Beau travail, Coignet.
Pour ma part, je préférerais le faire sur un plein format numérique, D3 ou D700.
Comme je l'ai dit ailleurs, mon D700 est chez Nikon depuis 1 mois, il devrait revenir vite.
A ce moment là, je pourrai voir si les souvenirs émus que j'ai du 35/2,8 se matérialisent à 12 Mpixels, en particulier cette sensation de profondeur de champ étendue, qu'à l'époque je ne retrouvais pas avec le 2/35R.
Sur les 100% des photos prises à l'Apo-Telyt 180 je vois des choses intéressantes en matière de flous, et là aussi un plein format sera plus juste qu'un APS, en matière de comparaison.
En regardant ça, je me dis que les gens de Leica ont une rude responsabilité, en matière de définition du R10, pour qu'il soit à la hauteur.

Tu as raison : je vais faire la comparaison avec un AIS 35/2, mais de grâce, ne me dis pas qu'un Summicron 35R serait plus juste : à moins que tu ne me passes le tien

Je pensais à priori que les optiques R seraient meilleurs en contraste et moins fines en définition, il semble qu'elles soient au moins égales dans les deux critères.

En ce qui concerne le Summicron R 90, j'ai trouvé que ses transitions de netteté sont plus agréables que celles du 85/1,4AFD; il me reste à les comparer finement à celles de l'AIS 1,8/85mm, que je trouve meilleur que l'AFD.

Belle tirade bien sentie, Coignet

Mais la réalité est un peu différente : le 16-85VR est le meilleur zoom en format DX, et le 35/2,8R s'en tire proprement en DX

Il faut voir ce qu'il fait en FX, face au 24-70/2,8 : ce qui sera fait la semaine prochaine.
Avant cette comparaison, il est peu judicieux de parler, surtout pour parler de zooms Leica sans citer Minolta parmi les géniteurs.

quand je passerai chez toi, je demanderai à la météo de faire un effort qu'elle me refuse ici, ces jours derniers

Merci de voir autre chose que le coté artistique des sujets

Je suis partisan de la neutralité en matière de test comparatif, vous l'aurez deviné.

ensuite, on va voir sur le bord droit de l'image :
là aussi, l'Elmarit s'en sort bien :







Pour ne pas me répéter, je vous épargne mon impatience de voir ça sur plein format, au vu du contraste général et du rendu des objectifs !

Les crops du centre à f/8
le Nikkor 16-85VR qui est un des meilleurs objectif pour APS-C ne fait pas beaucoup mieux que l'Elmarit R35, qui couvre le 24x36, lui.
Dans l'ordre, le Nikkor et l'Elmarit :

Pour illustrer le propos : deux photos, l'une au 16-85VR à f/8 et l'autre à l'Elmarit R 35 mm :






je n'ai fait qu'équilibrer l'exposition, sans changer l'accentuation ni la balance des blancs.
Tout ça sur D300, bien entendu, en attendant le D700.

Deux photos au 180
la première à pleine ouverture




la seconde à f/5,6 pour voir ce que donne le contraste général :




il y a encore du travail pour comparer en situation normale les détails et les flous entre cet Apo-Telyt et les 180 Nikkors : ça viendra en son temps.

Pour le moment, le 180 mm Apo-Telyt n'a bénéficié que d'une vérification de compatibilité, et a retrouvé sa bayonnette d'origine en attendant une troisième de chez Leitax.
Ici, un portrait de famille : cherchez l'intrus

avec un Elmarit 35 mm , c'est déjà plus discret

Un D300 précédé d'un Summicron 90 mm, ça ressemble à ça :

J'essaierai avec ceux que j'ai : 1,4/85AFD 1,8/85AiS et tous les 105 AFD/DC AiS 2,5 AiS 1,8
Déjà, ici, j'ai eu une bonne idée des différences de rendu de flous :
http://picasaweb.google.com/Alain2x/Retromobile2009#
les légendes donnent les sources.

Au sujet du 2/35 Nikkor, il n'est pas mal, mais vraiment pas au niveau de l'Elmarit avant 5,6. Pour le moment, la comparaison avec le 16-85VR à 35 mm est en faveur de l'Elmarit.
On en reparlera

Merci

Ne me reste qu'à assimiler le modus operandi de la contrée.

300 ko 600 pixels, c'est bien petit, mais on va faire avec.

Un peu plus compliqué qu'une simple bague d'adaptation, mais ça se fait en 5 minutes chrono.
Le point négatif est la perte des caches arrières, ou le coté bricolage de l'ensemble, et on se demandera toujours ce qui pourra rentrer dans les espaces laissés vides par ce montage.

Le fait de conserver la mise au point sur l'infini montre le sérieux de la fabrication, malgré une première bague qui ne rentrait pas librement dans les boitiers (échangée depuis).

Au final, je fais l'opération de changement de sexe sur trois objectifs : Summicron 90 Elmarit 35 et Apo-Telyt 180 mm.