narapo a écrit :
Les mieux à même de juger seraient donc des non-acheteurs, si possible non possesseurs d’autres boitiers de la marque (donc automatiquement des ambassadeurs trop loyaux), et n’ayant eu qu’une brève expérience (quelques heures, un week-end ?)
Ne s’intéresser qu’à ceux qui ont acheté limite nécessairement l’analyse. Cela s’appelle le « biais du survivant ».
En réalité il faut bien sûr écouter les 2, acheteurs et non-acheteurs :
- les acheteurs pour savoir ce qui les a motivés et renforcer les points différenciants du produit pour les itérations futures
- les non acheteurs pour savoir ce qu’on aurait pu modifier qui aurait suscité l’achat
Personnellement je trouve que ce fil fait ressortir une synthèse intéressante : l’appareil est manifestement très bon d’un point de vue photo (on aurait pu s’en douter mais c’est confirmé), plutôt dans la lignée des Q précédents, mais perçu comme moins ‘désigné à la perfection’ que ses prédécesseurs.
Certes on peut considérer que ce dernier point est accessoire en fonction de ses attentes personnelles, mais selon des critères du luxe c’est un problème. Dans un restaurant étoilé vous n’aurez pas un plat servi moche sous prétexte qu’il est bon. Ce positionnement luxe c’est Leica qui l’a souhaité, cela vient certes avec de la marge supplémentaire, mais aussi des contraintes et des clients aux exigences spécifiques.