable polyvalence. Ce doit être à peu de chose près identique pour le 24, même si comme le 28, ce sont deux optiques que je n'aurai pas choisi...
PS : mon amour pour le grand angle et mes lunettes de myope m'ont naturellement conduit à opter pour un M7 0.58 et ce même si mon magnifique 50 (ma deuxième optique favorite sur le M) est du coup moins précis
