Un nouveau mordu

Parmodyne
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Zekkar a écrit:
citation :
Il me souvient que (dans mon jeune temps de Prof de physique en charge de jeunes péronelles de terminales Math Elém) l'Education dite Nationale soucieuse d'ouvrir mes Gersoises à la Culture de l'image m'avait doté de :
- 1 Semflex, un agrand, des cuvettes et m'a laissé le soin de "chimiquer" le tout.
Et comme le Ciné est "pédagogique" :
-1 Projo Debrie 16 mm qui pissait l'huile extra.


Excellent le Semflex! A l'époque c'était un peu le Rollei du pauvre. Encore que... le modèle haut de gamme n'était pas "dégueu"!
Du coup j'en ai acheté un d'occas (for the memory)
Quant au Debrie, c'était "LA" référence en projection 16m/m. Avec son entrainnement par croix de Malte, il se distinguait du Pathé-Cinéric qui avait un entraînement par griffe. Il paraît que le Debrie abîmait moins les perfo du film.
Ah là là, Quelle époque!
Nostalgie, quand tu nous tiens...
Bertrand S
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Oui ces appareils avaient plus de gueule qu'un retro projecteur ou un video projecteur.
Il en traîne encore de temps en temps dans les greniers ou caves de lycée et collège, quand des amateurs :oops: ne les ont pas soustrait à la poussière l'humidité et à la corvée de débarassage.

Je peux citer en exemple le scandale de l'ancien bloc scientifique de l'école normale de garçon de Lyon devenu IUFM ou des appareil de science du XIXème, magnifiques, ont été massacrés car rangés n'importe comment avant d'être jetés. Il n'y a rien eu de récupéré. :cry: :x
Ibergekumene tsores iz gut tsu dertseylin
(C'est un plaisir de raconter les ennuis passés)
Proverbe yiddish placé par Primo Levi en tête de Si c'est un Homme
zekkar
    Hélas, hélas ....
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Bertrand S a écrit :
Oui ces appareils avaient plus de gueule qu'un retro projecteur ou un video projecteur.
Il en traîne encore de temps en temps dans les greniers ou caves de lycée et collège, quand des amateurs :oops: ne les ont pas soustrait à la poussière l'humidité et à la corvée de débarassage.

Je peux citer en exemple le scandal de l'ancien bloc scientifique de l'école normale de garçon de Lyon devenu IUFM ou des appareil de science du XIXème, magnifiques, ont été massacrés car rangés n'importe comment avant d'être jetés. Il n'y a rien eu de récupérer. :cry: :x


Y devait y avoir la superbe Machine d'Atwood à électro-statique un engin que Jean D. y aurait aimé :(
Jean D.
    Monsieur Dreyfus + croix de Malte
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Bonjour !
citation :
la superbe Machine d'Atwood
Ha tu l'as dit, Jacques ! Et la fascinante "roue de Barlow" qui démontre l'électromagnétisme, et le rudimentaire électroscope à feuilles d'or qui démontre l'électrostatisme, et le tout simple radiomètre de Crooks qui prouve la nature corpusculaire de la lumière... Oui, la lumière est de nature corpusculaire, et si les photons parviennent quand même à traverser un Summicron, c'est principalement parce que ses lentilles sont constituées de vide, avec par-ci et par-là une molécule de silice entre lesquelles ils ont largement d'espace pour se faufiler... à la vitesse de la lumière, selon une trajectoire quand même soumise à la réfraction !
Ah toutes ces fascinantes expériences de cours ! Je me souviens que Monsieur Dreyfus, professeur de Physique au Lycée Voltaire (Paris XIème), avait synthétisé devant notre classe stupéfaite une goutte d'eau, à partir de deux volumes d'hydrogène et d'un volume d'oxygène emmagasinés dans un tube pourvu d'une "bougie", retourné sur une cuve de mercure : l'étincelle ayant jailli entre les deux électrodes, le mercure était instantanément remonté pour combler le vide qui s'était établi dans le tube et une minuscule goutte d'eau flottait tout en haut, à sa surface. Vous êtes probablement décédé depuis longtemps, Monsieur Dreyfus, mais je rends ici ce modeste hommage à votre passion d'enseignant et à votre pédagogie...

Parmodyne a écrit :
Quant au Debrie, c'était "LA" référence en projection 16 mm. Avec son entraînement par croix de Malte, il se distinguait du Pathé-Cinéric qui avait un entraînement par griffe. Il paraît que le Debrie abîmait moins les perfo du film. Ah là là, Quelle époque! Nostalgie, quand tu nous tiens...
Nostalgie, en effet... Oui, l'entraînement du projecteur 16 mm Debrie s’opère par croix de Malte, mécanisme génial transformant un mouvement circulaire, régulier et continu, en mouvement circulaire intermittent (les projecteurs 16 mm et 35 mm, de catégorie professionnelle, sont tous "à croix de Malte"). Un tel système permet ce qu’on appelle l’"escamotage" des images successives d’un film (= le passage d’une image à la suivante) par la rotation intermittente (= saccadée) d’un débiteur denté "prenant" le film le long de plusieurs images, au lieu d’une "griffe" (cas des projecteurs "amateur") venant s’insérer dans les perforations pour tirer le film vers le bas. Un projecteur à croix de Malte ne risque en effet pas d’abîmer le film lors de l’escamotage, tandis qu’une anomalie (collure défectueuse par exemple) peut entraver l’action de la griffe et provoquer une cassure ; en outre, à la longue, cette action peut entraîner une détérioration du film en raison de la traction relativement brusque exercée sur les perforations…
Voir ici, et d'excellents schémas montrant le principe du mécanisme de la croix de Malte (intéressante possibilité d'animation sur les deux derniers liens).

Jean D.
« Wir werden Barnacks Kamera bauen ! » (Nous fabriquerons l'appareil photographique de Barnack !)
Ernst Leitz II (1924)
zekkar
    Eh condisciple !
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Jean D. : citation :
Je me souviens que Monsieur Dreyfus, professeur de Physique au Lycée Voltaire (Paris XIème), avait synthétisé devant notre classe stupéfaite une goutte d'eau, à partir de deux volumes d'hydrogène et d'un volume d'oxygène emmagasinés dans un tube pourvu d'une "bougie", retourné sur une cuve de mercure : l'étincelle ayant jailli entre les deux électrodes, le mercure était instantanément remonté pour combler le vide qui s'était établi dans le tube et une minuscule goutte d'eau flottait tout en haut, à sa surface. Vous êtes probablement décédé depuis longtemps, Monsieur Dreyfus, mais je rends ici ce modeste hommage à votre passion d'enseignant et à votre pédagogie...

Que le monde est petit. Je dois à Jean Louis Bory prof de français à Voltaire de m'avoir ouvert aux 3 M : Mauriac, Maurois, Montherland.
En passant, entre deux séjours à Brazza et à Dakar et en Seconde.
A Voltaire on fumait, y avait des cours de zizique et on se perfectionnait au Billard. :D
Jean serions-nous condisciples du Lycée Rouge?
Jean D.
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Jacques Zekkar a écrit :
Jean serions-nous condisciples du Lycée Rouge?
:o Probablement, Jacques ! Mais moi j'y fus élève bien plus longtemps que toi...
Outre Jean-Louis Bory, le Lycée Voltaire compta plusieurs cinéphiles et littéraires : notamment Henri Agel et Georges-Albert Astre.
citation :
A Voltaire on fumait, y avait des cours de zizique et on se perfectionnait au Billard. :D
Oui, les "pissotières" de la cour des "grands" étaient une vraie tabagie, mais je ne me souviens pas des cours de musique ni du billard...

Jean D.
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