J’y étais le samedi aussi.
Première réaction : il y avait trop de monde!
N’ayant pas fréquenté Paris Photo depuis 2012, j’étais vraiment surpris de la densité de la foule dans le bâtiment éphémère.
Finalement j’ai eu l’impression que la photographie se porte très bien!
Croisé Martin Parr et Bruce Gilden, traités comme des rock stars et entourés de nuées de (jeunes) fans. Clairement différent d’il y a 10+ ans quand on pouvait croiser Parr aux vernissages du bal ou de la galerie Magnum et taper la discussion peinard.
J’ai aussi rencontré Patrick Cariou, que personne ne reconnaissait
et qui m’a gentiment dédicacé son nouveau livre : WORKS.
Mais pour moi Paris Photo c’est surtout le Off.
Deux grosses foires au livre photo organisées concurremment cette année, c’était génial, mais la aussi beaucoup de monde!
Les tirages sont malheureusement hors de prix, mais la photo a ceci de particulier que l’on peut également collectionner les livres.
C’est le parti que j’ai pris depuis 15 ans maintenant. Car si un beau tirage sur le mur ferait bien plaisir, c’est surtout des livres qu’on apprend le language, la démarche et les idiosyncrasies d’un photographe.
Bref je suis rentré à Oslo à la fin du week-end ma valise pleine de nouveaux bouquins, et optimiste quand à l’avenir de notre médium.
Et un bonus pour moi : d’avoir vu le nombre de personnes prêtes à courir pour échanger deux mots avec de grands photographes en fin de carrière je me dit que j’ai eu du nez d’acheter leurs bouquins quand je l’ai fait…