Il s'agit d'une épave d'un Leica IIIc d'après guerre.

Ceci reste à démontrer d'autant que Leica continue à proposer en priorité un échange contre un M avec soulte, plutôt que d'effectuer un changement de capteur malade.
J'apprends ces jours-ci, nous sommes en Janvier 2016, que Leica a proposé à un possesseur de M9P au capteur malade, un échange avec un M-P + soulte bien sûr. Il ne demandait qu'un changement de capteur !
Je connais cet homme et c'est moi qui ai découvert que le capteur de son M9P était vérolé.

Leica est -il si sûr de la fiabilité de son nouveau capteur, ou en profite-t-il pour vendre du matériel neuf, car il est ainsi moins perdant, élimine tout risque de rechute, et améliore son compte d'exploitation. Je pose la question. Seul le temps nous donnera la réponse.

Certainement après 1933.
Il serait d'ailleurs intéressant de savoir si on retrouve sur ce Couplex issu d'une transformation s'il est conforme au modèle de 1932, première année de fabrication, où s'il présente, ce qui est probable, certaines caractéristiques apparues à partir de 1933. Voir ici : http://www.summilux.net/avis/LeicaII.html

L'Elmar présenté ici n'a pas de numéro. Il est nickelé. Cette absence de numérotation situe sa fabrication avant 1930.
D'autre part, il est équipé d'un bouton poussoir de mise au point en forme de chapeau de champignon, avec blocage à 7 heures en position "infini". Auparavant de 1930 à 1932 cette commande de mise au point en forme de battant de cloche se verrouillait en position 11 heures. C'est en 1933 qu'apparaît la commande visible sur l'objectif présenté ici. Cette configuration nouvelle permettait ainsi d'utiliser ces objectifs sur le nouveau III Modèle F, sorti en 1933, avec en face frontale une molette de réglage des vitesses lentes.
C'est dire que cet Elmar a été "modernisé" en usine par Leitz à partir d'un objectif plus ancien de fabrication antérieure à 1930 porté par un Leica IA à objectif fixe transformé en Couplex.
L'ensemble a été transformé en Leica II, (N° du boîtier originel ?), mais postérieurement à 1932, et standardisé.
On doit donc considérer que c'est un objectif antérieur à 1930 réhabilité en modèle aux caractéristiques datant de 1933. Le numéro du boîtier permettra peut-être de le dater avec plus de précision. Il est possible aussi que la transformation ait été faite en 1935. Cela nous ne pouvons pas le savoir.
Un peu compliqué certes mais il ne peut y avoir d'autre explication.

1er Janvier 2016. 17 heures.
MM1 Summicron IV préasphérique non codé

1er Janvier 2016. 17 heures.
MM1 Summicron IV préasphérique non codé

Le IIIf à retardateur équipé d'un Summicron 50 est indiscutablement le plus abouti des appareils Leicas "vissants", avant le IIIg la dernière évolution qui a ses mérites mais qui perdit la silhouette du Leica II voulue par Barnack.
Bravo. Une pièce rare surtout dans cet état. A conserver et à utiliser même sans gants.

Très bon tirage Robert où la symétrie n'est pas tombée dans le piège de la banalité grâce à cette bordure du bassin, sorte de diagonale de rupture qui fait revenir le regard vers le premier plan. Bien vu. Bravo

Très bon tirage Robert où la symétrie n'est pas tombée dans le piège de la banalité grâce à cette bordure du bassin, sorte de diagonale de rupture qui fait revenir le regard vers le premier plan. Bien vu. Bravo

Marché de Noël à Berlin.



MM1, 1,4/35 FLE, 5,6/8, 1/45, 3200 Isos

Marché de Noël à Berlin.



MM1, 1,4/35 FLE, 5,6/8, 1/45, 3200 Isos

Magnifique tirage Robert. Du beau Noir et Blanc. Bravo.

Magnifique tirage Robert. Du beau Noir et Blanc. Bravo.

Un peu plus quand même . Plutôt un mois.

J'aime beaucoup la qualité du tirage, la composition, la géométrie, et le regard interrogatif de l'écrivain public. Le rappel dans le fond par un autre portrait est excellent.