Bonjour Pierre,
J'ai ce livre. Communiquez-moi votre adresse par MP si vous souhaitez un prêt.

Bien cordialement, Frédéric

Bonjour M6Leica,
Le Konica UC-Hexanon 35mm semble très proche du cahier des charges initial.
Même poids et dimensions voire un peu moins que votre Summicron-C.

Il y aurait en plus un super rendu (bokeh et définition).
C'est la même formule que le Summicron 35mm v4. C'est très proche du Konica Hexar AF.

La finition est magnifique. C'est du laqué noir sur laiton.
Il peut en plus se monter sur un Leica à vis.

En revanche, c'est un objectif un peu rare, car une série limitée à 1000 pièces, donc un peu cher.
Pour des images et un achat éventuel, je crois qu'il y a une annonce côté compatibles :
viewtopic.php?f=54&t=99220

Bonnes recherches et bel été,
Fred

Bonsoir Nathd,
Une question et peut-être une piste : fait-il froid dans votre chambre noire ?
Votre révélateur papier pourrait-il être à une température trop basse pour être suffisament actif ?

Bien à vous, Fred

C'est juste et bien vu. Les plongeurs parlent de BTV en oubliant le terme exact.
"Tubulaire" est une déformation d'un autre sport. En cyclisme et en anglais, il s'agit des boyaux. On rejoint le sujet de la pression.


Pour le dome hémisphérique sur Nikonos, il s'agit d'une pièce rare et chère, introuvable.

L'Aqualens permet de monter un très grand-angle en monture Nikon F.
Le dome hémisphérique n'a pas l'effet loupe d'un hublot plan, d'où la possibilité de faire des vues mi-air mi eau.
Cependant, sans visée réflex le résultat est aléatoire.

Vu la taille de l'objet, il serait très risqué d'aller dans les vagues sans entrée d'eau.
A faible profondeur, le Nikonos est moins sûr qu'au fond quand la pression comprime bien les joints.
Les gros objectifs type 15mm peuvent bouger si l'on n'y prend garde, notamment à la mise à l'eau du bateau de plongée.


Pour la couleur on voyait presque toujours des Nikonos orange en plongée, certainement à cause de la crainte de perdre un matériel très cher à l'époque, mais c'est vrai que le vert est très beau. Le noir des précédents Nikonos aussi.

Pour rebondir sur la technicité de la photo au Nikonos en surf, celle-ci est aussi très technique en plongée.

Il faut notamment :
- diriger le flash,
- gérer manuellement distance, exposition et équilibre flash/lumière ambiante,
- nager sans l’usage des mains réservées au boîtier et au flash,
- équilibrer ses oreilles avec une troisième main, nez contre son flash ou en contrôlant des muscles dont on a peu conscience (pour la béance tubulaire volontaire si vous êtes plongeur),
- bien gérer sa flottabilité pour ne rien toucher (lestage parfait, poumons-ballast),
- palmer pieds en haut pour ne pas soulever de particules du fond,
- être en apnée pour ne pas faire fuir la faune par ses bulles,
- jouer avec son sujet pour éviter qu’un regard croisé ne le fasse fuir,
- gérer sa narcose…
- tout en assurant la sécurité de son binôme, sans le perdre ni perdre son orientation.

Cela paraît beaucoup de paramètres mais en fait tout finit par se faire très naturellement sans y penser, y compris sous narcose (ivresse des profondeurs au-delà des 40 mètres ou effet de l’azote sur le système nerveux à partir d’une certaine pression). On découvre au développement des images dont on a aucun souvenir. Pour les plongeurs, ne jamais considérer qu’un photographe qui prend des photos n’est pas narcosé. Il faut rester très attentif car cela ne veut rien dire.

Heureusement, apnées, poses respiratoires, légère narcose et démarche photographique finissent par rendre zen tout en contenant la consommation d’air. C’est beaucoup de plaisir.

Pour revenir au Nikonos lui-même, il a sur le net une source de recommandations très complète : http://www.southern-nikonos.com/nikonosworkshopseries.html
C'est une mine d'informations à sauvegarder car Bob, le propriétaire du site et de l'entreprise Southern Nikonos, n'est plus.

Bonnes photos et bonnes plongées, Fred

Bonjour Jean-Charles,
Nous partageons le même attachement aux Nikonos. Je reconnais dans vos images le rendu et les couleurs si particulières du 35mm Nikonos. On y voit beaucoup de fraicheur et de vie. C'est la première fois que je vois de la surimpression au Nikonos.

Merci pour ces dernières adresses connues pour trouver des boîtiers et potentiellement des pièces et des joints.

Pour la maintenance, j'ai appris par moi-même à partir d'un boîtier noyé trouvé sur la Baie pour quelques dizaines d'euros. Tant qu'on se limite à l'échange des joints mobiles internes (sélecteur de vitesse, rembobinage, déclencheur et ouverture de porte), c'est facile. On a un peu de mal la première fois, notamment sur un appareil qui a pris l'eau. Les fois suivantes, cela va tout seul. L'échange des joints se fait de manière sûre et rapide. Dans la foulée du Nikonos V, j'ai changé les joints de mes Calypso-Phot et Nikonos I pour retrouver une onctuosité des commandes que je n'avais jamais connue. En revanche, quand on va au delà de l'échange des joints, les Nikonos deviennent terriblement complexes. Le Nikonos V semble être un Nikon FG. Les I, II et III ont un système d'avancement/déclenchement intégré très ingénieux mais aussi très complexe.

Niveau graisse pour les joints internes, je suis allé voir Photo Denfert. On peut utiliser la graisse Nikonos d'origine ou encore la graisse Sony d'aujourd'hui qui est très proche. Photo Denfert recommande aussi la graisse blanche canadienne Aquatica plus durable et d'excellente qualité.

Bien à vous, Fred

Merci Franck pour cette piste,

Je vais visiter ce forum pour voir ce qui peut être transposé des montres de plongée aux appateils sous-marins. J'ai déjà eu des joints de montre/ordinateur de plongée Suunto entre les mains mais la taille et la matière des joints étaient très différentes au touché. J'imagine aussi que les horlogers de montres de luxe évitent les graisses grossières et instables dans le temps.

La graisse blanche a durci pour devenir pratiquement du joint de baignoire. La clé d'ouverture du dos était bloquée et a dû être enlevée en force. Les joints toriques noirs étaient toujours là, un peu déformés mais sinon visuellement OK. Ils ne se sont pas désagrégés en 20 ans. Il faut plus de temps encore pour les décomposer. J'ai un Calypso-Phot possiblement contemporain de votre M3 qui lui n'a plus rien, vu le jeu dans ses commandes.

Bonjour,
Avec le temps accordé par cette période de confinement, je me suis lancé dans le projet de remettre en service mon Nikonos V dont le dernier entretien et changement des joints internes date d'il y a maintenant 18 ans, alors que Nikon préconisait (quand cela était encore proposé) un passage en SAV tous les deux ans ou 100 plongées.

Ma démarche a été de récupérer un Nikonos en panne et très usagé pour m'entraîner avant de toucher à l'appareil qui m'accompagne depuis longtemps en plongée. Avec un peu de documentation (Nikon ansi que John et Cathie Church), le démontage s'est avéré simple (mais long et pénible avec les pièces corrodées d'un Nikonos non-entretenu et ayant connu une entrée d'eau). Maintenant, avant de procéder au remontage avec des joints internes neufs achetés sur eBay, je m'interroge.

L'un d'entre-nous aurait-il l'expérience de l'entretien ou la rénovation des appareils de photo sous-marine ?

Si j'ai l'habitude des joints externes que l'on graisse avec une graisse transparente qui s'apparente à de la vaseline, faut-il des produits spécifiques en interne ? Les zones proches des joints étaient recouvertes d'une graisse pâteuse blanche (au silicone ?!). Le manuel Nikon mentionne de plus des barrières d'huile. Je ne sais comment trouver des produits aux caractéristiques équivalentes. Puis-je faire l'impasse sur cette graisse blanche et recourir à une solution plus simple (graisse Nikon pour joints externes, graisse silicone plus épaisse pour détendeur de plongée...) ?

Merci pour vos idées.
J'ai un peu l'impression de lancer une bouteille à la mer...

Bien à vous, Fred

Bonjour,
Je découvre ce fil et cette mauvaise nouvelle pour les photographes qui continuent en argentique.

Sauriez-vous si le laiton de nos cartouches rechargeables Leitz (FILCA et IXMOO) donc en cuivre et zinc résisteraient mieux aux rayons X ?
Il y a néanmoins un risque car leur forme inhabituelle pourrait entraîner ouverture pour inspection visuelle.

Une autre piste si l'on part avec très peu de films : passer à des cartouches rechargeables en plastique et les garder avec soi lors du passage sous le portique.

F.

Une remarque après coup : le 25ème n'a finalement rien d'étrange.
Tous les IIIf rouges sont au 25 alors que les IIIf échelles noires et IIIg sont au 30.

Bonjour,
Je me rapelle de deux messages sur le forum au sujet de IIIf montés au Canada, un de Piga, un autre de Telemetrix.

Dans les deux cas, il s'agit de IIIf gravés "Wetzlar". On trouve aussi des exemples sur d'autres sites, sur Leica Shop.
Telemetrix mentionne "Van Hasbroek [qui] écrit que sur 5367 IIIf fabriqués au Canada, seuls 190 portent l'inscription "Midland Ontario"".

De mémoire car les photos des messages ne sont plus accessibles, il y a plusieurs indices suggérant un boîtier canadien : un pas de vis Kodak sur la semelle, la gravure "CANADA" sur la bobine réceptrice, l'association à une optique en pieds.


Il reste une part de mystère sur une modification en échelle rouge. L'exemple LeicaShop ci-dessus porte le numéro 610002 (au tout début de la séquence) et est en échelle noire. Le votre est aujourd'hui est en échelle rouge mais en 610944, donc en toute fin de séquence. Une des possibilités est un changement de production avant la fin du lot. 1952/53 est justement la charnière entre échelle noire et rouge.

L'autre bizarrerie est que le modèle LeicaShop présente le 30ème en début de lot, tandis que le votre présente l'ancien 25ème. Cela peut être le signe d'une production non parfaitement homogène, Midland assemblant simplement avec les pièces mises à disposition par Wetzlar. Il serait par ailleurs surprennant, sauf panne nécessitant un retour en usine, que l'acheteur demande une mise à jour pour un simple changement de version d'obturateur. Il faudra lors de la prochaine révision demander confirmation de la version d'obturateur présente.


Bonnes photos avec ce mystérieux vissant canadien, le bokeh de votre Summarit n'en sera que plus vaporeux.
Fred

Bonjour Spagh,
Si cela peut vous donner l'excuse d'un achat compulsif, achetez une courroie très vite. Sinon le nylon de la courroie va marquer le chrome. (Marques brillantes sur le sablé du chrome)

Je ne connais pas la courroie Berlin. J'utilise la courroie Leica 18776 en cuir noir. J'en suis très content. Elle est qualitative, toute simple, confortable tout en restant fine pour l'enrouler autour du poignet dans les moments de prise de vue.

Spagh,
Une autre remarque. Il y a une façon plus fiable de fixer votre sangle actuelle.
Voir cette page : Site Nikon

F.

Bonjour Spagh et bienvenue,
Vous avez un très beau M2.

Vu son bel état, j'investirais tout de suite dans une sangle en cuir avec pièces protégeant le contact du chrome.
Sinon, le chrome va marquer très vite autour des attaches au fur et à mesure des ballades photographiques.

Eviter aussi la sangle Leica nylon de base. Le métal des accroches d'aujourd'hui est en acier durci, trop dur pour les oeillets des années 60. Elle marque de plus aussi le chrome.

Bonnes photos, Fred

Bonsoir,
Les images disponibles sur le net montrent que cela est vraisemblablement un Elmax.

Cependant, vu la grande rareté et donc la grande valeur de l'optique, je ne démontrais jamais pour nettoyer ou constater qu'il s'agit bien de la formule de l'Elmax (5 lentilles) et non celle simplifiée de l'Elmar (4 lentilles).

Le risque est trop important de marquer ou fausser quelque chose au démontage et les pièces de remplacement sont introuvables car en plus non standard au début du Leica. J'avais eu comme cela un Hektor des débuts dont la commande du diaphragme avait été faussée.

Une pièce rare comme cela doit rester dans son jus. En revanche échanger le bouton de blocage et la vis de blocage en chrome avec les pièces d'un des premiers Elmars est une bonne idée. Cela rétablirait un peu de cohérence dans la mise à jour qu'a subit cet objectif lors da sa conversion vers un modèle plus récent.

Cette optique est en tout cas une très belle trouvaille.
F.