Bonjour!
Bon je vais donner un avis. En ce qui concerne ton synopsis je ne partage pas ton approche de la problématique des SDF. Ni d'ailleurs je lui préfère sa version anglo-saxon "homeless" beaucoup trop libérale, conséquence d'un monde déshumanisé où les rigueurs budgétaires en place et avenir en sont la résultantes. Dans notre monde capitaliste à outrance Phil Colins s'y est bien inscrit d'ailleurs!
Pour les photographies, une chose m'a immédiatement frappé. A l’exception d'une photo, aucun sujet ne te regarde, ne fixe ton objectif. Tu sembles loin d'eux trop loin. Les photos sont volées plus que cherchées avec l'accord des personnes photographiées. Je ne sais pas si c'est réellement le cas mais c'est ce que ça laisse penser.
Bon la conclusion c'est qu'il te manque ce courage du photoreporter (qui lui rapporte quelque chose avant tout) et il faut vivre et donc partager, s'impliquer avec tes sujets. Ton point de vue n'est pas courageux à mon avis il est voyeur peut-être malgré toi. Tu ne t'en rends sûrement pas compte car tu ne sembles pas t'être intéressé à tes sujets au-delà de les prendre en photo comme ça au coin d'un trottoir ou d'une rue. Dommage.
Il est normal que ceux qui ont partagé des jours et des nuits avec des personnes plongées dans une misère extrême te tombent dessus avec colère. D'ailleurs n'y a-t-il pas de saine colère?
Un tel sujet doit montrer les causes de ces situations ou les dénoncer, ta neutralité et ta démarche de nous montrer une misère sociale que l'on voit aussi bien que toi en parcourant nos rues ne sert à rien. Rapporte-nous des témoignages et montre-nous à voir ton expérience dans ce domaine. Expérience pas ballade. Les sans-ceci, les sans-cela nous les voyons tous les jours comme tu viens de nous les montrer. Montre-nous les autrement.
Bon courage!