J'ai pratiqué et développé depuis 40 ans, au moins.
Pendant un temps j'ai plus ou moins suivi la course à l'armement, perfectionnements des argentiques, longtemps après, le numérique.
Puis je suis retourné vers l'essentiel, du télémétrique avec de bonnes optiques, pas trop contrastées, de la définition et de belles échelles de gris (N&B surtout), donc du Leica, du soviétique, du Contax, etc ...
J'ai été loin, jusqu'aux récents (M8, 9, M240, Monochrom), et un jour, j'en ai eu marre brutalement, rechercher la perfection n'a pas beaucoup de sens en photo (le Nikon F2 et le 105/2,5, ou le 28/2 semble extraordinaire, puis autre chose, puis le Summilux 50, ou le 50/2 AA, ...)
Et je suis retourné à l'argentique (après un gros effort d'apprentissage du numérique, qui était colossal pour moi, sur relativement peu de temps) et à l'essentiel. Un boîtier, une optique et un film développé comme il faut, en fonction de ce qu'on veut.
Le vissant remplit le contrat, les M également. En plus, en vissant, il y a des petites merveilles (Summar, Summitar, Summicron jaune, Summaron 35, et je ne connais pas tout, bien sûr).
L'essentiel restant l'œil et la situation, plus ou moins aidés par la lumière.
Le reste est accessoire, à mes yeux, et à mon niveau. Ce que je dis ne vaut que pour mon expérience.
Le vissant est un peu bruyant par rapport à d'autres boîtiers M, et même par rapport au 240, mais dans l'ensemble, ça reste utilisable. Il est merdique à charger, il casse le film parfois après la 38e pose, il faut faire des révisions de temps en temps, les rideaux en caoutchouc durent moins que le titane, ça n'est pas parfait, mais moi même ...
Il y a de la nostalgie, de la déraison, beaucoup de critères discutables, j'ai été long, mais c'est le chemin que j'ai fait pour en arriver là.
Donc ceci explique cela.
Bonnes fêtes
Il y a un petit côté alcooliques anonymes, non ?