Posté: lundi 1 avril 2019 - 14:39
Depuis longtemps je souhaite aborder de la manière la plus rigoureuse et la plus scientifique possible le sujet de l'influence des cartes SD sur le rendu colorimétrique et la réponse sensitométrique de nos APN et plus particulièrement des boitiers Leica M numériques.
Car si la littérature scientifique anglo-saxonne est abondante sur le sujet (Lea & Perkins, Worcester University Press (2012); Trump & Bling, Bling Ed. NYC (2016); Dr No, Kidding Publication (2023); notamment) les travaux du monde francophone en la matière ne sont pas légion, à l'exception des travaux de Thien, Tora & Duboudin édition Dussable Cho (épuisé).
En ce 1er avril il est temps d'y remédier et je me permets une modeste contribution que d'aucuns, je l'espère, enrichiront bientôt.
Pour cette étude j'ai composé un panel de 4 cartes SD d'origines différentes dont j'ai comparé les résultats en double aveugle, sans doute la méthode la plus appropriée pour mener une étude photographique.
Entrons dans le vif du sujet. Je ne m'attarderai pas sur les conditions de la prise de vue et le matériel utilisé, il suffit au lecteur de savoir que tout le processus a été conduit avec une extrême rigueur. Pour les plus septiques d'entre vous je tiens à votre disposition toutes les informations complémentaires à ce propos.
Les cartes utilisées sont des cartes d'origines diverses toutes disponibles sur le marché à l'exception de la quatrième qui est une carte DIY réalisée par mes soins. Nous les noterons carte A, B, C et U.
Les résultats.
Plutôt que d'assommer les (derniers) lecteurs avec des courbes h/d incompréhensibles ou autres tableaux dynamiques, je me permets de vous présenter directement le rendu photographique final.
Carte A
Carte B
Carte C
Carte U
Discussion et conclusion (provisoire).
Si les mesures ne font pas apparaître de différences notables, probablement en raison du manque de sensibilité des instruments de mesure (résultats sur demande) il est indiscutable que la carte B a un rendu qui fait plus grande justice à l'impact émotionnel du cliché alors qu'a contrario la carte A semble annihiler toute forme de sensibilité artistique et que la carte U annihile toute forme de sensibilité tout court (message privé destiné à l'assistant: es-tu certain d'avoir retiré le bouchon?). La carte C étant quelque part entre les deux. Ou les trois.
Le sujet est vaste et nécessite certainement d'être approfondi. Il rejoint d'autres sujets d'étude encore peu explorés tels "vitesse d'obturation et relativité restreinte" ou "comment modifier la perspective avec un filtre?"
Nous sommes bien loin d'avoir atteint la maturité du sujet de "l'organisation tomatotopique chez la Cantatrice, G. Perec (1984)"
Au plaisir de vous lire bientôt.
Car si la littérature scientifique anglo-saxonne est abondante sur le sujet (Lea & Perkins, Worcester University Press (2012); Trump & Bling, Bling Ed. NYC (2016); Dr No, Kidding Publication (2023); notamment) les travaux du monde francophone en la matière ne sont pas légion, à l'exception des travaux de Thien, Tora & Duboudin édition Dussable Cho (épuisé).
En ce 1er avril il est temps d'y remédier et je me permets une modeste contribution que d'aucuns, je l'espère, enrichiront bientôt.
Pour cette étude j'ai composé un panel de 4 cartes SD d'origines différentes dont j'ai comparé les résultats en double aveugle, sans doute la méthode la plus appropriée pour mener une étude photographique.
Entrons dans le vif du sujet. Je ne m'attarderai pas sur les conditions de la prise de vue et le matériel utilisé, il suffit au lecteur de savoir que tout le processus a été conduit avec une extrême rigueur. Pour les plus septiques d'entre vous je tiens à votre disposition toutes les informations complémentaires à ce propos.
Les cartes utilisées sont des cartes d'origines diverses toutes disponibles sur le marché à l'exception de la quatrième qui est une carte DIY réalisée par mes soins. Nous les noterons carte A, B, C et U.
Les résultats.
Plutôt que d'assommer les (derniers) lecteurs avec des courbes h/d incompréhensibles ou autres tableaux dynamiques, je me permets de vous présenter directement le rendu photographique final.
Carte A
Carte B
Carte C
Carte U
Discussion et conclusion (provisoire).
Si les mesures ne font pas apparaître de différences notables, probablement en raison du manque de sensibilité des instruments de mesure (résultats sur demande) il est indiscutable que la carte B a un rendu qui fait plus grande justice à l'impact émotionnel du cliché alors qu'a contrario la carte A semble annihiler toute forme de sensibilité artistique et que la carte U annihile toute forme de sensibilité tout court (message privé destiné à l'assistant: es-tu certain d'avoir retiré le bouchon?). La carte C étant quelque part entre les deux. Ou les trois.
Le sujet est vaste et nécessite certainement d'être approfondi. Il rejoint d'autres sujets d'étude encore peu explorés tels "vitesse d'obturation et relativité restreinte" ou "comment modifier la perspective avec un filtre?"
Nous sommes bien loin d'avoir atteint la maturité du sujet de "l'organisation tomatotopique chez la Cantatrice, G. Perec (1984)"
Au plaisir de vous lire bientôt.