Un autre fournissuer en plus des adresses citées :

http://www.caddyphoto.com/

Bonsoir Gérard,

j'ai fait "réparer" ce boitier diverses fois, le montant des réparations a dépassé largement ce que j'ai payé pour son achat. C'est pour cette raison que j'ai entrepris une tentative de réparation moi même.

Si vous me donniez votre avis sur une éventuelle réparation, je suis preneur, je tiens beaucoup à cet appareil. Voir au début du post, j'ai quelques photos et commentaires.
A mon avis le déclencheur et la bague sont usés.

Nous pouvons passer en MP si nécessaire pour des motifs d'étiquette du forum.

Cordialement,

Sylvain/Leikon

Quelques nouvelles de mon M4 réparé, pas très bonnes en fait, je pense que pas mal de pièces sont usées, pas moyen de me les procurer sur le web, les réparateurs ne les vendent pas aux particuliers, je comprends.

Bref mon M4 n'est pas fiable, il continue de se bloquer de manière alléatoire.

Une question aux spécialistes:

j'ai vu sur un site aux enchères un MDa pas trop cher.
A première vue çà ressemble à un boîtier M4, même levier d'armement, rembobinage, etc.

Est ce qu'il est envisageable de récupérer la mécanique du MDa (armement et mécanisme de levier, grosse modo ce qu'il y a sous le capot jusqu'au niveau de la platine rideaux ) pour le greffer sur le M4 ?

J'aimais beaucoup le viseur du M4, plus que celui du M6, sinon j'envisageais de vendre un ou deux objos pour acheter un M2, le M6 est super, mais j'ai un faible pour les anciens M.

Encore un autre son de cloche, faire les deux. Conserver le D700, c'est un super boîitier universel, avec un 1.8/50 AI il devient moins énorme. Je trouve dommage de s'en séparer, c'est tout de même restreindre le champ de ses possibilités.

Les négatifs 24/36 N & B (M6) scannés au V700 vont très bien, il m'a juste fallu tâtonner un peu pour trouver les bons réglages et le bon post traitement.

Détail, je scanne les 24/36 sans le support d'origine, je pose dessus une vitre pour les applatir, j'utilise une vitre de cadre photo A4 a deux balles de grande surface, ca ne fait pas d'anneaux de Newton.

La personne qui m'a fait cette demande a un frigo rempli de films, papiers, récement je lui acheté sur la baie du film AGFACONTOUR périmé depuis 2002, je suis personnellement assez sceptique par rapport aux produits périmés depuis des années, mais bon...

J'avais tout un stock de papier photo qui datait des années 80, dont deux boîtes de Guilleminot grand luxe, tout est parti à la déchetterie, le papier produisait des résultats soit complètement gris sans contraste, soit les particules sensibles manquaient par plaques, ca faisait des effets de moisissures après développement. Par contre, je n'avais pris aucune précaution de stockage, le papier a donc subi des écarts de température et humidité assez violents.

Mille merci zznort, je vais transmettre la formule à mon collègue.

(Qui va probablement me demander de lui trouver les produits sur la toile )

C' est fait, bon bricolage !

http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?p=439662#439662

Salut les Summiluxiens,

je vous propose une petite astuce pour transporter du matériel photo dans des sacs non prévus à cet usage, en randonnée, à VTT, à moto, dans une valise ordinaire ou sac de ville :



(P.S: le couteau suisse est là uniquement pour maintenir ouvert le rabat pendant la photo...)

Le matériau de base c'est simplement du tapis de sol que l'on trouve dans tous les magasins de sport en diverses épaisseurs, ici c'est du 10 millimètres, ca coûte quelques €, il faut un cutter ou des ciseaux, de la colle néoprène, règle, feutre, compas pour la réalisation suivante, un peu plus élaborée :



On ne le voit pas bien, mais les côtés sont en demi cercle. Dans un des compartiments j'ai placé une "trappe" carrée collée juste sur un côté de façon à faire une séparation pour pouvoir y placer deux objectifs.
Selon les utilisations, on peut varier la taille, les compartimentages, etc...
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de mettre un plan, c'est assez facile à faire, si on se loupe la perte n'est pas énorme.

Pour le moment ces bricolages me rendent de grands services, je peux emmener du matériel l'esprit tranquille lorque je fais de virées à VVT, ou simplement dans une sacoche ou sac à dos de ville.

Je précise que mon matériel ne séjourne pas dans ces protections, il y reste juste le temps des ballades pour cause d'éventuels solvants dans la colle. Quoique une fois sèche...?

Si vous souhaitez plus de précisions, n'hésitez pas !

Sylvain/Leikon.

Bonjour les Summiluxiens, je lance un appel de la part d'un collègue qui n' a pas accès au web, est ce que quelqu'un aurait dans ses archives la formule du révélateur Agfacontour ou un révélo équivalent ?

Le collègue en question dispose encore d'un stock de plans films 4/5" , mais pas le révélateur qui va bien.

J'ai lancé une recherche sur la toile, mais je ne trouve pas grand chose.

Merci.

Il existe un manuel dispo sur le web pour le M2, voir au début du postplus haut.

Bulletin de santé M4:

Le M4 réparé a survécu, la fiabilité n'est pas garantie mais depuis l'intervention il a fait quelques pellicules, visiblement heureux de reprendre du service. N'hésite pas à être balladé dans un sac à dos à VTT, en compagnie d' une cellule russe modifiée pour s' adapter à des piles occidentales.



P.S: quand je disposerai d'un petit moment, je compte faire un post sur la fabrication d'un sac de protection à mettre dans un sac à dos ou autre bagage.

Ok, autant pour moi

Apparement le lien ne fonctionne plus. Par contre, j'ai conservé un PDF du manuel en question sur CD, il fait 22 Mo.

Je le transmet volontiers, mais je ne sais pas transférer de gros fichiers et n'ai aucune idée concernant les éventuels droits ou autorisations de mise en ligne. Si quelqu'un a une idée là dessus ?



Mon vieux F part en révision demain, je n'ai pas de back-up Nikon en argentique, donc laissons faire les pros ! Et puis j'y tiens, c'était mon premier boîtier "sérieux".

Bonjour les Summiluxiens, je fais remonter ce post en surface, ayant enfin trouvé le temps de tenter la « réparation » de mon M4.

Rappel : problème récurrent de ce boitier, de temps en temps le levier d’armement et le déclencheur se bloquent. Jusqu’à présent 4 ou 5 intervention qui ont doublé le prix d’achat de l’appareil, hélas sans résultat tangible. Solution provisoire, on parvient à débloquer le système en forçant à la main les roues dentées d’entrainement du film et ainsi finir l’armement des rideaux. On verra par la suite que cette opération a permis de localiser l’emplacement du problème.

Les préliminaires: une copie papier du manuel Leica M2, (qui n’est plus en ligne il me semble) du petit outillage confectionné au début du démontage, petits tournevis divers, deux tournevis sur mesure, et une paire de pince d’électronicien dont le bout a été ajusté pour démonter les écrous à ergots des leviers avant du boitier. Je n’ai pas fabriqué de clamps, j’ai utilisé une pince ordinaire.



La dépose du capot est un jeu d’enfants comparativement au reste. Je passe un certain temps à etudier le mécanisme sous le levier d’armement, puis dégagement du déclencheur et d’une bague de guidage à baïonnette. Constat : la bague est usée, le chrome du déclencheur est usé aussi, tout est complètement sec, ca grippe. Première anomalie trouvée, je nettoie, huile délicatement, refais un essai, ca va un peu mieux, mais ca bloque toujours de temps en temps. Je constate un jeu axial vertical au niveau du mécanisme de réarmement. OK, on va aller plus loin…



Etape suivante, démontage du boîtier. Je suis les instructions du manuel, les vis sont rangées au fur et à mesure dans une boite à compartiments. Première erreur, j’ôte une vis de trop, celle qui se trouve (face au boitier) en bas à gauche. Je dépose le fond, grand moment, je tire et sépare le châssis du boîtier.



Evidemment, un tas de petits machins se répandent su le plan de travail, c’est la fameuse petite vis qu’il ne fallait pas ôter. En fait je pense qu’elle n’existe pas sur le M2, sur le M4 elle tient la tringle du truc de remise à zéro du compteur. C’est là que ca devient intéressant parce que le M2 et M4 ont des mécanismes d’armement et de compteur complètement différents, du coup il faut se débrouiller sans le manuel. A ce stade, je remonte le levier d’armement et le déclencheur pour essayer de déterminer ou se situe le problème. Et je trouve : il y a une pièce circulaire avec une fente, (N°14, release disc, schéma 35) quand on appuie sur le déclencheur une petite languette solidaire du déclencheur se glisse dans cette fente. Si ce disque n’est pas aligné, tout est bloqué. Ca explique le fait du déblocage possible au moyen des roues dentées.



On distingue la fente sur le disque et la languette qui empêche de déclencher pendant le réarmerment de l'obturateur. Sous le disque on voit le ressort du mécanisme de compteur et les traces de remontage. On voit aussi le doigt du déclencheur et la bague à baïonette pas mal usés.



Le mécanisme de réarmement.

Je décide de démonter complètement ce mécanisme et je tombe sur véritable usine à gaz, on se demande qui a inventé un truc pareil. A un moment je dépose la bobine d’enroulement du film, autre tournevis à adapter. L’ensemble est assez encrassé, nettoyage, huilage, puis casse tête pour le remontage. Je n’ai pas fait de photos, j’étais trop stressé à ce stade. Je m’y prends à plusieurs reprises pour remonter le mécanisme, c’est un peu au pif, je n’ai pas de repères pour trouver la bonne position de synchronisme du fameux disque. Au bout de quelques tentatives je décide que la position est bonne, on va remonter le tout.

Et c’est là que ca devient très sympa. Dans le manuel on indique qu’il faut armer le retardateur pour pouvoir démonter. OK. Evidement entre temps, la position du levier se perd et le retardateur se déclenche. Les petites pièces qui ont chuté tout à l’heure font partie du mécanisme du compteur, si on les revisse, on ne passe plus l’extrémité d’un levier en fin de fermeture du boitier, si on ne revisse pas, il faut quatre mains avec des doigts d’araignée parce qu’en plus de ce truc il faut impérativement réarmer le retardateur, trouver la bonne position de son levier, glisser en même temps le châssis dans le corps du boîtier selon des angles précis, pas droits, avec en prime un ressort de 4 mm (ressort de rappel du levier de cadres collimatés) qui ne demande qu’a vivre sa vie de façon autonome. J’ai failli oublier le ressort du mécanisme de compteur, les sagouins qui on démonté mon M4 auparavant l’on remonté à la brutale, voir les griffures au tournevis sur la photo. Il faut le faire glisser délicatement à l’aide d’une lame juste avant de fermer complètement le boîtier. Arf, encore un oubli, le levier de retardateur, si la position n’est pas calée à quelques dixièmes près, il ne fonctionnera pas.

Au bout du compte, début des interventions 10 du matin, interruption de 12 à 14h, puis reprise en continu jusqu’à 22 heures. Je ne voulais pas laisser l’appareil démonté de crainte de ne plus pouvoir tout remettre en place. Pour remonter le châssis et le boîtier j’ai du faire entre 25 et 30 tentatives avant de trouver la bonne méthode.

Quelques précisions me semblent utiles, j’ai fait cet essai pour diverses raisons, j’en avais assez de pseudo réparations foireuses. J’avais racheté un M6 en 2005, j’ai toujours un CL en back up. Si nécessaire mon vieux Nikon F des débuts vit encore. Je n’avais plus « besoin » du M4. Et puis il y avait le mythe Leica à déconstruire (adressez vous à mon psy pour de plus amples détails ). Et un défi à relever.

Je déconseille par contre ce type d'opération si on ne maitrise pas un minimum les travaux manuels minutieux et si on n'est pas prêt à prendre le risque de tout foirer. J’ai pratiqué l’ aéromodélisme durant environ une vingtaine d’années, ca aide pour ce type d'opération. Pour le remontage, il faut impérativement être en mesure d’analyser et de comprendre comment les divers mécanismes fonctionnent. J’ y ai passé un temps fou pour cette raison, les ingénieurs de chez Leica on fabriqué un monstre ou tout est ajusté avec des tolérances d’horlogerie. Le remontage requiert ce genre de précision. J’ai failli abandonner le compteur et le retardateur en cours de route.

Au fait…Le résultat ? Ca fonctionne mieux qu’avant, j’ai sacrifié un film pour tester, il faut réarmer assez virilement, si on réarme trop doucement ca bloque. Si ca arrive, un petit coup (type double armement sur le levier d’armement) fait pivoter le fameux disque 14, on peut alors déclencher puis réarmer normalement.
Il reprendra du service, c'est sûr.

P.S : un Summiluxien aurait-il une adresse ou on peut trouver des pièces détachées Leica neuves ou en occasion ?
Autre question, quelqu'un sait il ce qu'il faut utilser pour repeindre en mat l’intérieur de la chambre noire ?
Encore une question, ou peut on trouver des épaves de M ?

Jean D., merci pour l' adresse à Bordeaux, j'ai un M4 qui attend un réparateur compétent !

Merci pour cette réponse rapide, ça colle avec ce que j' imaginais.

Je vais tester aussi le bout de bande avant le développement proprement dit.