Merci d'avoir répondu à ce sondage. Je vais me livrer à un rapide calcul à partir du résultat d'environ 40% d'intention de commande. Pour cela je vais faire quelques hypothèses à voix haute, vos corrections sont évidemment les bienvenues.

Admettons qu'il y ait environ 550 000 exemplaires de Leica M2->M4-P fabriqués, qu'il en reste un peu plus de la moitié en état de fonctionner, soit 300 000, que parmi les propriétaires, il y en ait 20% qui aime ou aimerait encore photographier avec, soit 60 000, que de ces derniers, il y en ait la moitié informatisés, soit 30 000 et qu'enfin - on le sait maintenant - il y en ait 40% qui passerait commande pour un dos numérique simple, nous aurions donc 12 000 dos à vendre dans le monde. Ces dos généreraient un chiffre d'affaires d'environ 8,5 Meuros avec un coût de production à 700 euros l'unité.

Chiffre à comparer avec une série limitée de 1000 exemplaires de MP3 LHSA qui ne nécessite aucune ingénierie particulière et qui génère un chiffre d'affaires probable d'au moins 3 Meuros avec des bénéfices importants.

J'en déduis donc que le dos numérique rêvé restera un rêve... et qu'il y aura d'autres prétextes à séries limitées... à moins que les chinois....

Voici une solution de continuité pour les Leica M.


A l'image de la démarche mécanique du M, je propose de rêver à un dos numérique simple mais efficace que l'on pourrait adapter aux boîtiers existants.

Il s'agirait d'échanger le volet actuel du dos par un nouveau équipé d'un capteur noir et blanc ou couleur, d'une mémoire non amovible mais de capacité confortable de 4 ou 8 Go, d'une prise usb rapide, d'une petite fenêtre LCD indiquant l'autonomie de la batterie et du nombre de vues et du sélecteur de sensibilité à la même place pour faire varier celle du capteur.

La batterie serait logée à la place de la pellicule et alimenterait le capteur via la semelle pourvue de contacts suffisants. La détection du réarmement serait effectuée par la « lecture » électromécanique du mouvement de rotation d'une des roues dentées près du dos ce qui permettrait à l'électronique le déchargement du capteur vers la mémoire.
Tous les paramétrages (mise à l'heure, format, ....) du dos seraient effectués par la prise USB via un logiciel sur l'ordinateur et sauvegardés sur la mémoire non volatile.

Bien sûr l'électronique s'arrêterait là, pas de cellule, ni de TTL sur les M2, M3, M4, la prise de vue au jugé serait encore plus fun, on pourrait faire varier à l'envi le couple vitesse-diaphragme! Pas d'écran non plus, outre le fait qu'il enlaidi l'appareil, il n'est pas vraiment utile, la magie du « développement » serait conservée! Bref un dos numérique qui n'enlève que la pellicule sur ces boîtiers et juste cela.

Je verrais bien cette « mise à niveau » de nos chers M à hauteur de 1500-2000 euros environ avec une mémoire de 4Go et un capteur plein format noir et blanc.
Cette solution a même l'avantage de la réversibilité ou du transfert sur un modèle différent.

Qu'en pensez-vous?

P.S. Tu as vu chabada ce que j'en ai fait du beau M2