En toute rigueur, oui.
Certains préconisent une bascule soit du plateau, soit du porte neg, mais dans ce cas, vous allez avoir un problème de netteté inégale sur l'ensemble du champ. Si la bascule est très légère et le grandissement limité, la pdf peut éventuellement compenser.

Mais la bonne façon de procéder est de se servir de la loi de Scheimpflug qui observe que pour avoir le point sur tout le plateau, les trois plans suivants doivent être sécants en une même droite :
- le plan du plateau
- le plan du negatit
- le plan ortogonal à l'axe optique et passant par le centre optique de l'objectif.

Comme un petit dessin vaut mieux qu'un long discours :

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Scheimpflug

J'abonde. Quand j'ai essayé, j'ai pas pu détacher l'épreuve de la vitre et la moitié de l'émulsion y est restée collée .

J'ai un peu l'impression que les spectateurs ne sont pas étrangers au phénomène du discours sur l'oeuvre. En fait, ils sont même demandeurs de blabla et veulent en plus que l'artiste soit sympa.
Ben il faut le dire sans haine, il en est des grands (et moins grands) artistes comme de nous autres humains vulgaires : certains sont d'abord désagréable et imbus d'eux-mêmes.
Ce qui n'empêche pas leur production d'avoir un impact sur nous, du moins si on ne s'aveugle pas de considérations parasites.

Nobody's perfect

Les brumes légères peuvent effectivement être difficiles à repérer, tout du moins invisibles lors d'une utilisation "normale".
Il faut regarder une lumière vive à travers l'optique en faisant varier son orientation, et chercher à voir la surface des lentilles, et non ce qui est de l'autre coté de l'objectif. Ne pas se laisser impressioner par quelques poussières isolées et fines, mais si on voit une surface un peu laiteuse sur partie ou toute une lentille, alors il y a des chances qu'une intervention ne soit pas superflue.

Cette particularité qu'arborent nombre d'optiques télémetriques anciennes (et pas seulement Leitz) interpelle effectivement.
En anglais : http://photo.net/bboard/q-and-a-fetch-msg?msg_id=002mdQ
J'ai tendance à croire à la théorie que le but était de faciliter le montage/démontage d'objo, à tort ou à raison : il est en effet bien plus rapide de monter une optique à vis si la came de couplage est rentrée (position infini). Or au démontage, le sens de dévissage a tendance à ramener le point aux distances plus proches. Pour une optique M, c'est évidemment un peu différent.
D'autre part, dans le cas des optiques rentrantes, j'ai pour ma part tendance à les saisir par la platine pour le démontage, et l'infinity lock présente alors une petite prise supplémentaire.

Tout ceci n'est pas extrêmement convaincant, mais au final et même s'il n'est pas très pratique, j'aime bien ce petit accesoire sur mon Serenar, parce qu'il est onctueux à manipuler, et fait un très suave petit "clic". C'est plus fétichiste que photographe, mais bon...

Je miserais plutôt sur un maquillage de fed 5b. Donc probablement une monture à vis.

Merci, j'essaierai ça une éventuelle prochaine fois (que je n'appelle toutefois pas de mes voeux).

J'ai déjà bousillé un neg come ça. AMHA, je pense qu'il ya deux types de poussières :
- celles qui se déposent pendant le séchage, qui sont en surface, et même si elles collent un peu peuvent s'éliminer avec un lavage.
- celles qui se sont incrustées pendant le traitement et qui font parfois corps avec l'émulsion. J'en ai eu une comme ça que je regrette d'avoir tenté d'enlever à tout prix. Je m'y suis surement mal pris, mais une fois partie, j'ai eu un manque dans l'émulsion bien plus ennuyeux à récupérer qu'une simple repique.

Depuis, je fais très attention à la propreté de ma cuve sur ce point avant développement.
Mais si EricBascoulDIDO a un truc pour faire plier les saletés récalcitrantes sans risquer trop de dégats je suis preneur

Prenons le cas en neg N&B.

Comme l'a dit Enrok, surexposer d'un diaph une 100 iso revient à l'exposer à 50 iso. Surdévelopper d'un diaph (toujours à patrir de 100 iso) revient à développer pour 200 iso. Résultat : des négatifs ultra denses et contrastés quasi-intirables à moins de chercher un effet spécial très marqué.
Généralement, soit on sous-expose le film (100 exposé à 200) et on surdéveloppe (pousse) pour compenser la sous-exposition, soit on sur-expose le film (100 exposé à 50) et on sous développe (retient).


En inversible :

Si j'expose ma 100 pour 50 (surexposée) : si on dev normal, l'image sera trop dense. Donc, il faut surdévelopper au premier développement pour qu'il en reste moins pour le second dev qui donnera l'image finale.


En C-41, je ne sais pas si on peut faire joujou pareil ?

Bonjour,


d'après les datasheet Kodak, le T-Max et le Tri-X en 35mm sont couchés sur le même support d'acétate :

http://www.kodak.com/global/en/professi ... f32f.jhtml
http://www.kodak.com/global/en/professi ... 9/f9.jhtml

Mais il m'est arrivé aussi de déchirer une paire perforations d'un film (un Tri-X) dans un Fujica à vis. Le film n'avançait pas, et comme j'étais en extérieur avec un appareil de faible valeur (je n'aurais pas tenté avec mon M4-P), j'ai forcé un peu. Ce qui ne m'a pas aidé d'aileurs.

Donc oui, une contrainte mécanique inadaptée sur un film peu le déchirer. Mais pas spécifiquement sur le T-Max.
Et accesoirement, les caprices des boitiers ne se résolvent pas par la force.

Bonjour,

j'ai exposé une fois par erreur une HP5 à 100 iso. Je l'ai développée pour 200 dans du Perceptol en agitant un peu moins que d'habitude, histoire de protéger un peu les hautes lumières. Ca m'a donné des neg assez denses mais tirables.

Après, je ne connais pas la Néopan 1600, et mes conditions de pdv étaient jour et plein soleil, donc des niveaux de contraste différents.
Quoiqu'il en soit, la bande test est la voie de la raison si les images sont importantes.

J'ai un 670 tête couleur, et c'est une bonne machine amateur, à tarif abordable. On ne peut pas tirer du 50x70 sur plateau bien sûr, mais je n'ai jamais été géné pour recadrer un neg 24x36 sur un papier 30x40.
Niveau objo, les Durst ont pendant un certain temps été fournis avec des componon marqués Durst et livrés avec une bague permettant de les monter sur le pas de vis 39. Ce sont des optiques en métal de qualité très sympathique, pas des apo rodagon bien sûr, mais de bons petits 6 lentilles (si en bon état évidemment) qui se vendent pas cher maintenant.
Sinon on trouve des rodagon ou EL-Nikkor 50mm en très bon état pour une centaine d'euros, voire parfois moins.

En ce qui concerne le MF, il ne faut à mon avis pas l'écarter d'office. Du coté des reflex bi-objectif par exemple, on trouve des boitiers à prix tout à fait raisonnable, et rien ne dit qu'un jour l'occasion ne fera pas le larron.

D'accord avec cette remaque importante. Rapidement le besoin de formats plus grands se fait sentir, et c'est dommage d'avoir à changer une partie de son matériel après quelques mois.
Je pense qu'il faut dès le départ envisager la possibilité de pouvoir tirer en 30x40 : c'est un format encore accessible, aussi bien du point de vue financier que de l'espace nécessaire.

Hello,

Si c'est sur le métal, il y a peu de chances qu'il s'agisse de champignons, à fortiori si ces traces ne sont pas apparues sur les lentilles.
Peut-être une forme d'oxydation ? Mais je croyais que les anciens J-12 avaient un corps en alu, et normalement, après qu'une couche d'alumine se soit formée le métal est protégé.
Votre objectif est-il conservé dans une zone soumise à l'humidité ?

Ca dépend de la période à laquelle on se réfère. Les photos d'itentité ou de mariage des années 50/60 en N/B parfaitement conservées (parce que réalisées sur du baryté) ne sont pas rares. Les images papier en couleurs des 70's, c'est plus souvent une catastrophe en revanche.
Des négas N/B bien traités et correctement stockés sont tirables sur plusieurs générations.

L'évolution rapide des formats numériques et de leurs outils d'exploitation a été maintes fois abordée sur ce forum, et pour l'instant rien ne garantit une pérennité de l'accessibilité des images stockées sous cette forme. Et c'est bien dommage.
Quant aux tirages jets d'encre, ils ne sont durables que si le papier est bon et les encres suffisamment riches en pigment. C'est à dire qu'on touche à du matériel d'amateur averti ou pro. Le consommateur lambda va voir ses tirages réalisés à l'économie faire une drôle de tête dans 15 ans.

Comme l'a écrit Jean D. l'idée n'est pas de faire du passéisme béat ni de vouloir brûler le numérique, mais de mettre en avant des questions sérieuses.
Parce que ce ne sont pas les marchands de matériel qui le feront : leur logique de production s'appuie de plus en plus sur des renouvellements du parc au gré d'évolution technologiques tombant fort à propos. Je caricature bien sûr, mais il y a quand même un fond de vérité.